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Poésie contemporaine
HTFelize : À flanc d'azur
 Publié le 04/12/18  -  10 commentaires  -  1960 caractères  -  109 lectures    Autres textes du même auteur

Poème interrogatif et subjectif sur le questionnement de l'âme, l'errance en amour, la beauté de l'égarement et la disposition à se perdre dans les méandres de l'ego.


À flanc d'azur



Chant I

J’ai déchiré l’azur de mes doigts ironiques,
Fuyant et sans répit, loin des brouillards tragiques ;
J’ai versé des larmes roseaux de mes envies,
Pour l’oubli idéal, au mépris de mon lit.

Avec l’intensité de tous mes noirs vertiges,
Mon ennui vaporeux a aimé mes vestiges,
Oh, brumes en lambeaux, qui font et défont, là
Basternes fortuites, si vides sous mes pas.

Le soleil blanchâtre s’éteint à l’horizon,
Et je cligne des yeux dans les cendres prisons,
Décembre m’appelle de toute sa splendeur,
Regarde à flanc d’azur pour ces pâles bonheurs !

Chant II

Mon âme loin de vous se déprime d’amour,
J’essuie, si impuissant, les larmes de mes jours,
Quand les livides nuits de mon corps atterré
S’enflamment dans le noir des abattues pensées.

Et vers qui me tourner ? Vers l’étang azurin !
Vaste vase d’ennui qui me fuit pour un rien.
Les déserts stériles de nos vieilles cités
Sont autant de remords aux yeux déjà fermés.

J’amasse des clichés dans mon cœur, dans mon âme,
Qui étouffent l’horreur vers un repos maussade,
Entre les noirs moutons d’éclaircies qui me blâment ;
Et où vont les hommes ? – mes futurs camarades !

Chant III

J’ai rêvé d’un ciel peint de sang et de matière,
Un soir, au crépuscule éméché de la vie,
Suis-je martyr qui vient à son trépas litière ?
Le silence est blessant à ces vents sans avis !

Du haut des falaises j’embrase sans faiblir
Les haillons cotonneux toisant les rouges toits ;
La révolte gronde, quelques éclairs plaisirs
D’un bleu métallique fendent l’azur sans voix !

L’art naturel sans fard éclaire de ses phares,
Mon corps gisant ici, – vie ou trépas ? pour plus ! –
De la peur au ventre, j’accoure dare-dare
Sur le trottoir mouillé me cacher d’angélus.


 
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   Gemini   
10/11/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
En découvrant l’exergue, on se dit (malgré l’accent sur ego) : diable ! un texte intellectuel ! En classique, de plus !
S’il ne faut pas trop longtemps à se rendre compte que la présentation en classique relève de l’erreur, il en faut à peine plus pour se rendre compte (au nombre de « je » et de « moi » « mes » « mon » « ma ») de la réalité de ces fameuses dispositions évoquées dans l’exergue.
Pour le lecteur, cela resserre les liens entre l’auteur et le narrateur.
J’ai trouvé dans certaines métaphores (doigts ironiques, larmes roseaux –à moins qu’il n’y ait une virgule ?) une recherche de profondeur qui contraste nettement avec des vers comme : « Mon âme loin de vous me déprime d’amour, », ou « De la peur au ventre j’accoure dare-dare ».
Je n’ai pas compris la découpe en trois chants, trouvant une continuité du propos dans chacun d’eux (peut-être pour mettre un peu d’ordre dans les idées ?)
Concernant ce propos, je ne vous cache pas qu’il me fut à peine compréhensible. On sent parfaitement le mal-être, mais votre quête de sens est si touffue qu’elle se répercute chez le lecteur qui finit par chercher le vôtre.
Il y a des mauvaises tournures : « J’essuie, si impuissant, silence blessant à (on ne blesse pas à), », des inversions regrettables : « livides nuits, abattues pensées, rouges toits », nombre d’images improbables : « basternes fortuites, étang azurin, j’embrase les haillons, » des rimes pour la rime, notamment la dernière (parce que l’angélus sonne seulement l’heure), et une ponctuation pas toujours juste.
Dans l’ensemble, on sent l’âme torturée d’un homme ? (martyr au masculin), introspectif qui pose des questions trop compliquées pour que les réponses soient simples. Ce ne doit pas être une vie bien agréable. Pour autant, on trouve des jeux de mots : « des noirs moutons qui blâment », « L’art sans fard éclaire de ses phares », et surtout les deux derniers vers qui laissent penser que tout n’est pas si noir.

   Provencao   
13/11/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"J’ai rêvé d’un ciel peint de sang et de matière,
Un soir, au crépuscule éméché de la vie,
Suis-je martyr qui vient à son trépas litière ?
Le silence est blessant à ces vents sans avis !"


Ce chant III est, je dois l'avouer, mon préféré par son style et surtout sa pensée où vous abordez vos rêves dans leur réalité concrète, enracinée dans la matière du monde.

"L’art naturel sans fard éclaire de ses phares,
Mon corps gisant ici, -vie ou trépas ? pour plus !-
De la peur au ventre, j’accoure dare-dare"

Belle rencontre avec vous-même, en ces vers...avec cette vision sur la rencontre la plus concrète avec vous-même.
Comme si vous vous ressaisissiez dans une dimension ouverte, qui vous transcende, et qui se déploie entre l'intime et "le trottoir mouillé"

C’est là, à mon sens, tout l’objet d’une poésie comme le questionnement; où la pensée entre dans la réflexion de l'égo, de l'âme...;et de ses affres.

   Miguel   
18/11/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Ce poème est tout sauf classique et ne saurait figurer dans cette section. L'ensemble est d'une tonalité un peu grandiloquente et d'une emphase où manque souvent la clarté.

   lucilius   
20/11/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Ce questionnement poétique n'est pas inintéressant, loin de là, mais il a déjà été tellement traité sous tous les aspects qu'il lui faut sortir du lot pour aimanter le regard du lecteur.
Les trois chants sont sans doute consacrés successivement au questionnement de l'âme, à l'errance en amour et la beauté de l'égarement ; pourtant je ne m'y retrouve pas, certains amalgames venant semer le trouble.
"Oh, brumes en lambeaux qui font et défont, là
Basternes fortuites, si vides sous mes pas".
Je n'arrive pas à décoder.

Je n'apprécie guère l'écriture de la dernière strophe que je trouve, elle aussi, très alambiquée.

   Gabrielle   
22/11/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un texte qui porte sur la notion de choix :" vie" ou "trépas" ?

Le Chant I, rattaché à la vie s'oppose au Chant II qui se rapporte au au trépas.

Le Chant III est une synthèse des deux précédents textes.

Le lecteur est amené doucement à la notion de choix qui est à faire entre les deux thèmes abordés.

Un texte intelligent qui amène une réflexion intéressante sur des questions existentielles.

   Anje   
4/12/2018
 a aimé ce texte 
Pas
En espace lecture, je me suis perdu dans les méandres de la compréhension et n'ai pas su commenter ce texte. Mon impression première est partagée. Mais à la relecture et avec l'aide de certains commentaires, je reste perdu.
On m'a fait remarquer que l'auteur devait être parcimonieux d'inversions. Je comprends mieux la pertinence du conseil en lisant ce poème. Il recèle de nombreuses inversions (pâles bonheurs, abattues pensées, rouges toits) qui alourdissent la lecture.
J'accoure ou j'accours ?

   papipoete   
4/12/2018
bonjour
Je vous avoue que je me suis approché à plusieurs reprises, de votre poème en espace lecture ; son écriture m'a, comme sa longueur, décontenancé et paraissant ce jour, je l'ai relu !
Votre verbiage m'égare, et je me perd dans vos vers !
J'imagine bien votre texte, chanté par un ménestrel, à la cour d'un seigneur, appuyant sur les E, tel " de mes envi/es " ...

   Anonyme   
4/12/2018
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
"L'art naturel sans fard éclaire de ses phares?"

Mais qu'est-ce donc ?Une version néo-mallarméenne, sèche, archi-sèche des chaussettes de l'archiduchesse ?

Mon ennui, tout vaporeux qu'il soit, n'a pas aimé ces ''vestiges'', ces ''clichés amassés'' dans le ''coeur'' et dans ''l'âme'', où les périssologies ''déserts stériles'', les inversions malvenues ''abattues pensées'', diverses maladresses syntaxiques alourdissent encore un texte hélas peu inspiré : je ne préjuge en rien de la sincérité de l'auteur, mais j'ai cherché vainement dans ce texte une idée qui témoignât d'une pensée originale ou même forte. C'est un collage précieux, maladroit, de fleurs trop empruntées à d'autres jardins. Sarclez en bref, binez donc si vous le pouvez, semez à ''pleines mains'' vos propres graines et non à ''pleins sacs'' celles des autres.

   Corto   
7/12/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Dans l'incipit "le questionnement de l'âme" me plaisait bien. Malheureusement par la suite j'ai eu du mal à trouver un questionnement.
Les images ne sont pas pertinentes: "mes doigts ironiques", "les cendres prisons", "son trépas litière" etc. ne m'évoquent rien et l'ennui se profile à mon horizon.
L'acharnement à faire des rimes n'arrange rien. Que penser de "envies" avec "lit" ou de "azurin" avec "rien".
Non merci.
A une autre fois peut-être ?

   Eki   
7/12/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Un joli titre clair pour une introspection aux tréfonds de l'âme, une réflexion sur la mélancolie qui déverse sa noirceur.

On ressent bien ce questionnement.

Vos larmes roseaux sont belles.

Un adjectif avant un nom peut devenir très pesant :
"abattus pensées "rouges toits"

Puis, il y a des tournures que je ne comprends pas ou qui ne me parlent pas probablement.

Ne lâchez pas la plume et soyez inspiré tout simplement !

Je reviendrai vous lire.


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