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Poésie libre
jensairien : Comptine pour les adultes de passage
 Publié le 28/10/07  -  8 commentaires  -  825 caractères  -  128 lectures    Autres textes du même auteur

Un petit poème bien drôle au fond.


Comptine pour les adultes de passage



L’homme
Creusait un trou
L’homme
Creusait

Personne ne le connaissait
D’où venait-il ?
Qui était-il ?
Où allait-il ?
Personne ne le savait

Il était venu avec son balluchon
Sa pelle
Il s’était installé au bord du chemin
Et quand il ne mangeait pas
Quand il ne tendait pas la main
Quand il ne dormait pas
Il creusait
Il creusait un grand
Un grand trou

Il creusa pendant plusieurs années
Il creusa sa vie durant
On ne faisait plus attention à lui
On ne le voyait plus
Et quand on lui jetait une pièce
On l’entendait tomber en ricochets

Il est mort au fond de son trou
Vieux, vieux seul, abandonné
Il avait sa vie durant creusé
C’était un fou
Mais est-ce bien tout ?


 
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   nico84   
17/12/2007
 a aimé ce texte 
Bien
Je pensais n'être qu'au début et la fin déja arrivait ...
Je n'ai pas bien compris le pourquoi du poéme, il y a l'intrigue et puis paf la fin.

La forme n'est pas mauvaise par contre, peut être n'ai je pas assez cerné le fond...

Modification 17 décembre: je pense que je comprends peu à peu le pourquoi du poéme, et puisque j'y retourne et que je m'en rapelle, il a forcement une certaine qualité :p

   clementine   
28/10/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce soir ,je suis pessimiste mais il me semble que c'est peut-être juste ce que nous faisons tous sans nous en rendre compte tout au long de notre vie ,nous creusons inlassablement et sans trêve
notre propre trou ?

   Bidis   
28/10/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce poème devrait être utilisé par les fabricants de Prozac ou de Xanax pour mieux écouler leurs produits...

   bernalot   
29/10/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
on se demande si c'est lui le fou ?
a force de lire ce poème, j'y découvre à chaque fois une facette supplémentaire. Ce trou est si symbolique !

   Anonyme   
30/10/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Il y a du rythme dans ce poème. Il y a aussi ce questionnement philosophique "la vie a t'elle un sens"? Dans ce poème on répond "non"

   Anonyme   
16/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La chanson " Pauvre Martin" de Brassens fait écho à ton poême: solitude, travail acharné, indifférence générale...pourquoi ?

   Raoul   
29/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème qui a du fond (ok je sors)
J'aime beaucoup, le jeux des inflexions, des répétitions, des glissements…
Sur l'absurdité têtue de la vie, c'est un texte ionesquien qui fonctionne de bout en bout, ne tombe jamais dans le désespéré, a son fonctionnement propre jusque dans la question narquoise du dernier vers.
Merci pour cette lecture.

   LEVENARD   
28/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Je trouve cela pas mal, sauf que, je ne vois pas comment le considérer comme une comptine.

Les allitérations manquent, aucun rythme musical tendant à la ritournelle ne s'impose.

Dommage. On sent bien que tout devrait tourner autour du trou, autour du "ou", mais il en manque !

Par exemple, au lieu de :
Il creusait
Il creusait un grand
Un grand trou

on aurait pu ( dû ?) avoir
Il creusait
Il creusait un trou
Un grand trou

J'ajoute que cet aspect me semble d'autant plus essentiel que l'on termine en apothéose sur
C'était un fou
Mais est-ce bien tout ?


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