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Poésie en prose
Dimou : Néologique des ombres
 Publié le 02/07/25  -  4 commentaires  -  1394 caractères  -  47 lectures    Autres textes du même auteur

Siècles, ô siècles !


Néologique des ombres



Soif, qu’en raconterai-je ? que la nuit est le jour.

Lambeaux choisis :

Les reflets de l’œil aux cratères ont force à faire ; dans mes réveils aux gigantiques absorptions, tout feu de meurtrier, pointes de l'affliction affûtées à sang, là où même sera tremblant l'éternel, tranchent des crevasses. Je plonge les aiguilles, éteins le vivace, en morvant sur la temporalité, pressant çà et las les putréfaits, aux flux du cou de ces complices de l’éphémère. L'aubée est toujours fraîche du nectar des gorges.

Soif !

Des années durant, ô siècles, dans leurs prémices turpides de basses-cours aux buildings, auront drainé mon éclat des nuits et encore des nuits, et, tendant quelque poisseuse transmission, professionnel de l’infectieux, sans trop pâtir ou pester j'ai crispé mes lames à la sueur de leurs pieux, rendu tant au tissu de la chair et fait de tant de ces charitables pourceaux mes frères de drame ! J'appris, au bras des styges, les faux-partants, riant à la face de la cause diurne, ne rognant sur la dent ni au malheur la faveur, ni au parmi, la puanteur.

Qu'on m’irréalise, l’ange infernal ; mes aiguilles relièrent la bonne veine.

Soif étanchée.

Profession, vampire.


________________________________________________
Ce texte a été publié avec plusieurs mots protégés par PTS.


 
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   Cyrill   
27/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Un excellent CV ! J’embauche direct et sans période d’essai pour ce qui me concerne. Les néologismes claquent bien dans la prose, ils sont évocateurs. Il y a du rythme sur la portée, de l’éloquence et du savoir présenter. Sur ma page/écran, c’est parfait.
C’est un langage qui passe en dessous des radars. Je reçois dans les ondes courtes, sans analyse mais 5/5 pour l’émotion poétique.
«professionnel de l’infectieux » : des références, svp ?! 

   Provencao   
2/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Dimou,

J'aime beaucoup ce tempo, cette cadence, qui sont une forme préludée, fugitive, convertible ; une écriture sans immobilité ni exigence naturelle et résultant d’un rythme toujours sujet à changer...un vocabulaire défini comme un délire presque boitillant.

Très admirative de votre imagination, et de votre écriture.
Au plaisir de vous lire,
Cordialement

   papipoete   
2/7/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour Dimou
" Mon passe-temps et ce qui me fait vivre ", est de paraitre la nuit, alors que tout âme dort, venir en quelque morgue ou cercueil enfoncer mes canines dans la chair fraîche voire même plus fraiche...
Et je me repais à ce cou d'homme, de femme, de l'enfant, alors que son sang pénètre en moi, avide assoiffé ; je suis le Vampire !
NB Dracula ( avec Christofer Lee ) m'en fit faire des cauchemars, d'avoir eu cette bonne d'idée, d'entrer dans la salle de cinéma ; brrrr je le vois encore !
Je ne te cacherai pas que ton vocabulaire aux mots savants, m'a quelque peu dérouté, mais comme pour tes dessins " abstract " tu dois les manier avec maestria, et peut-être parles-tu même ainsi ? ( gigantique, styges... ) alors que tu traces tes lignes...
Je rigole !
mais voilà un métier qui ne doit pas craindre la crise, avec ces millions de morts ça et là ? mais ce suceur de sans est bien difficile, " las des putréfaits " ; le corbeau est moins regardant, alors qu'aux champs de bataille, ou non loin d'une charogne il se régale !
je me demande si Dracula n'existe plus, Emile Louis, Fourniret, Haulme...
le côté croquignolesque de ta fable me faisant sourire, je la lis jusqu'aéu bout !

   BlaseSaintLuc   
2/7/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
J'aime bien la chute, elle éclaire sur le reste, hélas cela vient à la fin ...
Mais la relecture est du (cou) intéressante, ceci dit, même si le style affirmé et inimitable de l'auteur nous ravis,
le poétique bien que présent, ne s'affirme pas, laissant plus de place au drama et à l'hemoglo/spyché .


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