Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie classique
gorgonzola : Le cri
 Publié le 19/07/08  -  7 commentaires  -  877 caractères  -  116 lectures    Autres textes du même auteur

L'entendez-vous...?


Le cri



J’entends au loin le cri d’un amour oublié
D’un amour délaissé au fin fond d’une terre
Au creux d’une rivière au courant desséché
Qui se tord, se délie et s’épuise éphémère

C’est le vent qui m’apporte en de nombreux morceaux
Le douloureux écho d’un récit de jeunesse
D’un souvenir d’ivresse au milieu des sanglots
Et maintenant qu’importe ; au diable la détresse !

La tempête s’abat sur mes chagrins d’antan
Et lave mes regrets à l’eau du temps qui passe
Ne laissant subsister qu’un vague sentiment,
Qu’un filet d’amertume au fin fond d’une impasse.

Ainsi tout homme est fait ; dans ses sombres moments
La douleur le tiraille, invoquant sa souffrance
Puis l’oubli vient bâtir sur les ruines du temps
Les contes d’un passé, que l’on nomme existence.


Gorgonzola©


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   ristretto   
19/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
regard nostalgique, regret du si j'avai su, ou j'aurai pu
mais la dernière strophe m'a un peu dérangée : comme une morale généraliste, alors que le "je" étais si bien
à bientôt

   belaid63   
19/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
"Le temps ne peut fermer toutes les cicatrices
un coeur blessé est fendu de toutes parts
difficile au présent d'oublier le passé
ni même d'y penser ainsi va la vie."
un poême sur la souffrance qu'engendre l'amour et sur l'oubli impossible
j'ai beaucoup aimé

   Melenea   
20/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
le ton de la lecture est une belle nostalgie, un compte rendu des souffrances l'on sème au grè du temps...
Et la conclusion qui me plait tout particulièrement...
Merci pour ce bon moment de lecture
Mél

   Lylah   
12/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Une douce nostalgie et un texte au rythme fluide. J'ai beaucoup aimé "la tempête s'abat sur mes chagrins d'antan/ et lave mes regrets à l'eau du temps qui passe"... beaucoup moins "Et maintenant qu'importe ; au diable la détesse", trop artificiel, trop emphatique à mon goût. Mais l'ensemble m'a touchée.

   Anonyme   
26/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Je pense qu’au vu de l’ancienneté du texte, on peut passer sur les fautes de prosodie.
Concernant le sujet, je trouve que c’est très bien exprimé. L’idée est claire concise et bien relatée. Par contre je la trouve d’un convenu certain. N’aurait-il pas été judicieux d’émailler le texte d’exemples personnels ; j’ai fait souffrir Cécile en la trompant, j’ai refusé Margot (quel âne, une si belle fille !) Qu’ai-je donné comme valeur à mes enfants ? Bref, ces tranches de vie auraient donné plus de crédibilité au texte.
Enfin, je crois que la véritable question du sujet n’est pas abordée. Car ce que l’on se dit à ces moments c’est : où serai-je( ou que ferai-je) maintenant, si ces choses s’étaient déroulées autrement ?
L’oubli qui lave ces regrets à l’eau du temps qui passe (quelle belle image) ne vient qu’après.

   Anonyme   
17/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je vais commencer par ce que je n'aime pas trop, car à l'oreille ce n'est pas très joli ce "d'un" et aussi "d'une" posés par ci, par là, " d'un amour, d'un récit, d'un souvenir, d'un passé","d'une rivière, d'une terre, d'une impasse," et puis autre petit désagrément dans la troisième strophe rien que trois "que, qui" qui passe, qu'un vague, qu'un filet".

C'est un très bel écrit, dont la sensibilité est à fleur de plume, je pense juste qu'il faudrait le retravailler un peu, ainsi la lecture en serait plus agréable, plus mélodieuse.

Ce "cri" est venu à mon oreille me murmurer sa supplique, rarement "un amour passé" ne s'oublie, il reste tapi et revient par instant, douleur sourde mais non moins présente, petit grain de sable au cœur de notre existence.

   GilbertGossyen   
17/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ce texte est magnifiquement poétique. Il part d'une expérience personnelle avant d'ouvrir, dans la dernière strophe, sur l'homme en général et son rapport au passé. C'est beau.


Oniris Copyright © 2007-2023