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Poésie libre
JulienAyme : Prémices
 Publié le 07/01/23  -  10 commentaires  -  491 caractères  -  180 lectures    Autres textes du même auteur

Incertitude et fragilité.


Prémices



Il y a dans l’air
un air
de changement

Le vent est retombé
La mésange a fait demi-tour, et ton regard
qui naguère riait
tout à coup s’est fait plus lourd

Est-ce le ciel, qui simplement s’est assombri ?
Et cette goutte sur ta joue ? La pluie
s’est mise à tomber. « J’ai froid,
rentrons, tu veux bien ? »

Tu m’as pris par la main
Tu dis : « Je t’aime, le sais-tu ? »
Mais demain
Demain
M’aimeras-tu ?


 
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   Anonyme   
16/11/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'aime vraiment les trois premiers vers ; tout est en suspens, tout est possible, quel changement va-t-on m'annoncer ?

Oh, un regard qui cesse de rire alors que la mésange a fait demi-tour ? Une observation ornithologique ratée ?

Je crois comprendre finalement que le drame discret qui provoque une larme incertaine chez l'être aimé du narrateur, c'est… eh bien, rien d'immédiat. Un couple qui s'aime se promène, peut-être un jour l'amour ne sera-t-il plus.
Il me semble que vous avez tenté de me mettre, moi lectrice, face à la fragilité, à l'évanescence des choses ; cela aurait des chances de me toucher, car j'y pense souvent, si je n'avais le sentiment que vous abordez le sujet par le petit bout nombriliste de la lorgnette. Pour être franche, une approche grandiose, flamboyante, philosophique, m'aurait encore moins plu. Ah, c'est compliqué, j'ai le sentiment que vous vous aventurez dans le domaine de l'ineffable. Alors je salue la tentative.

   papipoete   
24/11/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
libre
Le temps qui vient de changer, m'inquiète ! Sur ta joue là, qu'est cette goutte ? la pluie ou bien...
Tu me prends la main, et me dis " je t'aime, tu le sais ? "
NB les prémices d'un orage qui peu à peu, rassemble ses nuages gris ; ils vont bientôt s'abattre sous ce toit...
" je t'aime " sonne ici comme le feu orange qui annonce le rouge, où tout s'arrête, tout s'écroule...
C'est bellement écrit ces quelques mots, qui disent trop bien " notre histoire prend fin ; je serai partie demain... "
On pourrait peindre les couleurs de ce fort beau poème !
papipoète

   Miguel   
25/11/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce n'est pas parce que tout d'un coup le temps se gâte qu'il faut se mettre à douter de l'amour. Il ne varie pas comme l'hygrométrie, quand même. Les deux n'ont rien à voir. On sait bien que le soleil ou l'orage peuvent avoir une dimension symbolique, mais ici c'est un peu lourd. Et quant à percevoir des changements dans le regard d'une mésange, il faut être bien observateur. Où bien la mésange serait-elle la femme aimée ? Là encore on peut aimer les clichés, mais trop c'est trop.
La lecture de ce poème n'apporte pas grand-chose

   Corto   
7/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Dès le titre "Prémices" l'ambiance est créée. S'il y a Prémices c'est qu'il y aura Futur. Oui mais lequel ?
J'aime bien cette certitude d'un prolongement et cette incertitude de son contenu. Un peu comme la vie ...
D'ailleurs la seconde strophe continue son chemin avec "ton regard...s'est fait plus lourd". Le temps s'allonge et l'incertitude s'affirme.
Avec la troisième strophe la démarche impressionniste emplit l'espace et la relation, pour amener vers ce sommet incertain et ému de la strophe finale.
Beau moment, belle évocation.
Bravo.

   Marite   
7/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bien agréable ce poème tout en délicatesse. Le titre seul nous oriente vers une promesse mais, l'expression poétique qui suit nous fait ressentir une sorte d'incertitude venant saper la plénitude d'un sentiment sensé être pleinement partagé.
Deux choses m'ont un peu gênée à la lecture :
- la répétition du mot "air" dans la première strophe, peut-être un autre mot aurait-il pu être trouvé pour définir la sensation de changement éprouvée.
- dans la troisième strophe je n'ai pas compris la nécessité de la coupure au second vers :
" ... ? la pluie
s'est mise à tomber. "

   Jemabi   
7/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J'ai bien aimé la simplicité apparente de cette poésie qui en dit plus long qu'il ne semble, sur un couple et sur ses états d'âme qui, soumis aux aléas d'une nature tourmentée, aspire à un peu plus de tranquillité, même si nul ne maîtrise ses propres tourments intérieurs. La répétition du début m'a géné à bien entrer dans ce poème mais, dès la deuxième strophe, la grâce de ce moment comme suspendu m'a emporté.

   Lebarde   
7/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Prémices d’une rupture annoncée et inévitable, il n’y a pas de doute la dessus et ce poème est une manière douce de le dire à l’autre.
Beaucoup de subtilité et de sous-entendus la dedans mais la forme ne me convainc pas suffisamment, rien d’étonnant diront ceux qui me connaissent un peu, pour que je m’enthousiasme vraiment.
Bravo néanmoins.

Lebarde

   Eskisse   
7/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour JulienAyme,

Un poème sur le doute dans la relation amoureuse illustré par ces questions qui restent sans réponse. Le ciel, la goutte sont autant de tentatives d'interprétations de cette modification du regard comme pour se rassurer. La voix de l'être aimé ne se fait pas entendre ou si peu dans l'oreille du narrateur.
Un avant, un après et l'on ignore l'origine de cette fin d'amour peut-être simplement et seulement redoutée par le narrateur.
Une écriture sobre qui reflète le prisme de la complexité des sentiments.

   Provencao   
7/1/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour JulienAyme,

J'ai beaucoup aimé ces prémices et cette enigmaticité qui se trouvent rivés à " ce je t'aime , le sais-tu?" Tantôt promesse, doute, dont les ravages se laissent décrire sous l'idée de fatalité.

Avec ses points d'interrogations qui ne sont pas ceux de la relation. Il y a l'image que je me pose de toi; il y a l'image que tu te poses de moi...questions
qui se croisent, repliées sur demain, ne se levant sur l'autre que pour l'interroger comme une incertitude.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Catelena   
9/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Des phrases qui s'évaporent dans le mystère d'une myriade de sensations où se perd le narrateur en quête d'espoir.

Je trouve le sentiment d'incertitude et de fragilité bien rendu par votre prose pointilliste. Elle trébuche, hésite, se reprend, consciente malgré tout que personne ne viendra calmer des doutes bien légitimes de savoir comment sera demain, alors qu'il est déjà si difficile de tout comprendre à l'instant présent.

Merci pour le partage, JulienAyme.


Elena,
fragilisée comme un point en suspension...


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