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Poésie libre
glup : Canicule des sentiments
 Publié le 12/03/15  -  8 commentaires  -  611 caractères  -  298 lectures    Autres textes du même auteur

Rêverie sur la place de mon village à l'ombre des platanes... il fait très chaud...


Canicule des sentiments



Sous la voûte audacieuse
D'une cathédrale feuillue
J'offre aux Elfes
Ébahis
Le spectacle incongru
Du poète sans songe
Le murmure des arbres se déploie
Et chute
Lourd et libre
Sur les dalles hallucinées
L'inquiétude gagne
L'indécise lueur
Qui s'arrime à son tour
Aux ondes de torpeur
L'antre gourmand gobe
Mes pensées alourdies
Et m'entraîne
Je tourbillonne vers le centre de la Terre

Dehors quelques lézards
Virgulent à nouveau la nature repue
Qui digère béate
Mes doutes et mon tourment


 
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   papipoete   
1/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
il pleut ce jour, et votre poème réchauffe corps et coeur au soleil d'un Eté trop chaud?
Sous la voûte des platanes, je m'assoirais volontiers à vos côtés , sans penser à rien; juste jouir d'un instant de plénitude où ne parlent que les feuilles agitées par une infime brise. Des vers doux, onctueux que trouble à peine un lézard dans sa fuite.
Mon bémol récurent concerne la ponctuation absente; cela ne sert pas la lecture et la voix hésite à placer le ton.

   Robot   
12/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Les lézards qui virgulent, viennent conclure de façon originale un beau texte emplis d'images qu'il m'a été très agréable de lire. Je regrette que vous n'ayez pas fait l'effort de ponctuer en laissant au lecteur la recherche de son souffle.
Je ne crois pas que votre texte soit de ceux ou l'absence de ponctuation apporte un plus et il est souvent utile de connaître le rythme sur lequel l'auteur a construit son poème. Ici, cette indication me manque.
Par exemple le texte ne dit pas la même chose :
si on lit ainsi:

"Le murmure des arbres se déploie
Et chute
Lourd et libre
Sur les dalles hallucinées"

ou ce cette manière:

Sur les dalles hallucinées
L'inquiétude gagne
L'indécise lueur
Qui s'arrime à son tour
Aux ondes de torpeur

ou bien

Aux ondes de torpeur
L'antre gourmand gobe
Mes pensées alourdies

   RebeccaVogel   
12/3/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour Glup ,

Je n'ai pas vraiment cerné votre poème , je trouve qu'il y manque quelque chose ... J'ai aussi du mal à comprendre la concordance du titre avec le poème ...
Je suis désolée mais pour ma part , même si ce n'est pas mauvais , je ne vois qu'une description sans émotions . J'aurais aimé voir un peu plus de ces sentiments dont vous parlez dans le titre .

   Michel64   
12/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien
J'imagine bien la scène. La chaleur étouffante, assis sous les arbres, à deux doigts de tomber dans le sommeil d'une sieste.
C'est ici dit très poétiquement.
Quelques images me laissent perplexe, comme :
"Sur les dalles hallucinées"
ou
"Virgulent à nouveau la nature repue"
mais l'ensemble m'a bien plu.

   Pussicat   
13/3/2015
Bonjour glup,
l'introduction qui précède le titre m'a aidée à entrer dans votre texte, je vous l'avoue.
J'aime bien l'ambiance qui s'en dégage malgré quelques images farfelues, mots, je ne sais comment dire... que viennent faire ces "elfes" sur la place d'un village ? pourquoi ces dalles sont-elles "hallucinées" ? il me manque du lien...
l'épithète "feuillue" n'est peut-être pas obligatoire... cela fait pléonasme.
"Le spectacle incongru
Du poète sans songe"
Là, je reste dubitative... le poëte aurait-il la tête toujours pleine ?
le repos lui serait-il interdit ? ne serait-il pas un homme de ce monde qui dort, mange, boit, rêve et doute... n'écrit pas... et ne songe pas... ?
"L'antre gourmand gobe
Mes pensées alourdies
Et m'entraîne"
Je pensais que le poëte allait sans "songe", le voici avec des "pensées alourdies"... ?

La dernière strophe m'a posée question. Pourquoi "dehors".
Le poëte est "dehors" sur la place du village, sous la "cathédrale feuillue"... qu'il y a t-il de changé ?
Le poëte a t-il été mangé par le décor, par cette nature, la regarde t-il maintenant d'un oeil intérieur ?
J'aime bien : "...quelques lézards Virgulent...", pour l'image.

"Dehors quelques lézards
Virgulent à nouveau la nature repue
Qui digère béate
Mes doutes et mon tourment"

Un texte qui se laisse lire et offre au lecteur le souvenir de ces journées étouffantes.

Une aération du texte aurait peut-être soulagé la lecture, ou du moinsse... je ne sais pas, moi je le vois en strophes ce texte.

à bientôt de vous lire

ps/ je profite de "l'édition" pour vous demander ce que viennent faire les sentiments dans ce titre ?

   Anonyme   
14/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le poème commence 'célestement' (cathédrale feuillue/voûte audacieuse), et s'achève prosaïquement, parmi 'quelques lézards' et une 'nature repue qui digère béate'.
C'est une chute intérieure vertigineuse prenant la nature à témoin, et la faisant même participer.
J'aime beaucoup la construction de votre poème , et le juste dosage des tourments que vous y mettez, tomber si brusquement ne permettant pas de s'étendre, si je puis dire.
Merci à vous

   AnneMariesquieu   
23/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien
La dernière strophe m'a transportée au pays de Apollinaire ou de Baudelaire...merci pour ces quatre très beaux vers .

   Anonyme   
17/12/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'ai pas trop vu le rapport entre le titre et le sujet du texte, "canicule" sans doute, "des sentiments", je reste dubitatif.

Je vois plus ici dans ce texte la description d'un moment d'observation "rêveuse".

Là, encore la ponctuation fait cruellement défaut, d'où sans doute ces retours à la ligne, pas toujours compréhensibles, il faut bien qu'une intonation vienne de quelque part, mais le rythme n'y est pas, même après plusieurs lectures.

"j'offre aux Elfes
Ébahis"

"Et chute
Lourd et libre"

Pas de ressenti s'offre à moi dans ce poème, rien que des images qui se succèdent trop communes.


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