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Poésie contemporaine
Fanch40 : Progrès
 Publié le 06/01/14  -  6 commentaires  -  1225 caractères  -  108 lectures    Autres textes du même auteur

Sombre réflexion sur la soi-disant "amélioration" que devrait apporter le progrès…


Progrès



Quand le brasier ardent consumait les murailles
Et paniquait les gens, dans les rues entassés,
Quand Rome se brûlait comme un fétu de paille,
Toi, Néron, l’Empereur, sur ta lyre chantais…
Et ton chant s’élevait au-delà des nuages
Et ta voix se perdait dans Rome tout en feu
Et tu étais heureux, si ce n’est davantage,
De pouvoir composer des quatrains mélodieux…
Quand tes soldats de fer, tels des loups en furie
Harcelaient de douleur des milliers d’innocents,
Quand ton rêve n’était qu’une vaste tuerie,
Toi, Hitler, le Führer, te rassasiais de sang…
Et mouraient par millions les enfants et les femmes
Et s’élevaient aux cieux les cris des suppliciés
Et le Monde, plongé tout entier dans ce drame,
N’était au fond, pour toi, qu’un immense échiquier…
Le passé a connu des êtres inhumains
Mais c’est pour le futur qu’il nous faut du courage
Car un autre viendra – et cela est certain –
Qui voudra, à son tour, faire un nouveau carnage.
Les guerres de jadis ont changé de visage :
Nous sommes à présent des gens civilisés…
Je voudrais bien savoir ce qu’on y a gagné
Car avec le progrès, on en tue davantage !


 
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   Anonyme   
6/1/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le Progrès n'a rien compris au rôle qu'il devait jouer sur la Terre :
au lieu de soulager l'homme, il le remplace !
Mais qui tient les rênes du progrès sinon l'homme, on tourne en rond.
Ce n'est donc pas le progrès qu'il faut changer mais l'homme.

Malgré la forme libre de ce poème(que,personnellement je ne goûte pas tellement, bien qu'il eût pu figurer en néo-classique ), je souscris entièrement au message qu'il dispense.

N'est-il pas lamentable que la prospérité
ne suivent que les guerres ?

Au final, un poème qui me parle et que j'apprécie.

   senglar   
6/1/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Fanch40,


D'une expression très classique en fait. Alors pourquoi ne pas avoir fait l'effort de la forme ?

Il y a de l'acrobatie à passer de Néron à Hitler... et du contorsionnisme à passer de ces deux-là au progrès.


Ce que l'on a gagné avec le progrès ? Mais d'être là devant notre ordi à pouvoir dénoncer la guerre :)

Discours partisan, mais vous nous aviez prévenu !

Brabant

   Anonyme   
6/1/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Tableau sombre, effectivement, du cheminement de l'humanité avec tous ses excès. Mais l'être humain est ainsi ; capable des plus belles choses mais aussi des pire saloperies. C'est dans sa nature et le progrès ne la modifiera point.

   Robot   
6/1/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je reprocherai à ce texte de dénoncer avec talent ce progrès honni.
Je n'adhère pas à la démonstration et l'on ne peut pas juger cet écrit sur sa seule forme car c'est au fond que l'auteur a donné le plus d'importance.
Dénoncer le progrès en ne prenant en compte que le négatif ne me satisfait pas car c'est ignorer tout ce qu'il a pu apporter pour émerger de l'obscurantisme.
C'est aussi supposer que les aspects néfastes sont une conséquence naturelle alors que l'utilisation du progrès en bien ou en mal est le fait des hommes (et des femmes).
Négliger la notion de choix conduit au final à supposer que Néron et Hitler n'auraient fait qu'accompagner une naturelle fatalité.

   Miguel   
7/1/2014
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime assez le souffle de ce poème, mais je pense qu'il est réducteur de n'associer le progrès qu'à Hitler et à ce propos, je trouve regrettable que le dernier vers soit si prosaïque.
Encore une conception bien sombre de l'humanité...

   Anonyme   
28/11/2016
 a aimé ce texte 
Pas ↑
C'est beaucoup plus complexe et ce poème ne pas à lui seul donner une appréciation complète sur les effets négatifs du progrès.

Ici ce n'est qu'une très infime partie de ce que représente cet iceberg. De plus les arguments avancés ne m'ont en aucun convaincu, vous ne faites que les citer, les proclamer comme affirmation, cela reste de toute façon bien trop succinct.

La poésie en elle-même, est restée éloignée d'un quelconque ressenti, je n'ai pas été plus que cela sensible à sa forme que je trouve très commune.


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