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Poésie néo-classique
Jeser : 1925, Le bistrot des amis
 Publié le 19/07/07  -  5 commentaires  -  1206 caractères  -  55 lectures    Autres textes du même auteur

Acrostiche dateur montrant les qualités d'un petit bistro familial et de sa patronne, Christine...


1925, Le bistrot des amis



Merci, fidèle ami, d’être près du comptoir.
Il faut lever ton verre, en chantant, et le boire.
La bonne libation qu’on descend près du zinc,

N’est offerte, à coup sûr, qu’au 1925.
En quoi donc, dites-moi, pourrait bien différer,
Un « Cadet » soutiré dans un autre café ?
Foi de nous, répondent les buveurs, de concert :

C’est ici, non ailleurs, que Christine nous sert.
En tous cas, l’amateur d’une bonne boisson,
Ne prétend pas trouver, mieux tiré, son canon.
Tant de dextérité dans la présentation

Vous rend heureux et fier de… payer l’addition.
Il arrive parfois qu’un tournoi de belote
Nous fournit l’occasion de prendre une culotte.
Gagner n’est pas aisé, car quatre fois ce soir
Tes plombs ont déserté, nous plongeant dans le noir.

C’est aussi sur tes bancs que nous avons goûtés,
Insatiables gourmets, tes crêpes, ton café.
Nous ne quitterons pas cet endroit idyllique
Qui sait nous rendre heureux sans nous rendre… alcooliques


 
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   Athanor   
21/7/2007
 a aimé ce texte 
Bien
Bien distrayant ce poème qui loue l'ambiance des troquets de bonne philosophie.
Quelques passages me rappellent lorsque j'étais apprenti serveur (je ne raconte pas d'histoire).
Le jeu des mots est très coulant comme un "capot" de belote et on imagine aisément les lieux.
Cependant, il me manque une chose pour que je sois comblé. Pourquoi 1925 ? Je ne ressens pas l'atmosphère de cette époque (tenant compte de ce que je connais de celle-ci...) D'ailleurs, y a-t-il un rapport ?

   Cyberalx   
22/7/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Athanor, je crois que 1925, c'est le nom du troquet : Ni plus, ni moins.

Ah si, plus ! En additionnant la première lettre de chaque phrase : On obtient Mille neuf cent vingt cinq.

J'ai bien aimé, ça m'a aussi rappelé mon apprentissage et un bon paquet d'années.

   kicks   
3/8/2007
Le 1925 est bien le nom du café ! Et pour vous répondre, cher Monsieur, même si ce café date des années '80, on pourait y sentir malgré tout l'ambiance d'un début de siècle où on aurait pu s'éclairer à la bougie tant l'installation électrique y était précaire... Et c'est Christine ! qui le dit...
Bravo papa !

   Anonyme   
10/3/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Ce texte m'a rappelé un autre endroit, ayant cette ambiance, elle s'appelait Jeannette, nous aimions nous retrouver dans son bistrot surtout le dimanche après-midi, elle nous choyait, et comme vous elle nous faisait des crêpes, des gâteaux qu'elle partageait avec nous autour d'un café. Un jour nous sommes arrivés, la porte était close, sans explication, on apprendra plus tard ses problèmes importants de santé. Comme elle nous a manqué, on errait comme des âmes en peine, nous n'avons jamais retrouvé un tel endroit.

Votre poème reflète bien ce que l'on trouve dans ces endroits, cette chaleur humaine, bien sûr l'alcool n'était pour nous pas trop de mise, elle était comme une mère, elle veillait attentivement à notre bien-être, il lui est arrivé de nous sermonner.

Bel acrostiche, écrit plaisant à lire et à relire, tant par le fond que par la forme.

   Boutet   
26/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Sympathique acrostiche intéressant qui fait revivre le temps d'une lecture ces bistrots d'antan dont certains subsistent encore . L'ambiance est bien rendue
Boutet


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