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Poésie libre
ALDO : Tresse
 Publié le 01/07/25  -  4 commentaires  -  1075 caractères  -  113 lectures    Autres textes du même auteur

Olbia, Olbia, Olbia…


Tresse



I


Le matin
s’ouvre à même le poème,

un portail rongé de mer,

une fille lancée comme une pierre
n’oppose plus ses ricochets à l’eau profonde.



Consentir est une plage,
elle court entre ses deux maisons

et les vagues venues de toujours
lui font le don

de vagues et de détritus.

Mourir n’est à ce rythme
qu’un peu de sel sur la joue,

ce qui console

ce qui tue.



II


Tout rythme n'est qu'une tristesse qui danse,

et dans tout ce qui respire
une fille longe de brillants miroirs,

une tresse
dans le soleil

hésite

et lentement progresse vers le soir

couleur de rouille.



III


Plus rien n’oppose la lampe à l’étoile
dans la chambre aux deux sommeils.


La nuit est une huile

du large venue
recouvrir son amante


et c’est à même le poème.


 
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   Luz   
1/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour ALDO,

Il faut lire plusieurs fois ce poème pour s’accorder à lui. Il y a de la magie, de la danse, de la lumière, du bonheur, du rythme.
Je ne sais trop comment expliquer, chaque strophe est comme une vague entre matin et nuit : « les vagues venues de toujours », « La nuit est une huile... »
Ce poème est magnifique.

   Dimou   
1/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Aldo

Un poème à l'image de votre production, aéré, immédiatement soluble pour l'esprit, des petites trouvailles envoutantes ça et là.

Cela s'apparente à une lune de miel peut-être ?

Un poème qui vous saisi sans vous brusquer.

Bravo. Belle soirée à vous.

   Eskisse   
1/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Le mystère est là plié dans les distiques. Le poème est construit comme un miroir offert. A qui ? Au lecteur ?

Deux fois le verbe "oppose", une fois pour dire le renoncement à l'action, une fois pour dire la fusion et la gémellité.
deux maisons
deux sommeils

J'aime beaucoup :
"une fille lancée comme une pierre
n’oppose plus ses ricochets à l’eau profonde."

La fille est décrite par ce renoncement à une action, désormais abolie. On ne sait rien, on ne sait pas son identité, on sait juste qu'elle est une fille de la mer.

Des sortes de maximes ou définitions toujours très douces parsèment le poème.
La tresse au centre du miroir garde son mystère.

   BlaseSaintLuc   
2/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
J'ai pris un miroir, je l'ai tourné vers le ciel, puis vers la mer, puis vers moi, puis j'ai lu le poème, trois fois, j'ai senti des grains de sable, le sel, le camphre ...

J'ai ressenti la musique. (he oui)
La poésie , son flux , son reflux, sa vague.


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