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Poésie en prose
hersen : Les chèvres
 Publié le 09/03/17  -  20 commentaires  -  2443 caractères  -  347 lectures    Autres textes du même auteur

Quand c'est l'heure...


Les chèvres



À l'heure où j'entends les clochettes des chèvres que le berger rentre pour la nuit, je sens l'engloutissement de mon être dans une immensité qui me laisse sans repère. Tout le jour, ma vie m'a accaparée, tout le jour, à chaque heure, j'ai rempli une tâche me semblant l'essence même de mon existence : vivre.

À construire mes repères que l'infini me refuse, au prix d'une énergie dont le renouvellement m'apparaît, chaque jour que les chèvres font, plus limité, j'ai créé mon cocon où j'ai lové ce que j'ai de plus cher, le gardant en moi. J'ai créé un lieu où ma première préoccupation fut de poser des choses à mon entour. Puis j'ai passé ma vie à me cogner à tout ce que j'ai entassé dans mon âme. Car je pensais avoir une âme à remplir. Une tâche grande et un chemin aléatoire. Mais cependant, puisque le choix m'appartenait, pourquoi en subis-je tant l'insatisfaction ?

Dans cette immensité que me disent chaque soir les chèvres qui rentrent au bercail après qu'elles ont mangé de cette herbe malingre dont elles se sont nourries au long des jours dans une plénitude des sens assouvis, le plus reposant est le refus de cette immensité. Le plus lénifiant est d'habiller les obstacles de matières consolantes douces au toucher. Penser à tout ce qu'il y a au-delà de ce que j'ai érigé serait mettre en péril mes réconforts et surgirait alors la peur d'une plaine magnifique mais inconnue. Surgirait alors une beauté dont l'inaccessibilité me terrorise.

Demain, les chèvres retourneront avec le berger manger l'herbe malingre. Celle qui remplit leur vie.

C'est décidé. Au matin j'escaladerai les obstacles que j'ai inventés de toutes pièces et j'irai moi aussi chercher mon herbe dont je ne sais rien, ni le lieu, ni la teneur, ni la couleur. Je foulerai de mes pieds nus des délices exquis, j'écorcherai ma peau aux ronces avides, je soignerai mes plaies et ferai de mes cicatrices et de mes exaltations une œuvre d'art. Je ne me cognerai à rien car j'aurai enfin soif.

***


Ce matin, le berger est passé de bonne heure avec ses chèvres. Il m'a fait un grand salut de la main.



C'est l'heure de me mettre en route.



 
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   Proseuse   
18/2/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour,

J' ai passé un excellent moment à vous lire, La réflexion qui chemine tout au long du texte est magnifique , j' essayais, là, tout de suite , d' en "tirer un morceau" pour citer ce que j' ai le plus aimé, et j' ai refait la lecture entière sans pouvoir en départager l' unité !
quand même, l' image de l' âme qu' on remplie et de se cogner à tout ce qu' on y a entassé est particulièrement forte !
Un grand merci à vous !

   Brume   
19/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Je pense que vous auriez pu éviter la répétition de "manger l'herbe malingre" lu 2 fois troisième et quatrième paragraphe. D'ailleurs je trouve ce passage pas très utile:

"Demain, les chèvres retourneront avec le berger manger l'herbe malingre. Celle qui remplit leur vie."

Je trouve la construction de cette phrase assez lourde, manquant de ponctuations, et trop chargée de pronoms relatifs:

"Dans cette immensité QUE me disent chaque soir les chèvres QUI rentrent au bercail après QU'elles ont mangé de cette herbe malingre dont elles se sont nourries au long des jours dans une plénitude des sens assouvis,"


Un hymne à la liberté, l'envie de se séparer d'une vie limitée qui rassure et qui donne l'impression d'avoir "rempli son âme".
j'imagine que le narrateur vadrouille dans un coin retiré à l'étranger ou à la montagne, (bien que je suis consciente que "herbe malingre" en montagne l'adjectif ne semble pas adapté) un terrain d'immensité qui lui fait peur mais à la fin décide "d'escalader les obstacles qu'il s'est inventé". Une vie authentique près de la nature et prendre le temps d'observer les chèvres, et surtout d'assouvir sa soif de vivre.

   Michel64   
9/3/2017
 a aimé ce texte 
Bien
C'est un texte qu'il faut remettre sur le métier.
Il contient un souffle qui est mal exprimé. Comme un pierre précieuse dans sa gangue de roche, il contient du beau et du superflu.

Des phrases trop longues et mal construites comme :
"À construire mes repères que l'infini me refuse, au prix d'une énergie dont le renouvellement m'apparaît, chaque jour que les chèvres font, plus limité, j'ai créé mon cocon où j'ai lové ce que j'ai de plus cher, le gardant en moi."
Des pronoms relatifs qui se succèdent et des répétitions (déjà relevés par Brume).
Quel dommage.
A mon avis il faut élaguer, synthétiser, garder l'essentiel même si le résultat doit être deux fois plus court. Et alors ce texte deviendra un magnifique poème, j'en suis sûr.
Si la forme me déçoit, le fond mérite le détour. Je mets donc un "bien" en attendant mieux.
Au plaisir de vous relire.
Michel

   Anonyme   
9/3/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Voilà le genre de sujet qui m'interpelle. Merci Hersen.
Comme la noirceur, la mélancolie, la tristesse, peuvent-elles être belles, quand elles sont bien écrites.
Décrites ainsi, elles deviennent des vertus.
Ce cycle anodin, qui se passe chaque jour sous vos fenêtres, avec les chèvres rentrant au bercail, et pourtant, dans ce qui peut paraître routinier, banal, quelle force.
Cette dernière nous ramène à l'essentiel. Ma vie vaut-elle mieux que ça, après tout ?
Pendant que ces chèvres paissent, moi j'essaie de faire mille choses. Pourquoi faire ? Pour donner un sens à ma vie.
Alors qu'il y a d'un côté, une espèce d'immobilité, dans le temps, une immuabilité, en quelque sorte, de l'autre, on s'affaire, on se cherche à donner un sens à tout ça, et coûte que coûte, on entasse, car la vie ne vaut que si elle bouge, et pour ça, il faut la remplir.
Et puis les chèvres rentrent, au même pas que celui d'hier, avant-hier, et à la même allure. Une question. Ces gestes répétitifs valent-ils le coup d'être vécus ?
Certains diront, quel ennui !
Sauf vous. Où d'autres n'y verraient aucun intérêt, vous, à l'encontre de l'évidence, vous démontrez le contraire, en sublimant une situation, qui sembait perdue d'avance.
Et puis vous finissez par comprendre, que le temps qui nous est imparti n'est pas éternel, et vous vous posez enfin les bonnes questions, dont les débuts de réponses sont d'effacer le superflu, déjà, et reconstruire dessus, quelque-chose qui vaut vraiment le coup d'être vécu.
En bref, il y a une grande suavité, dans votre histoire. Un questionnement inévitable sur nous-même, et la façon d'appréhender ce qu'il nous reste à vivre, et un bilan, aussi, et c'est là où votre récit prend toute sa valeur, et vous l'avez relaté divinement bien.
Les deux dernières phrases concluent magistralement votre texte, car le salut, de la main du berger, me paraît, pour moi en tous cas, un signe intemporel. Quelle meilleure fin puissions-nous mieux rêver que celle-ci ?

   Tadiou   
9/3/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Histoire d'un début de résurrection. Dit de manière vive et enjouée.

Poème et aussi (surtout?) réflexion philosophique, avec comme

sujet fondamental (et qui, après tout, nous est essentiel, sinon

unique) : la vie.

De belles images : les ronces, l'herbe malingre, la plaine

inconnue... Et le grand salut du berger. Et la permanence simple

des chèvres...

J'ai beaucoup apprécié l'apparition de "oeuvre d'art".

Bonne escalade au(à la) narrateur (trice), contre ses propres

obstacles.

Vous nous confierez peut-être la suite..

Tadiou

   Anonyme   
9/3/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
De ta prose profonde, hersen, ressort très fort un sentiment que j'ai beaucoup de mal à appréhender dans ma vie de tous les jours. Alors, comment arriver à l'expliquer ici, en mots simples et abordables ?

Pour moi, ta réflexion touche à l'immensité de notre condition d'être humain. Celle que l'on s'échine à vouloir combler de mille choses que l'on aimerait utiles, mais qui en fait, ne sont là que pour meubler le temps et l'esprit « car je pensais avoir une âme à remplir ».

Tu conduis bien l'affaire, la prose et tes longues phrases servent ses dédales. Au travers du répétitif «ces chèvres qui rentrent tous les soirs au bercail après avoir mangé leur herbe malingre », tu me fais poser le doigt là où le bât me blesse. L'habitude, petite mais sensée être rassurante, réconfortante, que l'on entretient « malingre » alors que pertinemment on sait qu'elle n'est qu'écran de pacotille. Car « Penser à tout ce qu'il y a au-delà de ce que j'ai érigé serait mettre en péril mes réconforts et surgirait alors la peur d'une plaine magnifique mais inconnue. Surgirait alors une beauté dont l'inaccessibilité me terrorise. »

Voilà, la terreur donne son nom et du coup nous libère, te libère... et ça fait un bien fou de se savoir moins seule à tendre vers l'inaccessible.

Un grand merci pour avoir partagé ton "oeuvre d'art".

A te relire bientôt.


Cat

   papipoete   
9/3/2017
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour hersen,
Ce soir, écoutant les chèvres rentrer au bercail, après leur journée de travail, j'ai songé à la mienne, me remettant en question .
Demain les imitant, je partirai à la conquête d'un jour nouveau et je changerai ma vie ...
NB quand l'animal que l'on dit bête, nous montre la voie, nous incite à faire comme lui ; alors on se dit ; qui des deux est le modèle ?

   Anonyme   
9/3/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Hersen,

Je vous préviens tout de suite, vous ne me ferez pas devenir chèvre.
Je comprends que l’enflure du style (« l'engloutissement de mon être dans une immensité qui me laisse sans repère ») réclame quelques pâturages d’herbe malingre. Je peux comprendre aussi la réflexion profonde de mettre sa vie en balance avec celle d’une chèvre. Ce qui me gêne, c’est qu’elles ne soient qu’herbivores :

« cette herbe malingre dont elles se sont nourries au long des jours dans une plénitude des sens assouvis »

Oups. Vous connaissez sans doute mieux que moi leur nature, mais savoir comme vous le dites, que tous les sens se mettent en branle pour un fétu d’herbe rabougrie, ça me file un bourdon qui imite mal le cabri.
Je pense qu’un style trop écrit c’est comme une herbe trop mâchée.

Ludi
Cabri c’est fini

   Anonyme   
9/3/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
"tandis que les chèvres camuses broutent les pousses tendres."

J'aime passionnément le sujet et son développement.

En revanche je suis passablement déçu par le manque de soin apporté à l'écriture. Quelle pâte grossière ; je rejoins l'avis de Michel, ce texte devrait être retravaillé, non pour dire autre chose mais pour le dire mieux.

   Anonyme   
9/3/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'adore. C'est pudique, passionné et résolu dans le sens d'acceptation.. Vous commencez tout doucement, et puis telle une vague immense vous vous vous livrez enfin à la vie. Vous m'avez profondément touchée.

   Pouet   
9/3/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bjr hersen,

Je suis un poil (de chèvre) mitigé concernant ce texte.

J'y trouve parfois un brin (d'herbe malingre) de grandiloquence, même si ce n'est sans doute pas le terme exact avec par exemple:

"je sens l'engloutissement de mon être dans une immensité qui me laisse sans repère."

Je trouve aussi un peu étrange, limite lapalissade: "j'ai rempli une tâche me semblant l'essence même de mon existence : vivre."

Ben oui, vivre est semble-t-il l'essence de l'existence... Je crois toutefois comprendre ce qui est exprimé ici mais la formulation ne me convainc pas trop.

Bon j'ai aimé des trucs hein, par exemple: "chaque jour que les chèvres font", ah oui, là j'adhère!

La fin me parle bien aussi, à partir de "C'est décidé".

Il me semble, mais ce n'est bien sûr que mon avis, que l'ensemble aurait gagné en puissance avec plus de simplicité dans l'écriture même si, en l'état, j'en perçois la métaphysique.

Voilà en gros ce que j'ai ressenti à la lecture.

Au plaisir.

   Anonyme   
9/3/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
" les clochettes des chèvres que le berger rentre pour la nuit " constituent ce que l'on nomme, il me semble, un phénomène déclenchant. Ici une sorte de remise en question " j'ai passé ma vie à me cogner à tout ce que j'ai entassé dans mon âme ".
Et puis l'envie d'un renouveau même si l'entreprise semble difficile "Surgirait alors une beauté dont l'inaccessibilité me terrorise."

"Je ne me cognerai à rien car j'aurai enfin soif." j'aime bien.

Je n'ai pas trop aimé certaines phrases un peu trop longues, lourdes.

   jfmoods   
11/3/2017
Les phrases, souvent longues, procédant par coordination, juxtaposition, subordination, épousent l'aspect argumentatif du texte. L'élément qui marque le plus la lecture est sans nul doute le détournement de phrase ("chaque jour que les chèvres font"). La narratrice vit à l'aune d'un événement quotidien ("j'entends les clochettes des chèvres que le berger rentre pour la nuit", "Ce matin, le berger est passé de bonne heure avec ses chèvres") qui a fini par cristalliser son rapport à la vie. Elle se trouve ainsi, sans cesse, renvoyée vers un ailleurs. Par-delà l'image du comblement des heures ("passé composé : "m'a accaparée", "j'ai rempli"), son existence est marquée par la frilosité (image de l'enveloppement : "mon cocon", gradation au superlatif : "le plus reposant est le refus de cette immensité. Le plus lénifiant est d'habiller les obstacles de matières consolantes douces au toucher."), le repli sur soi (comparatif : "plus limité", complément de lieu : "à mon entour", recours au conditionnel : "serait mettre en péril mes réconforts", gradation anaphorique : "surgirait alors la peur d'une plaine magnifique mais inconnue", "Surgirait alors une beauté dont l'inaccessibilité me terrorise"), la claustration (participe présent : "le gardant en moi", hyperbole : "me cogner à tout ce que j'ai entassé dans mon âme") face aux défis de l'existence (marqueur d'absolu : "l'infini", "immensité" x 3, hyperbole : "Penser à tout ce qu'il y a au-delà"). Les chèvres ont leur raison d'être ("elles se sont nourries au long des jours dans une plénitude des sens assouvis", futur : "retourneront") : il en va de même pour les humains. Il n'est plus question de se mentir (participe présent : "une tâche me semblant l'essence même de mon existence", imparfait : "je pensais avoir une âme à remplir"). Il faut maintenant se risquer dans un monde inconnu, par nature incertain (gradation : "je ne sais rien, ni le lieu, ni la teneur, ni la couleur"), s'y avancer sans état d'âme, résolument (verbes de mouvement et d'action au futur : "j'escaladerai", "j'irai", "Je foulerai", "j'écorcherai", "je soignerai", "ferai", "cognerai"), afin de s'y réaliser pleinement (image : "mon herbe", adverbe : "j'aurai enfin soif").

Merci pour ce partage !

   Lulu   
11/3/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour hersen,

j'ai bien aimé me plonger dans l'univers tranquille des chèvres. Ce dernier dépayse totalement la citadine que je suis... La première phrase pose des images à partir de trois fois rien. Notre imagination complète. De ce point de vue, je trouve le texte intéressant.

Cependant, j'ai trouvé quelques maladresses, mais peut-être est-ce moi, seulement, qui les éprouve ?

Tout d'abord, j'ai trouvé les deux phrases qui constituent le premier paragraphe trop longues. J'aurais préféré quelque chose de plus percutant avec notamment des phrases plus courtes pour nous faire entrer dans cet univers des "clochettes des chèvres".

Ensuite, je vois bien l'effet recherché par la répétition de "Tout le jour", mais j'ai trouvé cela lourd, finalement, et notamment parce que les phrases sont longues.

En outre, j'ai eu le sentiment de lire des pléonasmes ici :
- "existence : vivre". Je sais que les deux termes ne sont pas tout à fait la même chose dans le sens employé, mais cela m'a paru lourd de les voir associés ici.
- "Mais cependant" : là aussi, je vois une répétition de sens de deux termes qui présentent une opposition. En fait, c'est la première fois que je vois cette expression, ne l'ayant même jamais entendue oralement. Je crois que c'est un peu comme quand on dit "voire même"... deux mots au lieu d'un qui devrait se suffire à lui-même.

Enfin, si je crois que le texte est perfectible, je termine par une note plus positive : l'ensemble m'a donné à réfléchir et à voir ces chèvres dépaysantes qui font du bien. J'ai aussi aimé le futur et sa tonalité dans le dernier paragraphe.

   Anonyme   
15/3/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Il y aurait beaucoup à dire sur ce texte aussi philosophique que poétique.
Sur le fond, bien sûr, car sur la forme je n’y entends pas grand-chose…c’est bien écrit, et tu as justifié des longueurs, un style maîtrisé quoi ; o)

D’abord je remarque un thème déjà présent dans ‘La boite de conserve’, les obstacles, ce qui encombre nos vies, à y réfléchir je me dis que les obstacles sont aussi nos meubles et comme nous sommes souvent sédentaires nous en avons besoin. Dis autrement je me demande ce que seraient nos vies sans ces attaches qui nous lient mais parfois nous relient. Ce que serait le vide de la "liberté" ? Flippant sûrement, mais vivifiant aussi peut-être.

Mais avec talent tu nous donnes à voir en regard de notre impatience et de notre pesanteur, un monde qui m’a fait me souvenir de ‘La légende des mille taureaux’ de Yachar Kemal, un livre que j’avais beaucoup aimé, livre emprunt d’une certaine nostalgie (enfin ce n’est pas le terme exact) pour la liberté des nomades détruite par le progrès de la civilisation moderne.

Ton texte a ce grand mérite à mes yeux de poser la question. Parfois je me prends à m’imaginer une vie nouvelle déliée de mes préoccupations quotidiennes, et sempiternelles, et j’entrevois de très loin ce que cela pourrait être…une vie de berger, je ne sais pas, une vie dépouillée laissant passer les rayons du soleil, ça pourrait ressembler à ça, oui.

À te relire.

Corbivan

   hersen   
15/3/2017

   silvieta   
17/3/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Attirée par le titre je me suis promenée sur ces alpages censés symboliser les chemins rocailleux de la vie.

Les poèmes en prose ne présentent aucune des contraintes imposées par la poésie classique, la néo classique ni celles que l'ont peut s'amuser à semer en poésie libre. On attend, pour le moins du poème en prose qu'il nous transporte dans un ailleurs évocateur.

Ce qui est appréciable dans un texte aussi court ( une quinzaine de lignes ) c'est que le lecteur finit bon an mal an par en venir à bout.

Pour ce qui est du pouvoir d'évocation poétique j'ai beaucoup apprécié la ligne un et un peu la ligne treize.
Pour le reste, je préfère Heidi.

   Queribus   
23/4/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour hersen,

J'ai beaucoup apprécié le thème mais, comme déjà dit par ailleurs, j'ai trouvé dommage que le texte soit emplis de lourdeurs et de faux effets littéraires; je suis persuadé qu'il gagnerait à être simplifié avec des phrases plus courtes mais plus percutantes et un texte final plus "ramassé" mais également plus percutant.

Bien à vous.

   FABIO   
25/9/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour

C'est un cours de philo cette poésie.
Beaucoup de choses a disséquer,toutefois si je parle que de la poésie et bien la fin est sonnante pleine d'espoir et d'images qui percutent,mais ce qui devance n'a pas grand intérêt poétique mais plus philosophique.

Merci Fabio

   luciole   
1/1/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Puisque l'humeur est à la fête et pour commémorer TON accueil vieux de deux ans déjà...

TROP CHOU

« Hersen ne pourra pas faire pis que ses chèvres »

Bêlent incessamment quelques esprits chagrins.

Envieux et jaloux que ces gens, je le crains…

Ils n’ont que l’ironie et le sarcasme aux lèvres.

Moi, c’est dans un état de délire et de fièvre

Et le pouls capricant que devant tel festin,

Je dévore, moineau vorace, le crottin

De ta prose qui sent... de très loin son orfèvre.

Ton Bic est si léger sur la feuille, si vif,

Qu'on croirait voir sauter dans les rocs du massif

Le rapide chamois ou l’isard indocile…

Sans blague ni pipeau, sans char ni baratin,

Si sur notre forum existe plus beau style,

Je veux bien, mon Hersen, me raser le bouc… teint.


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