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Poésie libre
JeanMarc : Et si on n’avait plus rien à se dire...
 Publié le 19/02/17  -  13 commentaires  -  1323 caractères  -  196 lectures    Autres textes du même auteur

Envie d'écrire un texte en pensant à mon amie Eoline… J'ai pensé à elle en écrivant ceci.


Et si on n’avait plus rien à se dire...



Et si on n'avait plus rien à se dire…
Seulement le temps d'ouvrir la fenêtre au chat…
Qui a pris son temps pour traverser la pièce et même y laisser son odeur…
Sortir pour aller chasser des souris le long d'une gouttière qui fait un peu de bruit…
Histoire de montrer qu'il est bien là, le temps d'effacer un silence, celui qui arriverait trop vite…
Si on n'avait plus rien à se dire…
Il est assis dans la gouttière, et regarde les passants d'en bas, 2 étages plus bas, il aime ça le chat
Et puis, il voit un chien qui n'aime pas le voir d'en haut… lui, il s'en fout, personne viendra le déranger…
Sauf que le chat n'a rien pour allécher le chien, juste un regard de dédain teinté de défiance, et le chien passe son chemin…
Et puis, il s'amuse à regarder les passants, cette vieille dame qui a du mal à marcher, cet enfant inconscient des dangers de la route, ce couple qui se tient la main comme au premier jour…
Fier en haut de sa gouttière, il se met à miauler de plaisir en se disant bien plus malin que ce chien…
Tout l'intrigue et en même temps rien ne le déstabilise…
Comment peux-tu déjà imaginer qu'on n'ait plus rien à se dire
Quand on peut délirer même sur un chat
Et si on n'avait plus rien à se dire…
Le jour où le chat ne sera plus là…


 
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   dom1   
2/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce texte me rappelle un film de Pagnol: la femme du boulanger.

je pense que vous aurez intérêt, pour donner plus de consistance à votre écrit, de parler d'une chatte et, à travers elle, de nous parler de l'absente ou de celle à qui on a plus rien à dire.
Votre texte est à deux doigts de dire...

domi

   Robot   
19/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un récit poétique, plutôt qu'une fable je lui trouve le style d'une parabole dans laquelle je reconnais une réflexion assez fine.

   papipoete   
19/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour JeanMarc,
Aujourd'hui, on a encore quelque chose à se dire, puisque notre chat traverse l'appartement << il est beau, hein ? >> on se parle !
NB plus de conversations, plus d'enfants à bénir ou bannir, reste le chat sujet vivant de nos dialogues . Mais, que vienne à mourir le chat, ne plus mot dire et finir par se maudire ...
Je trouve que le chat dans sa gouttière est bien bavard ; songe-t-il au moins à ses maîtres ?

   Brume   
19/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour JeanMarc,

Parler du chat comme on parle de la pluie et du beau temps quand on a rien à se dire.
Le mal-être d'un couple en filigrane est abordé entre les lignes, avec finesse et pudeur.
Tout est suggéré, une union qui semble se désagréger, mais le chat symbolise le déni.

Mais la vie ordinaire de ce chat est très intéressant, une belle diversion.

Le déni, la principale émotion qui se dégage de votre poème, c'est si rare et c'est bien fait.

Le rythme est doux. Par contre vous avez abusé des points de suspensions. Pourtant la narration souligne bien les non-dits, c'est suffisant.

   Pouet   
19/2/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Bjr,

Première impression: les points de suspension à chaque ligne ou presque n'apportent pas grand chose, voire sont agaçants.

Passer par le prisme de l'animal de compagnie pour évoquer le silence qui s'instaure dans un couple est une bonne idée.

Sur la forme, je regrette pour ma part les nombreuses répétitions et ce qui pourrait passer pour un manque de recherche concernant certaines tournures.

Autant le fond me plaît bien - la manière de l'aborder - autant la forme ne me transcende pas.

Il me semble que le texte mériterait d'être repris afin de gommer certaines répétitions et de placer quelques formulations plus originales.

Cordialement.

   Anonyme   
19/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
L'idée est intéressante. Plutôt s'attarder aux périgrinations du chat puisque on ne voit " plus rien à se dire."
"Histoire de montrer qu'il est bien là, le temps d'effacer un silence, celui qui arriverait trop vite… "

   vendularge   
19/2/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Le fond est intéressant, je veux dire que l'idée est intéressante, le point de vue narratif est original.

La forme quant à elle, me séduis beaucoup moins et mon ignorance en terme de "poésie" n'y est pour rien, on a quand même un peu l'impression d'un "premier jet" posé là qui demanderait à être restructuré.

Je vois que c'est un premier texte publié ici, à vous relire donc avec plaisir

Voilà mon sentiment, merci du partage

vendularge

   Anonyme   
19/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je salue l'originalité de ce poème en vers libres dont j'ai justement apprécié la liberté d'expression. Le titre est déjà une poésie en soi et j'ai pris un certain plaisir à me fondre dans les pensées de ce chat qui observe de la gouttière les va-et-viens des passants indifférents à sa présence, à part ce chien qui sait qu'il ne pourra pas l'attraper et qui préfère continuer son chemin comme si de rien n'était.

Tant que le chat est là, on n'a sûrement quelque chose à se dire, mais lorsque celui-ci ne sera plus, en sera-t-il toujours ainsi ? C'est moins sûr...

J'ai vraiment aimé la façon dont le sujet est traité ; au lieu d'une joute verbale entre les deux protagonistes, le questionnement s'effectue à travers l'un des protagonistes par le biais de l'observation du chat, sans que l'autre n'apparaisse une seule fois. Je trouve ça épatant et vous remercie pour ce bon moment de lecture.

Wall-E

   Tadiou   
19/2/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Petites confidences tristes mais dites tristement et platement à mon goût, sans charme. L'appel au chat reste vain. Comme l'appel au chien, à la vieille dame, à l'enfant....

Hélas! Rien de plus à dire que je n'ai malheureusement pas beaucoup apprécié. Pas d'émotions suscitées.

Désolé. Une autre fois peut-être...

Tadiou

   Anonyme   
20/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Il y a dans ce texte tous les éléments voulus pour composer un texte intéressant. je crois qu'il suffirait de le reprendre pour lui donner le souffle qui lui manque.
Tout est plat. Il conviendrait de choquer un peu les idées entre elles comme des plaques tectoniques pour donner de l'intérêt à cette lecture.
Le sujet est tel que je l'aime, il décrit trois fois rien mais lorsqu'on décide de dire trois fois rien il ne faut pas mégoter sur la part de créativité nécessaire pour donner à ce trois fois rien un petit air intéressant.

   Anonyme   
21/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

j’ai bien aimé ce petit poème, certes gentillet, mais qui évoque une réalité bien plus profonde qu’il n’y paraît peut-être de prime abord. Car qui n’a pas ressenti que les choses ou des tiers finissent par être les traits-d’union entre ceux qui un jour ont été en prise plus directe l’un avec l’autre…

Cette sorte d’apaisement, qui peut-être finira par une extinction des feux, du feu, est bien rendu par votre texte qui m’a beaucoup plu dans sa simplicité un peu résignée mais combien réaliste.

Par exemple, combien de couples se séparent un peu après que les enfants aient quitté le foyer...ici c’est un chat qui fait durer encore un peu le lien.

En résumé, un texte simplement écrit pour dire quelque chose de vrai, avec un petit air de ballade...je trouve(sans doute à cause du chat).

A vous relire

   jfmoods   
23/2/2017
Le seul véritable préalable à la lecture d'un poème (préalable qui n'est pas forcément facile à mettre en oeuvre), c'est l'étonnement. Lire un poème, c'est, d'abord et avant tout, s'étonner. C'est se laisser envahir par un questionnement, accueillir du mieux possible l'originalité d'un texte, en accepter le flux, tâcher de s'immerger dans le fleuve des mots. Alors, peut-être, une petite musique se lèvera. Alors, peut-être, l'aventure pourra vraiment commencer.

Je suis là, devant un texte inconnu que je viens de lire une première fois. J'écoute. C'est confus, ça parle tout bas. Pourquoi ? Parce que le locuteur s'efface ? Parce que l'on perçoit que tout (ou presque) passe par un jeu subtil de délégation ? Oui, sans doute. Et puis, alors que je commence à prendre doucement pied dans le texte, l'expression déboule, banale, évidente : "s'entendre comme chien et chat". C'est peut-être cela le plus beau moment pour un lecteur : celui où s'ouvre, là, à portée de main, une petite fenêtre par laquelle vous allez, en quelque sorte, accéder au contrebas du poème à gravir. Voyons cela de plus près... Quatre "on", un "tu" : la récolte des pronoms personnels est bien maigre en effet. Basculons alors de l'autre côté, celui des animaux, puisque le poète a choisi de ne rien confier directement, de nous faire voir le monde sous cet angle-là. Suivons-le ! Observons d'abord la répartition des rôles... Le mot "chat" apparaît cinq fois, le mot "chien" seulement quatre fois. D'autres indices ? La position en hauteur ? Certainement. Sinon ? Un élément quelconque qui marquerait l'importance de l'animal ? Oui, le pronom cataphorique ("il aime ça le chat") et le pronom anaphorique ("lui, il s'en fout"). Bon... Ces éléments confirment que le chat est bien la figure centrale du poème.

L'image du couple, présente de manière allusive dans le titre ("Et si on n'avait plus rien à se dire…"), revient trois fois dans le texte, comme un leitmotiv, un refrain lancinant qui anticiperait une séparation prochaine. Une séparation envisagée par qui, au fait ? Par l'Autre ("Comment peux-tu déjà imaginer qu'on n'ait plus rien à se dire"). Le leitmotiv ne serait donc que le ressassement, que la projection du regard de l'Autre sur l'avenir du couple... Au passage, l'adverbe "déjà" manifeste clairement que le couple s'est formé il y a peu, qu'il n'a donc pas encore atteint son stade de maturité.

Bon... Revenons à notre bestiaire... "S'entendre comme chien et chat". Qui est le chat dans le couple ? Et qui est le chien ? Voilà la question. Femme-chat / homme-chien semble l'hypothèse la plus vraisemblable. Comment nous apparaît le chat ? Le portrait moral est assorti de connotations négatives. Le chat adopte un comportement méprisant face au monde qui l'entoure ("un regard de dédain teinté de méfiance", "Fier en haut de sa gouttière", comparatif de supériorité : "en se disant bien plus malin") et qu'il considère de loin. Il se tient à distance des choses, à distance du sol car il chérit sa tranquillité ("il s'en fout, personne viendra le déranger"). Le chien, lui, est dans le monde, sur le sol. Il n'aime visiblement pas jouer le même jeu ridicule que le chat ("un chien qui n'aime pas le voir d'en haut", "n'a rien pour allécher le chien", "le chien passe son chemin"). Tout se joue donc à cette aune-là, au fait de se coltiner le réel (ou pas). Devant tous les spectacles de la vie, devant tous les âges de la vie, le chat se situe hors du partage, hors de la compassion, hors de l'empathie ("puis, il s'amuse à regarder les passants, cette vieille dame qui a du mal à marcher, cet enfant inconscient des dangers de la route"). Il demeure un observateur froid, distant, insensible. Un paradoxe attire immanquablement l'attention ("Tout l'intrigue et en même temps rien ne le déstabilise…"). La curiosité est bien là, mais elle se heurte sans cesse au même mur infranchissable. Ce mur, c'est la carapace de protection. Avoir des projets à deux, c'est, aussi, prendre le risque d'échouer et d'en souffrir. On comprend mieux, alors, le regard du chat sur "ce couple qui se tient la main comme au premier jour". "Ces deux-là sont des idiots", se dit-il sans doute. "Ils ne savent pas ce qui les attend !". N'avoir plus rien à se dire, c'est la manière la plus simple et la plus radicale d'arrêter une histoire sans doute très prometteuse. C'est la tuer d'avance dans l'oeuf. C'est aussi, forcément, passer à côté des moments les plus forts, les plus précieux de la vie. Comme le signale démesurément le poème, l'avenir du couple s'écrit désormais avec des points de suspension.

Merci pour ce partage !

   Proseuse   
25/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir JeanMarc,

Et le chat a bon dos quand le désamour à mal au coeur !
Un constat bien amer du vide qui remplit la vie de deux anciens amoureux ! triste et parfois inévitable !
Joliment dit , merci JeanMarc


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