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Poésie libre
Gabrielle : Paradis oubliés
 Publié le 06/02/20  -  8 commentaires  -  606 caractères  -  206 lectures    Autres textes du même auteur

Nos souhaits et nos désirs ardents...


Paradis oubliés



L'édifice formé par nos vies
Ne saurait disparaître
Dans le feu des désordres
Tumultueux qui ébranlent
Peu à peu nos élans.

Dans ce cadre merveilleux
Qu'est l'espace laissé
Au rêve et aux désirs ardents,
Des secrets prennent naissance,
Reflets de nos âmes meurtries.

Prodigieuses pensées tournées
Vers le ciel, nos souhaits
Prennent place dans toute
L'immensité de l'espace réservé
Aux tumultes de nos vies.

Nos souhaits, insoumis, et nos
Désirs, ardents, nous entraînent
Vers nos paradis oubliés.


 
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   papipoete   
6/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Gabrielle
je ne vais quand-même pas laisser votre texte pareil à un orphelin...
Il m'inspire ( mais cela n'est que mon interprétation ) le moment où les élans s'apaisent tant, que ne restent d'eux que les souvenirs... mais l'amour est là quoi qu'il arrive, et l'on pense que l'on ne manqua pas du feu de ces élans, et l'on se prend à les retrouver... en rêve.
NB l'on a eu, l'on a connu, l'on a brûlé alors que d'autres y rêvent encore, et jamais ne connaîtront la passion ( je songe à mon ami handicapé physique, à qui seulement la charité put lui être offerte par une " professionnelle ", mais il ne peut se résoudre à cette extrémité , et vivra sans avoir connu cette étincelle ! )

   Michel64   
6/2/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Ce poème me laisse un peu dubitatif.
Beaucoup de maladresses en peu de vers, par exemple :

Des répétitions : Tumultueux... tumulte, l'espace... l'espace,
désirs ardents... désirs ardents, prennent... prennent, souhaits... souhaits,
vies... vies.
et huit fois le mot "nos" !

Après avoir mis une virgule au bout du sixième vers, j'aurais plutôt écrit pour le septième : "Cet espace laissé" pour éviter le "qu'est" pas très joli.
De même "pensées tournées" fait un écho en "ées" pas super.

Pourtant sur le fond j'ai bien aimé le sujet, notamment tel qu'il est résumé dans le premier quintil pas mal du tout, lui.
Ce poème gagnerait à être retravaillé, je pense.
Au plaisir de vous relire sur un futur écrit un peu plus fignolé.

   Corto   
6/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Pensée profonde sur nos bouillonnements affectifs.
On ne maîtrise ni les événements ni les émotions qu'ils font naître en nous.

Belle formule évocatrice que "Dans le feu des désordres Tumultueux qui ébranlent Peu à peu nos élans."

La seconde strophe est finement ciselée et juste dans le ton.

En troisième strophe je reste étranger "au ciel".
Par contre je trouve la formulation qui suit bien conçue "nos souhaits Prennent place dans toute L'immensité de l'espace réservé Aux tumultes de nos vies." Sans aller jusqu'au célèbre 'qu'allait-il faire dans cette galère ?' j'aime bien sentir cette bousculade que le vécu nous impose parfois.

En dernière strophe fallait-il vraiment répéter "Nos souhaits" ?

On sent ici une volonté d'exprimer un ressenti intérieur pas toujours si facile à intégrer positivement.

Merci pour ce partage.

   Provencao   
6/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
" Prodigieuses pensées tournées
Vers le ciel, nos souhaits
Prennent place dans toute
L'immensité de l'espace réservé
Aux tumultes de nos vies."


Sont-ce les souhaits qui poussent à l'errance du coeur?
Des désirs qui se cherchent?
J'ai bien aimé la place que ces envies un peu oubliées prennent en ces paradis oubliés.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Lebarde   
6/2/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Désolé Gabrielle j'ai beaucoup de mal à m'enflammer pour ce poème dont le sujet laisse quelques ombres que je ne me sens pas prêt à vouloir éclaircir.

Par ailleurs la forme contient beaucoup de répétitions gênantes à la lecture dont certaines auraient pu être avantageusement et facilement évitées: ardent, désirs, souhaits, tumultes (tueux), espace...

Non je suis désolé mais aussi persuadé que vous pouvez faire tellement mieux.
A une prochaine fois où vous saurez m'enthousiasmer.

Lebarde

   Anonyme   
6/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Gabrielle,

Je sens dans ce poème l'évocation de désirs inassouvis, secrets, mais si désirés qu'ils nous guident, nous poussant, de rêves éhontés en faim inextinguible, à les réaliser. J'ignore la teneur de ces désirs, je ne peux considérer que les miens propres, et je ne comprends que trop bien l'état d'âme...

Puissent ces désirs, sexuels ou non (il serait trop facile d'y voir une simple évocation de désirs charnels, mentalité vraiment masculine) trouver leur accomplissement.

Dugenou.

   Anonyme   
7/2/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour Gabrielle,
Je crante mon évaluation au maximum, en grande partie car je suis touché par le poème mais aussi pour défendre un style qui ne fait pas toujours l'unanimité.
Bien sur l'unanimité est à fuir, c'est trop souvent acquis sur des textes fades, surfaits et trop bien écrits pour m'arracher quelque chose.
Sur le style, je suis sensible à la forte évocation poétique qui invite à laisser des espaces et des respirations dans le déroule psychique de l’imprégnation du texte.
Au niveau de la construction, j'aime l'élévation des mots vers un final qui ramène au titre, il y a de belles trouvailles : "Dans le feu des désordres
Tumultueux qui ébranlent
Peu à peu nos élans."

"Prodigieuses pensées tournées
Vers le ciel, nos souhaits
Prennent place dans toute
L'immensité de l'espace réservé
Aux tumultes de nos vies."

Votre texte m'a emporté, il me parle, me touche.

Merci pour ce partage

Walter

   Vincente   
7/2/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Alors que le propos m'a semblé profond et attractif, le poème m'est apparu peu saisissable de prime abord. Bien sûr la "chose à raconter" est difficile, délicate et ceci est a priori très conscient chez l'auteur, avec à la fois de la nécessité de le formuler et l'importance de l'éclairer ; cela se devine par la formulation choisie. Si bien que l'expression avance dans un parti pris, une posture "explicative", en marge d'une poésie "rêveuse", onirique et lyrique. Les images surgissent ainsi en doublon réflexif d'un sens premier habituel, comme pour montrer au lecteur l'avers et l'envers de l'objet conceptuel, la face et la contre-face à percevoir en même temps.

Ainsi la narration se développe de façon plutôt "consécutive", par ses enchaînements d'apparence cohérents ; je les résumerais ainsi : "l'édifice de nos vies créent des tumultes limitant nos élans – un cadre exogène, improbable, donne place aux reflets de nos âmes meurtries – nos souhaits radieux s'incrustent à l'intérieur même des tumultes – nos attractivités insoumises et ardentes nous attirent vers des bonheurs écartés".
En fait de cohérence narrative, j'avouerais quelques gênes. Si je trouve la première strophe très introductive, je pense que l'enchaînement des "désordres… ébranlant" au "cadre merveilleux…" est un peu trop brutal, même si l'on en comprend la justification transitoire en fin de troisième strophe ("Prennent place dans toute / l'immensité de l'espace réservé / aux tumultes de nos vies").
Dans la dernière strophe, dont j'aime beaucoup la proposition :

" Nos souhaits, insoumis, et nos
Désirs, ardents, nous entraînent
Vers nos paradis oubliés.
"
Il manque à mon sens un rapport à ce qui précède. Je ne comprends pas principalement en quoi l'énonciation de ce qui la précède apporte de "l'eau au moulin" de pensée qui passe dans cette chute finale. Tout juste devinerai-je que "souhaits"[i] et "[i]désirs" surnagent malgré tout dans le flot tumultueux de notre vie.
Cette dernière strophe donc me semble sympathique, tentant comme une croyance, mais si relative que j'ai du mal à l'imaginer suffisante pour justifier la formulation assertive du poème.

Sur le rythme, j'ai senti un dérangement assez minime. Dans le v4, le "Tumultueux" subit un enjambement rugueux, en effet le v4 est un peu bancal grammaticalement, et si l'on entend bien que ce sont les "désordres" qui "ébranlent…" et non pas l'adjectif s'y rapportant, à la lecture l'enjambement fait plus croche-pied qu'invitation à un temps fort.
Dommage ces diverses répétitions dispensables...
Le tercet final est le plus abouti dans sa construction, j'aime bien en autres l'utilisation des virgules pour faire saillir les adjectif (essentiels…) "insoumis" et "ardents". Par contre, les trois quintils précédents sont assez contraints dans leur cinq vers systématisés. Il me semble dommage en "libre" de ne pas "profiter" d'une souplesse formelle qui rendrait la scansion plus aisée, de fait plus "lisible".


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