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Poésie contemporaine
Fanch : Regain
 Publié le 30/01/15  -  9 commentaires  -  864 caractères  -  237 lectures    Autres textes du même auteur

Que fait-on d'autre qu'oublier… ?
Peut-être transforme-t-on ou modifie-t-on le souvenir des faits vécus… ?
Peut-être avons-nous un jour le déclic du "regain" de l'essentiel de notre mémoire… ?


Regain



Estomper les couleurs aux teintes surannées
De notre vie rêvée et vécue à la fois
C’est vider la mémoire et tarir les années
D’un temps au diapason des enfants d’autrefois.

Les souvenirs ainsi, à jamais, se délitent
Et, pire que l’oubli, las, deviennent traîtrise
En venant affadir l’âme qu’on déshérite
Des choses essentielles qui nous étaient de mise.

Ah, pouvoir retrouver en quelque imaginaire
L’essence de nous-mêmes ou sa simple fragrance
Pour effacer enfin l’artefact délétère
Engendré au long cours de notre déshérence !

Est-il alors possible aux heures à venir
De s’offrir le regain, tardif, d’une conscience,
Sans que nos illusions ne viennent l’obscurcir,
Pour restaurer au cœur de nos vraies souvenances

Les songes endormis de tant de résiliences ?


 
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   Lulu   
10/1/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Un poème complexe aux images trop abstraites... Dommage qu'il n'y ait pas d'images, vraiment, sur lesquels le lecteur pourrait s'appuyer, quand bien même les souvenirs sont estompés, transformés, manifestement avec le temps, ou la mémoire qui joue des tours.

J'aurais aimé trouver quelques souvenirs transfigurés, par exemple.

   Anonyme   
30/1/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Bien que possédant une écriture assez hermétique, ce poème
nostalgique ne me déplaît pas.
Le regain de la vieillesse, ai-je cru comprendre ?
Par contre est-ce que vraiment les souvenirs se délitent ou s'enjolivent ?
Quelques beaux vers, entre autres :
C’est vider la mémoire et tarir les années
Les songes endormis de tant de résiliences ?

   Robot   
30/1/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un texte aigre doux qui a de la tenue, une construction solide et des vers marquants comme:
"Ah, pouvoir retrouver en quelque imaginaire
L’essence de nous-mêmes ou sa simple fragrance"

"Est-il alors possible aux heures à venir
De s’offrir le regain, tardif, d’une conscience,"

L'ensemble peut paraître légèrement emphatique, mais la rédaction, les mots, accompagnent le fond avec justesse.

   papipoete   
30/1/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Fanch; la vie passe et nous pousse inexorablement vers une "autre enfance" où sûrement nous oublierons notre "première enfance". Et l'on en veut à notre esprit qui s'élime, délite les souvenirs, rend l'âme transparente.
Peut-on encore rêver d'une pleine conscience, comme neuve, sans qu'illusoires soient ces pensées?
Chaque heure qui s'écoule laisse fondre tant de neurones, que même en les dopant de calculs, problèmes de robinets qui fuient, poésie, m'en restera-t-il d'assez vaillants pour me rappeler que j'écrivais des vers?
J'aime particulièrement les mots de votre deuxième quatrain

   Anonyme   
30/1/2015
Ce poème est bien écrit, mais je vous trouve pessimiste. En effet si la vieillesse est difficile à vivre, surtout dans la solitude, les souvnirs
heureux nous aident bien souvent à avancer. Qu'importe si à cet âge on a oublié ce qui a pu nous blessé, nous faire souffrir, je pense
que c'est un adjuvant très uti le pour garder le moral. Il y avait des règles à ne pas transgresser et je trouve que cela était bien.

Voyez aujourd'hui ce qui arrive.

j'écris en mon nom personnel puisqu'on à la droit et le devoir de s'exprimer.

Merci de ce partage.

   Disciple   
30/1/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Trop noueux et ampoulé à mon goût, mais, en effet, l’ensemble a de la tenue ; il témoigne aussi, et c'est sans prix, d’une interrogation sincère et qui nous regarde tous, même lorsque nous ne sommes pas si vieux, pour autant que le flot commun de l’existence en vienne à nous plonger trop douloureusement dans sa grisaille. Pour cela, merci.

   Automnale   
30/1/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Voilà un thème - celui des souvenirs - qui me plaît beaucoup. Il y aurait, sur le sujet, sans doute beaucoup à dire, et à écrire.

Dans votre poésie, Fanch, j'ai aimé l'idée d'estomper des couleurs aux teintes surannées... Mais juste l'idée, car, en l'occurrence, je ne suis pas d'accord... Certains jolis souvenirs demeurent tellement vivaces que leurs teintes, en dépit du temps passant, restent toujours, et étonnamment, aussi éclatantes... A l'opposé, comme je voudrais que les couleurs de certains horribles souvenirs prennent des teintes surannées, délavées, puis disparaissent totalement. Mais ce n'est, hélas, pas possible (sauf pour quelqu'un souffrant d'amnésie).

J'ai également aimé l'évocation du "long cours de notre déshérence"... C'est merveilleusement dit, et si juste... En revanche, j'ai moyennement apprécié l'appellation "des enfants d'autrefois"... et un peu tiqué sur "ainsi" et "à jamais" placés côte à côte...

Enfin, je ne comprends pas bien - peut-être l'expliquerez-vous - pourquoi nos souvenirs seraient rêvés et vécus à la fois... Les souvenirs, bien ancrés, indélébiles, sont réels... Le rêve, c'est autre chose... La vieillesse ne signifie pas toujours - et heureusement - perte de mémoire et, donc, mélange des genres...

J'ai noté le mot "artefact", dont j'ignorais, avant d'aller jeter un œil sur Google, la signification.

En conclusion, voilà un poème intéressant. Pourquoi ne touche-t-il pas la lectrice que je suis ? Pour ce faire, peut-être auriez-vous pu, Fanch, y insérer l'esquisse d'un souvenir personnel, les mots choisis auraient été, alors, plus vivants (donc plus émouvants). Mais ce texte a le mérite de faire réfléchir. Merci, Fanch, de l'avoir écrit.

Automnale

   Edgard   
30/1/2015
Salut Fanch
Je ne suis pas convaincu par l’idée développée. Pas pour elle-même, mais parce que je ne trouve pas la démarche très cohérente. Que voulons-nous retrouver ? Nous nous nourrissons de nos souvenirs, même estompés, même transformés, mais le temps ne fait rien à l’affaire, nous transformons aussi bien les souvenir que l’instant présent. Nos souvenirs…on n’attend pas qu’ils soient anciens pour les transformer, les réécrire. C’est presque instantané. Le vécu, dès qu’il entre dans notre conscience, c’est déjà du souvenir, c’est déjà du transformé… (peut-être !). Bon j’arrête de faire mon Lacan !
J’aime bien les écrits qui contiennent des idées ou des interrogations, même si ce ne sont pas les miennes. Mais je comprends rarement !!!
Ce n’est pas facile d’exprimer des idées dans un poème tout en gardant de la vie, de l’image, de la sensibilité…de la poésie vivante.
C’est écrit avec une belle technique, mais ça me donne une impression de lourdeur, de grande complexité.
Le premier vers « Estomper les couleurs aux teintes surannées » En fait vous voulez dire « Quand les couleurs s’estompent… » car nous n’estompons rien volontairement, elles passent toutes seules, les couleurs… il y a quelque chose qui me gêne dans l’expression… (Je comprends : « Quand passent les couleurs… »mais ce n’est pas ce que je lis…)
« Les choses essentielles qui nous étaient de mise »me semble un peu bizarre pour ce qui est de la langue, et en même temps très imprécis…on est un peu frustré de ne savoir ce que l’on cherche…
En fait je crois que vous voulez embrasser tout le sujet, généraliser, c’est pourquoi il manque ce petit quelque chose qui me ferait penser : « oui, c’est vrai, c’est ça… »
«Pour restaurer… Les songes endormis de tant de résiliences ». Le mot «résilience », pour moi, a le sens de « faculté de résister psychiquement à un malheur, ou faculté de se reconstruire après… » c’est pourquoi j’ai du mal à comprendre le sens. J’espère que des commentateurs plus malins ou plus savants que moi expliqueront…
En tout cas ça fait réfléchir et je trouve bien écrit.
Bien cordialement.

   ROUSSELOT   
5/3/2015
Commentaire modéré

   ROUSSELOT   
12/3/2015
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Ayant été modéré avec justesse sur mon précédent commentaire, je me dois alors de le revoir.

Ce texte, par sa lecture est parfaitement incompréhensible.
Il m'apparaît sans queue ni tête sorti d'un dictionnaire de citations mises l'une après l'autres sans que l'auteur en comprenne lui même le sens. Un bien triste regain.
Dommage car certaines images sont excellentes mais mal agencées.

Cordialement.


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