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Poésie libre
Janam : Confidences de tiroir [concours]
 Publié le 16/01/15  -  19 commentaires  -  1680 caractères  -  348 lectures    Autres textes du même auteur

Avec l'autorisation de Mademoiselle Lili.
Quand les dentelles se prennent à rêver…


Confidences de tiroir [concours]



Ce texte est une participation au concours n°18 : Le soutien-gorge de Mlle Lili (informations sur ce concours).





Il continue à rêver de dunes de sable
De mains savantes au creux des oyats
Quand l'océan pousse ses dentelles de vagues
Quand de pâles nuages élastiques
Envahissent l'âme
De promesses d'amour couleur chair
Pores impatients au seuil des doigts délicats

Il rêve l'émoi d'un abandon
Oh !
Laisser s'accomplir le rite délicieux
Offrir
Satin vibrant à la houle d'un cœur
Deux seins ourlés d'aréoles calmes
Sombres soleils de nuit
Cibles de toutes les tendresses

Avide de caresses
En plis de songes inavoués
Le soutien-gorge de Mademoiselle Lili
Rêve
Sage
Replié en papier de soi
Depuis toujours oublié dans sa boîte



___________________________________________
Ce texte a été publié avec un mot protégé par PTS.


 
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   Curwwod   
20/12/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est une bien jolie idée de prêter aux dentelles de mademoiselle Lili ces aspirations sensuelles aux caresses intimes. C'est exprimé avec bonheur à travers de jolies métaphores marines, ou liées au sable des dunes (formes et couleurs sensuelles...) où cette façon de voir le trouble amoureux comme un ciel incertain. Certes ces bonnets ouvragés eussent pu être enviables si leur jolie propriétaire (je l'imagine forcément ainsi...) n'avait pas la fâcheuse habitude d'oublier de les porter, quelle frustration. Mais après tout elle n'en a peut-être pas besoin ?

   Purana   
22/12/2014
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Un début merveilleux. Une introduction à ce qui va arriver sans aucune allusion à ce qui va suivre.
Le décor est posé et la scène décrite avec de belles images.
Le petit doute que j’avais sur la nature du protagoniste principal a disparu quand je suis arrivée à la fin de la première strophe.
C’est le soutien-gorge dans un rêve éveillé d’être touché par des mains amoureuses et dans la promesse de ce qui adviendra.
Le soutien-gorge rêveur est sûr de sa beauté et de la délicatesse de ses "dentelles" et des ses "élastiques", et il ignore les agrafes et balconnets qui pourraient encombrer ses rêves si doux.

La seconde strophe est dédiée au contenu du rêve du soutien-gorge. Une sensualité exprimée avec beaucoup de délicatesse et dont l’inexprimable beauté est dite par des images presque visibles.

Une très belle image : Satin vibrant à la houle d’un cœur

Une fin inattendue et très touchante. Je trouve que la puissance poétique de ce passage est troublante.
Le soutien-gorge est presque humanisé. Triste et avide de caresses, il rêve silencieusement ses rêves discrets.
"Replié en papier de soi" est délicieux et le dernier vers est un résumé triste des rêves inaboutis.

Bravo ! Tout y est, un bon rythme, les pauses sont placées au bon endroit, et de merveilleuses images.
L’approche de ce thème imposé est très originale, sensible et délicate : description de désirs humains et d’amour non comblé avec un soutien-gorge comme acteur principal.

Merci pour ce partage.

   Anonyme   
26/12/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Je suis assez mitigé sur cette poésie. J'aime bien l'idée - le soutien-gorge délaissé qui rêve de plages et d'amour - mais je suis moins convaincu par son traitement. Quelques expressions passent mal ("nuages élastiques", "Pores impatients") et le "{soi}" du tercet final me semble plus relever de l'artifice que porteur d'un sens.
L'ambiance est là pourtant, il n'aurait pas fallu grand chose pour que je sois réellement conquis.

   Anonyme   
27/12/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Les dunes comme des seins, les oyats qui les ponctuent, l'écume qui fait la dentelle, les nuages font l'élastique, et la chaire apparait et les pores de la peau prêts à recevoir la caresse des doigts. Sous le soutien-gorge, c'est une offrande. Peut-être inaccessible. Surprise finale, c'est le soutien-gorge qui rêve enfermé dans sa boite.

Très bien écrit, très fluide, peut-être une discussion sur le sens, ai-je compris ? Je ne crois pas. Où est Mlle Lili ?

   Lulu   
29/12/2014
 a aimé ce texte 
Passionnément
Magnifique ! Et je réagis à la première lecture de ce texte...

Ce que j'aime avant tout, c'est la tonalité de ce poème qui joue avec le lecteur ; le rythme y est pour quelque chose, mais pas seulement. Il y a les images elles-mêmes : "Sombres soleils de nuit / Cibles de toutes les tendresses", vraiment superbe ! Les images sont là, dans le rythme délicat du dévoilement. Des images de bord de mer avec ses dunes, l'on va progressivement vers la chair, la dentelle elle-même, jusqu'à ce soutien-gorge (mot dont il me semblait a priori qu'il était difficile d'intégrer dans un texte poétique) qui rêve en toute délicatesse de vivre au-delà de son repli.
Cela bourdonne de vie "Avide de caresses" / "Rêve"

La première strophe est vraiment sublime. Après avoir lu l'ensemble, on la relit différemment. "Le soutien-gorge de Mademoiselle Lili" est subtilement poétique.

Toutes mes félicitations à l'auteur, et bonne continuation.

   Bidis   
16/1/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai trouvé l'écriture superbe et puissantes les envolées poétiques. Il y a du souffle dans ces vers, et l'idée du sous-vêtement oublié et toujours dans sa boîte est excellente.

   Anonyme   
16/1/2015
Bonjour Janam

"Objets inanimé avez-vous donc une âme ?" interrogeait Lamartine

Dans ces vers libres, "harmonieux et poétiques", le soutien-gorge de Mademoiselle Lili répond "Oui !"

"Sage
Replié en papier de soi
Depuis toujours oublié dans sa boîte"

il en oublie sa fonction d'honnête sous-vêtement pour se laisser aller à des rêveries érotiques propres à lui attirer tous les suffrages

Merci et bravo.

   Robot   
16/1/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Oui, c'est un beau texte. La nostalgie du soutien gorge abandonné. Il songe à des émois passé. Ingrate Mlle Lili. D'ailleurs presque absente de ce texte, seulement suggérée en une ligne. Mais ici, je me prononce seulement sur le poème, pas sur le concours. Et j'aime ce texte. Un érotisme tout en nuance délicate.

   Michel64   
16/1/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Janam,

Vive la poèsie qui donne une âme aux objets.

J'ai globalement apprécié cette rêverie sortie d'une boîte.
Il y a de très belles images comme :
"Quand l'océan pousse ses dentelles de vagues"
"Satin vibrant à la houle d'un cœur"

Par contre j'ai eu un peu de mal avec l'élasticité des nuages.
De même "Deux seins ourlés d'aréoles calmes" me paraît être une erreur. Les mamelons sont ourlés (bordés) par les aréoles, mais pas les seins.

Au plaisir de vous relire.

Michel

   Francis   
16/1/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Du tiroir aux dunes oblongues, de la douceur et du rêve ! des vers délicats comme de la dentelle. Ils attribuent une âme à l'objet endormi dans son papier de soie.

   Pimpette   
17/1/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
"Avide de caresses
En plis de songes inavoués
Le soutien-gorge de Mademoiselle Lili
Rêve
Sage
Replié en papier de soi
Depuis toujours oublié dans sa boîte"

De belles trouvailles de vocabulaires

C'est cette dernière strophe qui m'a embarquée....ce retour improvisé à l'objet simple....à la réalité devenue poétique par une inspiration subtile...

je te reconnais ici Damy!

   papipoete   
16/1/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Janam; le soutien-gorge ennemi des féministes jadis, fut jeté au feu pour calmer l'ardeur des machos, mais cet écrin avec ses 2 diamants ne pouvait que réapparaître tant allaient vers lui des regards "bienveillants" d'explorateurs de "dunes".
Faire parler une lingerie est original, et ce satin en arrive à rêver; il n'a jamais connu à la peau de Lili, les doigts délicats, promesses d'attention amoureuse. Il espère encore pour ses 2 "protégés" qu'ils soient les cibles de toute tendresse.
Mais il attend, espère que Lili, ouvrant sa boîte un jour enfin, l'en déplie et le passe là où il rêve d'être depuis toujours.
Quelles belles images pour évoquer cet habit de dentelle, qui attendrirait celles même, qui le jetèrent aux flammes!

   Cristale   
16/1/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ambiance très romantique du début à la fin de ce poème où le joli sous-vêtement exprime avec mélancolie l'espoir "d'épouser" enfin les deux sublimes rondeurs de la jeune fille. L'on peut se demander pourquoi mademoiselle Lili l'a oublié dans sa boîte: jeune fille trop gâtée peut-être à qui rien ne convient, ou trop "in" qui préfère plutôt le lycra extensible que les satins et dentelles?
Quoi qu'il en soit j'aime l'écriture fluide et gracieuse de ces "confidences de tiroir" féeriques, j'aime un peu moins ces évocations : "les pores impatients" et "Deux seins ourlés d'aréoles calmes".
Mais l'ensemble ne manque pas de charme et d'originalité.

   Damy   
17/1/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je n'ai pas compris l'histoire du "mot protégé par PTS" ?
J'aime beaucoup la sensualité fine exprimée par la lingerie fine en bord de mer (c'est mon milieu dans lequel il m'est arrivé aussi de comparer les oyats au creux des dunes à... autre chose).
À ce propos, l'élément du monokini de Lili tient-il compagnie au haut dans le tiroir ? ;-)
Je suis solidaire !

J'aime beaucoup l'image des "sombres soleils de nuit".
Merci Janam.

   pieralun   
17/1/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Magnifique!!!
L'essence même de la poésie!

Le fond....., c'est une bonne idée finalement.
Tout le monde voyait ce soutien gorge beau mais mort sur une belle vivante, et toi tu l'as vu vivant et dans l'attente, l'espérance.

J'ai adoré le traitement!

Les deux premiers vers......il CONTINUE à rêver ....bravo!......." mains savantes au creux des oyats" un vers qui se suffit à lui même.
Vers 6 et 7.....les promesses couleur chair..., les pores impatients.

"Deux seins ourlés d'areoles calmes,
Sombres soleils de nuit
Cibles....." Absolument poétique!

En plis de songes inavoués, quelle image !!!
Les 3 petits vers de chute qui symbolisent la tristesse de l'oubli, l'étroitesse de la prison dorée.
Janam, je ne sais si vous êtes homme ou femme, mais vous m'avez bluffé!!!

   Pussicat   
17/1/2015
Bonjour Janam,
Je vais être franche. Je ne vous suis pas dans la totalité, je trouve le premier vers maladroit. J'aurais levé le verbe "continuer" pour laisser le lecteur dans le vague, dans la vague de "l'océan"... qui me laisse perplexe, encore une fois, pour ce qu'il charrie, ensuite :
"Quand de pâles nuages élastiques
Envahissent l'âme
De promesses d'amour couleur chair
Pores impatients au seuil des doigts délicats"
Là je m'arrête. "...pâles nuages élastiques Envahissent l'âme...", pas possible. Euh, juste pas possible, dans ma tête.
En revanche... oui, je n'ai pas terminé ! j'apprécie particulièrement la fin de votre texte, et sa chute, formidable.

Le texte aurait pu commencé dès : " Il rêve l'émoi d'un abandon..."
J'aime !
A bientôt de vous lire

   Janam   
18/1/2015

   Anonyme   
28/12/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Là, encore un texte "délicieux", à tout point de vue. C'est amené avec beaucoup d'habileté, votre plume est talentueuse.

D'entrée les mots s'étalent avec élégance, sous ce "il", très persuasif, très éloquent en douce nuance :

" Il continue à rêver de dunes de sable
De mains savantes au creux des oyats
Quand l'océan pousse ses dentelles de vagues
Quand de pâles nuages élastiques
Envahissent l'âme
De promesses d'amour couleur chair
Pores impatients au seuil des doigts délicats "

Puis vient la deuxième strophe, un "il" plus expressif, qui dévoile son "rêve" le plus secret :

" Il rêve l'émoi d'un abandon
Oh !
Laisser s'accomplir le rite délicieux
Offrir
Satin vibrant à la houle d'un cœur
Deux seins ourlés d'aréoles calmes
Sombres soleils de nuit
Cibles de toutes les tendresses "

Enfin, l'objet délivre son "surprenant" état-d'âme, l'inavouable :

"Avide de caresses
En plis de songes inavoués
Le soutien-gorge de Mademoiselle Lili
Rêve

Et ce j'ai aimé par-dessus tout, c'est :

"Sage
Replié en papier de soi
Depuis toujours oublié dans sa boîte"

C'est magistral, que peut-on dire de plus. Je raffole de vos écrits, ils sont si pertinents.

   Anonyme   
27/9/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Un moment de sensualité mélancolique
Qui déroule une tendre musique;
Les images aux couleurs d'aquarelle
Dressent un espiègle parallèle
Entre le lieu du tendre délit
Et les fantasmes de Mlle Lili
Symbolisée par un chiffon de soie
Replié dans sa métaphore de soi.


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