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Poésie libre
gemme25 : Vermilion Sands et autres flux
 Publié le 20/01/18  -  8 commentaires  -  2258 caractères  -  181 lectures    Autres textes du même auteur

Georges Ballard, Pink Floyd, Claude Monet, se sont donnés rendez-vous pour tresser cet arc-en-ciel qui met en correspondance les mondes invisibles et visibles de ton cœur, de ton corps et de ton esprit par ce texte, pont d'azur s'ouvrant sur 2018...

Cherche les correspondances semées au gré des vers libres, océaniques et souples que voici et à bientôt, l'année prochaine, dans quelques heures.


Vermilion Sands et autres flux



Le passage est en couleur :
Bleu
pour voler,
Animal d'orage se dressant sur des étendards peureux.

Rouge
pour flâner le long des rivières à étages
dorées à l'or musical des gestes fins.

Vert
pour plonger
l'instant d'une sargasse immobile,
gant de soie en cage.

Orange
pour s'enfiler dans le couloir des temps perdus,
Tu sais
ces sas en miroir déclenchant la pluie
quand tes larmes sont insectes de brume.
Ces instables microns
archivent cette
alliance de violet et de sable,
et déboulent
Les Sculpteurs de nuages
pour t'épeler le nom du dragon qui court là-bas au large
des plaines d'acier que déteste le capitaine du cœur.

Jaune
pour décrire le vol de l'aigle,
aventure grisante,
matériel d'interstice,
étoile naine que décapent les embruns
à la recherche de la houille numérotée
qui se consume dans ton âme.
Lentement,
tendrement,
une aspérité de lune couvre de ses paroles
le bruit de fond des abysses résumés
en lys premiers :
nombres à étamines
pleurant sur des années sans équinoxe.

Indigo
pour s'insurger
et dédier aux ombres
le pouvoir de camoufler
le souffle des saisons amarantines
que des jongleurs celtiques
détruisent
en psalmodiant l'onde divine de tes premiers pas,
sur le jeu des écrans.

Tu étudies tout
tout, tout :
mère au cœur atomique,
brins de paille,
crissements d'étoile au large des statues qui chantent.

Violet
pour s'amarrer au vestiges des cités
relues à la lueur de l'aube
que visent
Un cénacle d'imposteurs
voulant décider de l'orientation des pôles.

Maintenant
à toi,
remets cette spirale dans l'ordre,
vénalité inspirée,
spin encadré de lumière,

régie
amatrice d'instables impressions,
nymphéas discrets oubliant de fleurir.

À toi
de remettre cette gamme dans son ordre pictural
et la fée de l'océan te montrera
l'éventail décodé de l'arc-en-ciel.


30 et 31 décembre 2017


 
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   Vincent   
20/1/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour,

pour moi, mais je suis peut-être le seul

à le sentir ainsi

un poème doit me percuter tout à coup

sans avoir à le relire, je vais faire hurler

il en va presque de même pour mon écriture ce qui est sacrilège

je n'ai pas ressenti l'ordre chromatique de votre texte

mais il m'a plu sans que je sache pourquoi

   Anonyme   
21/1/2018
Un raz-de-marée d'images bigarrées toutes plus énigmatiques les unes que les autres à commencer par les " rivières à étages dorées à l'or musical des gestes fins." La lectrice que je suis ne peut remettre cette gamme chromatique dans son ordre pictural car il lui semble que seul le " toi" de la fin du poème en a le pouvoir. Le tableau reste dans un monde invisible qui m'a emportée.

   Anonyme   
20/1/2018
Bonjour Gemme
Bon vous vous êtes fait plaisir pour le réveillon. Un bon petit poème dada. Bien vernis. .
Perso, j'y trouve beaucoup de verroterie, mais pas de poésie dans votre poème.
Mais sans doute je ne sais pas la trouver. Il faut dire qu'il pleut.
Peut-être que c'est le champagne qui vous a inspiré, avec toutes ses pétillant coloré
(c'est normal un peu de champagne ce jour-là, même un peu trop).

Bon au moins vous vous êtes fait plaisir. C'est le plus important.

Mais que vont faire les Pink Floyd dans ce bateau ?

   Brume   
21/1/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour gemme25

Lu plusieurs fois, ressenti niveau 0 n'a pas évolué d'un iota.

J'aurais aimé la première strophe si elle ne se finissait pas par "se dressant sur des étendards peureux". Parce que le ciel et tout ce qui se rapporte aux éléments de la nature sont tout sauf peureux.

Quand au reste tout est, pour moi, obscur. Au delà des vers hermétiques que vous avez alignés les uns après les autres tout le long du poème, on lit une poésie contemplative. Mais rien n'a réussi à éveiller mes sens ni une once d'émotion.

Je vous suggère pour une prochaine de parsemer vos poèmes de petits cailloux de simplicité par ci par là.

   Anonyme   
21/1/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
superbe.

   Anonyme   
23/1/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Cette palette de couleurs, n'est pas à la hauteur de ce que l'on
pourra en attendre, vos couleurs n'ont aucun éclat.

Les couleurs sont, les mots, eux non, ce n'est qu'un tas de mots qui se suivent les uns à la suite des autres, ils n'en ressort rien.

Je vous ai lu, relu et relu, rien n'y fait, tout cela reste pour moi hermétiquement sans impression, ni expression.

C'est un texte qui singulièrement garde son mystère, je n'ai pas
su pour ma part le déchiffrer.

   Donaldo75   
26/2/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour gemme25,

J'arrive tardivement sur le commentaire de ce poème que j'ai lu à plusieurs reprises sans arriver à m'en décrocher.

Il y a trop de fulgurances pour que je les commente toutes.

"Violet
pour s'amarrer au vestiges des cités
relues à la lueur de l'aube
que visent
Un cénacle d'imposteurs
voulant décider de l'orientation des pôles."

Chaque couleur porte une poésie différente, au point de constituer un kaléidoscope difficile à appréhender dès la première lecture. C'est spontané et en même temps travaillé. A cet égard, le passage "Violet" est symptomatique de plusieurs idées à la fois, laissant au lecteur de multiples interprétations imbriquées.

C'est fort et ça fait mal aux neurones en même temps, comme les compositions d'Olivier Messiaen.

Bravo !

Don

   Gabrielle   
29/5/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quand couleurs et fibre poétique se mélangent...

Merci à vous.


G. Michel


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