J'aime beaucoup ce qui est dit, le choix des mots, et déteste leur agencement. Pour moi, les vers très courts d'un ou deux mots hachent la lecture, empêchent ici l'ambiance de s'installer... Vraiment dommage à mon avis, car la première strophe, notamment, filerait une bonne claque comme j'aime si elle était disposée différemment !

Je suis assez circonspect sur l'aspect 'autobiographique' de ce poème : tout simplement parce qu'il est incompréhensible pour moi (ou alors l'auteur est quelqu'un d'incompréhensible, mais là...)
Il aurait peut-être fallu simplifier le propos, au lieu d'aller chercher des phrases si tordues qu'elles ne veulent plus rien dire ("du salon de mon cynisme broutaient en attendant l’anathème les cordes de ma lyre déréglées" ???)
Bref, un poème qui ne m'a pas convaincu et qui semble cacher la vacuité de son propos derrière des formulations pompeuses.

j'aime assez ce regard introspectif. j'aime surtout la simplicité et la manière dont l'oeil du lecteur est guidé de l'objectif parfois grossissant parfois presque déformant.

Non vraiment, il y a une véritable vision d'auteur éloignée d'un nombrilisme adolescent tant rabbaché.

Bonjour Illion,


Une fois n'est pas coutume, je suis allé lire ce qu'ont écrit les autres commenta/teurs/trice, car il ne m'était pas très facile de trouver un fil dans cette poésie.

Ben, il semble que l'anathème soit jeté sur les cordes de votre lyre, mais avec bienveillance dans l'ensemble.


Avez-vous changé de culture, et, passé le temps d'adaptation, seriez-vous redevenu le maître de vous-même dans ce code nouveau, mais dans le mal-être ?


Il y a de belles images même si elles sont douloureuses, de belles formulations. Et vous n'avez pas choisi n'importe quel maître ! Ne vous laissez pas prendre cependant aux ombres de la caverne...

Je ne le pense pas car je vois ici un fond riche et une pensée affirmée. Reste à la brider, à brider les mots...


Bonne continuation en tout cas ! Puisque vous avez la liberté dans vos bagages !

Bonjour Illion,

J'aime pas du tout la chute, les quatre derniers vers, Socrate et le cynisme qui me semblent très terre à terre par rapport au reste du poème. Il y a un découpage curieux, mais pas désagréable et parlant je trouve, ça donne un drôle de poème, anguleux de rythme et courbe d'images je dirais, c'est ça ou serein tourmenté, un contraste quoi, qui lui donne un ton de poésie libre à mon goût.

Dans 'incipit " texte autobiographique", le titre dit "Libre j'arrive", je ne suis ni avancé par l'un, pas plus par l'autre.

Tous ces mots, ne m'éclaire pas sur votre personnalité, mais ça je m'y attendais un peu, car il est bien difficile de parler de sa "petite personne", c'est un texte pour moi décevant, confus, sans intérêt. Le nombrilisme m'a toujours déplu. Voilà pour le fond.

Pour la forme, il y a un manque évident de ponctuation, pas très agréable non plus "et quand", aussi des retours à la ligne sans raison apparente, "spolié" - "la dîme" - "que (2fois)" - "quand est"