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Provencao
30/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Jcfra
"Ne pas fuir d’une enfance au temps qui reste à vivre ; vieillir sage et paisible aux belles heures de ce temps… espérer d’infini, en sondant au plus près les détails de sa vie." Ce passage est mon préféré où cet intime, ce fond du fond ou ce fond sans fond, cette essence presque secrète de chacun de nous, de notre enfance même ne s'efface pas pour autant. Elle reste et affecte d’autre formes, d’autres âges, que nous ne démélons pas encore. Belle réflexion. Au plaisir de vous lire, Cordialement |
Cyrill
30/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'ai été pris par la cadence de cette prose, qui est construite majoritairement en hexasyllabes parlés. Elle se prête à l'oralité, il y a des accents de litanie. Les trois premiers paragraphes sonnent comme des coups de semonce adressés à la trinité âme - cœur - esprit.
Viennent ensuite les questions existentielles, puis des réponses se profilent comme un chemin nécessaire à ce voyage initiatique qui aura semble-t-il pris le temps d'une vie. Le "Je" intervient à la toute fin. C'est mon bémol à ce poème. Le choix de phrases nominales ou avec verbe à l'infinitif sont à mon avis un obstacle pour entrer en empathie avec le dilemme du locuteur, cheminer avec lui. Certes, je devrais me sentir intégré à "nos imaginaires", "nos vestiges"... mais ça ne fonctionne pas tout à fait, je reste rétif à ce discours qui se veut englobant. Merci pour la lecture. |