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Poésie contemporaine
fanny : Les corvidés ont-ils des états d'âme ?
 Publié le 07/01/23  -  7 commentaires  -  975 caractères  -  269 lectures    Autres textes du même auteur

Elle prend la pose à Étretat.


Les corvidés ont-ils des états d'âme ?



Cet oiseau n'a que faire
des douceurs de l'hiver
que balaie un grand vent
des mauvaises saisons
aux regards dissidents

Une pie sait extraire
de l'ombre une lumière
jouant sur tous les plans
de l'astre en ses rayons
la voleuse aux diamants
se réfère et vénère
les instants de lumière
qui dissolvent tourments
broyant l'appréhension
dans ses renoncements
les projections amères
ne la perturbent guère

Une ombre doucement
posée sur un flocon
va puiser dans le blanc
l'espoir qui se libère
car la pie n'a que faire
les déboires du temps
n'entament sa raison
ni rancœur ni repent
ni regard en arrière

Dans l'art et la manière
lors des soleils couchants
sans précipitation
elle attend le printemps


________________________________________
Ce texte a été publié avec un mot protégé par PTS.


 
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   papipoete   
7/1/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
bonjour fanny
Les corvidés... la pie en particulier, n'a que faire des humeurs du temps ; froid ou pluie n'agissent aucunement sur ses us et coutumes, et si le ciel n'est guère lumineux, elle saura dénicher la lumière, comme celle d'un diamant tombé d'un paquebot en 1912, au fond de l'océan...
NB l'auteure nous montre cette pie, que belle ou mauvaise saison ne perturbe guère, mais avec une petite préférence pour le belle saison, patiente elle attendra le printemps.
Je les vois de ma fenêtre, corbeaux et pies, que nulle saison ne semble contrarier ; marcher en plein cagnard l'été, ou piquer le sol d'hiver semble leur être parfaitement égal !
Un texte à tournure philosophique comme put le faire Monsieur de la Fontaine.
Techniquement, je retourne vers la critique que je faisais à la poésie " libre " : à savoir l'absence de ponctuation, qui nuit par moments à la lecture : en particulier dans la " grande " strophe.

   Corto   
9/1/2023
[Commentaire effacé par son auteur]

   gino   
7/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bonjour Fanny,
Ce titre n'encourage pas à lire mais quand on se met à la lecture elle vole d'elle-même
avec ses vers courts et légers comme des ailes
ses quelques lumineuses images
"Une pie sait extraire
de l'ombre une lumière"
"voleuse aux diamnts
"une ombre posée sur un flocon"

léger et joli comme la popésie.

j'aime beaucoup qu'one une personnalité et des pensées aux aniaux
même si nous n'avons pas la trduction exacte.

Pablo Nruda a écrit un recueil éblouissant sur les oiseau du Chili, Los Aves de CHile" (nn trafuit en fraçais.) et votre poème m'y fai penser.

Merci pour cet atome de fraîcheur. Il compense les quelques faiblesses du poème et ce titre horrible.

   Ramana   
7/1/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
Ouf... J'avais d'abord lu les "covidés" ! Peut-être que si la pie présente une parfaite égalité d'humeur quelque soit la saison, c'est que son plumage est précisément noir et blanc, et donc qu'elle a intégré l'ombre et la lumière dans son ARN. Les oiseaux migrateurs se débrouillent autrement, eux qui abandonnent à la géographie leurs virtuels états d'âme. Quand à tous les autres, allez savoir !
Vous placez ça et là des rimes de manière désordonnée ; si ça fait joli ? oui et non !
Vivement le printemps...

   embellie   
8/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
D'après l'incipit, la pie qui "prend la pose à Etretat" ne peut être que La Pie de Monet, perchée sur une barrière, prétexte à un très beau paysage de neige.
Je pense que l'auteur a bien observé le tableau : " une ombre doucement posée sur un flocon"... Monet, soucieux des détails, a effectivement dessiné l'ombre de la pie sur le sol enneigé.
L'auteur du poème prête à la pie des sentiments humains " broyant l'appréhension dans ses renoncements, les projections amères ne la perturbent guère "- " les déboires du temps n'entament sa raison, ni rancœur ni repent ni regard en arrière ", ce qui, à mes yeux, la rend un peu plus sympathique, la pauvrette qui a si mauvaise réputation.
Pour la forme, ce sont des vers libres de six pieds, avec une recherche au niveau des rimes donnant, phonétiquement une alternance originale de " er-er-en-on-en " sur tout le poème.
J'ai lu avec plaisir, j'aime la peinture et par conséquent les écrits se rapportant à des tableaux. J'ai d'ailleurs écrit trois nouvelles d'après des peintures, "Un air de liberté" - "Le chat de George" - et "L'ingénue libertine" qu'Oniris m'a fait l'honneur d'accepter.

   Myndie   
9/1/2023
Bonjour Fanny,

4 vers, une image et la poésie explose, feu d'artifice immaculé qui en met plein la vue. Je cite ?
« une ombre doucement
posés sur un flocon
va puiser dans le blanc
l'espoir qui se libère ».

Je pense moi aussi que votre poème se réfère à la magnifique peinture de Monet. J'ai toujours dit que je préfère juger un tableau sur les sentiments qu'il éveille en moi et j'adore cet exercice qui consiste à poétiser son propre regard. Je vois que je ne suis pas la seule.
J'aime aussi beaucoup le titre qui résume à lui seul la méditation, les pensées qui s'imposent parfois de manière saugrenue mais dévoilent le cheminement de votre sensibilité et surtout l'art du poète que vous êtes à transformer la rencontre, l'instant brut en émotion.

C'est ici très heureux car je suis moins fan des sonorités répétées en ère, ent, et je trouve dommage que votre texte soit écrit en hexamètres dont la récurrence rythmique tranche avec l'effet contemplatif que devraient susciter
« les douceurs de l'hiver
que balaient un grand vent »
« de l'ombre une lumière
jouant sur tous les plans »
etc...

Au demeurant, vos corvidés ont été un très beau moment de lecture et je vous en remercie.

Myndie
qui aurait noté Beaucoup+

   Catelena   
9/1/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
À la question de votre titre, je suis tentée de répondre par l'affirmative tant les corvidés sont des oiseaux à l'intelligence exceptionnelle.

Après, il y a la lecture du poème. Elle est rendue saccadée par des sauts à la ligne qui n'ont rien de naturel, et par cette espèce d'obstination à vouloir de la rime à tout prix. À mes yeux, cela crée un texte plat, quasiment dépourvu de poésie.

Soit, il manque une tournure originale des phrases pour ''animer'' la scène, soit, il vaudrait mieux adopter la simple prose pour rendre votre texte plus dynamique.

En fait, cela ne m'aide pas à comprendre votre intention, ni le message que vous souhaitez peut-être transmettre.

Ce sera pour une prochaine fois, sans doute.
Merci pour le partage.


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