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Poésie libre
Heisenberg : Les sombres machines
 Publié le 31/12/10  -  11 commentaires  -  574 caractères  -  213 lectures    Autres textes du même auteur

Du ciel à la terre... de la tête au cœur... de haut en bas... existe-t-il une passerelle ?


Les sombres machines



Les sombres machines actionnent leurs tendres engrenages,
Elles ourdissent leurs éphémérides biographiques,

Absent, souvent, heureux, un peu, j’entends une comptine,
La tête dans les mots, l’âme dans l’âtre de l’incertitude,

Les sombres machines se branchent sur la radio céleste,
Elles ne captent plus les vibrations et leurs résonances telluriques,

Je ne sais pas écrire, mais mon oreille est fine,
Je cherche dans les maux une saine attitude,

Les sombres machines n’entendent plus, il y a comme un larsen…


 
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   Anonyme   
24/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Si on excepte les deux premiers vers qui accrochent mon oreille, cette poésie est parlante. Les sombres machines, ce qu'elle représentent, le lien avec la radio, l'ensemble est évocateur.

Ceci est assez joli :

"Absent, souvent, heureux, un peu, j’entends une comptine,
La tête dans les mots, l’âme dans l’âtre de l’incertitude"

Une bonne lecture.

   Raoul   
26/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Belle idée que de nous parler des ondes, même si elles échouent un peu dans ce bref texte.
J'aime beaucoup la thématique, poétique (précision du vocabulaire), physique, et aussi très humainement métaphysique.
De but en blanc, les deux adjectifs du vers d'attaque me gênent un peu mais j'aime beaucoup le mécanisme bien huilé des sonorités et des échos qui fait que ça passe en fin de compte et après une ou deux autres lectures.
En revanche "l'âtre de l'incertitude" je suis moins preneur, c'est d'ailleurs dans le vers le moins convainquant.
Il se dégage un charme certain à la lecture, des résonances, une profondeur, une finesse…
Merci pour cette lecture.

   Leo   
26/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Je vois plusieurs entrées possibles dans ce texte court, mais un écho domine, après relecture, celui de la rupture entre le matériel et le spirituel, entre la machine et son créateur.
Ce n'est ni du Frankenstein ni du Terminator, mais un constat désabusé, amer : la machine agit d'elle même, elle n'obéit plus, elle vit sa propre vie et ne communique plus.

C'est court, joliment dit, et bien mis en mots. Un poème à relire sans modération.

   Anonyme   
31/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ces quelques vers me donnent presque froid dans le dos.
Cependant, je ressens comme un amour secret, une certaine tendresse pour ces machines qui pourtant semblent enlever un peu plus d'humain à chaque instant.
Une impression, aussi, de s'éloigner irrémédiablement de l'être.
J'aurais aimé un peu plus long, un peu plus fouillé, peut-être.

joceline

   colibam   
31/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien
J'adore l'ambiance qui se dégage de cette scène qui m'a évoqué WALL-E ainsi que la magnifique BD de Rodolphe et Magnin, l'Autre monde, sorte de conte métaphysique.

Malgré l'ambiance post-apocalyptique, on ressent l'humanité qui se dégage des carcasses tièdes de ces sombres machines qui tentent de se connecter sur la sphère céleste.

   Chene   
4/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonsoir Heisenberg

Un poème qui pose, ne serait-ce que par principe (lol), toute l'incertitude brûlante du narrateur face à l'autonomie des machines...

Un rien de science fiction, deux pincées d'astrophysique, un soupçon de mécanique (quantique tant qu'à faire), une bonne recette pour un bon poème qui va comme un gant au pseudo de l'auteur.

J'ai apprécié cette lecture originale et énigmatique qui nous (télé)transporte dans un monde parallèle ou dans un futur... peut-être proche.

Cordialement

Chene

   Anonyme   
8/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
ça sonne un peu science-fiction, mais les sombres machines sont toutes ces technologies qui semble si vivantes.
"je" est au milieu et cohabite, ce qui est un comble.

j'aime l'atmosphère, un monde au nuance grise, entre inquiétude et facination, les sombres machines ne sont pas si sombres.

j'ai un peu tiqué sur "éphémérides biographiques", ça accroche à la lecture mais au final une belle image.

   Anonyme   
8/1/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
sombre / tendre ? curieux...

ourdissent? la poésie n'a pas besoin du vieux français...

"la tête dans les mots" .. la meilleure formule

"je ne sais pas écrire mais mon oreille est fine" ...plutôt pas mal.

en résumé, je trouve que le propos moderne, les machines, colle mal avec le choix des mots, assez anachroniques, ou pas assez pour être viables. Mais la musique est juste.

   tonix   
11/3/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
lecture très agréable mais qui abandonne trop brusquement le lecteur modeste que je suis au coeur de cette mélopée quantique..

   Anonyme   
28/3/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Les sombres machines ne sont pas si sombres que cela car elles actonnent de tendres engrenages...

Le ``Je`` est bien situé pour comprendre, écouter et agir...S'il y a interférence, il faut, je pense se re-centrer dans ses vibrations...afin de poursuivre cette étrange harmonie...
J'ai aimé cette lecture au coeur du coeur et les mots glissent tout en douceur.
Merci du partage

   Anonyme   
20/12/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'ai pas accroché, je vous ai lu, relu, et je reste complètement de marbre, vos mots n'ont pas su me toucher, pour moi je les trouve assez détachés, ils sont là bien sûr, posés, mais il manque ce petit quelque chose, ce détail qui m'aurait fait vibrer.

Peut-être le texte est-il trop court, l'idée émise ne me semble pas assez développée.

La forme me paraît correcte.


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