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Poésie néo-classique
Jlem : Frontières
 Publié le 11/09/11  -  8 commentaires  -  1134 caractères  -  127 lectures    Autres textes du même auteur

Au hasard des cultures... humanisme controversé.


Frontières



Lorsque le jour se tait, quand la ville s’endort,
La paisible splendeur des intimes lumières
Rappelle à mon esprit l’amour des nuits premières…
Et combien j’eus bercé l’espoir qui me fait tort.

Je vous sais, chère amie, aux tourments d’une guerre
De celles qui font vivre avec les maux du cœur,
Et je vois dans vos yeux quelque unique candeur
Quand nous parlons aussi des passions de naguère.

Alors ! Qu’avons-nous fait pour jeter à nos pieds
Les frémissantes joies ? Ô larmes solidaires !
Que marchant nous versons dessous les lampadaires,
Devons-nous donc mentir et mourir répudiés ?

Devons-nous châtier l’âme et la rendre servile
À l’ancienne coutume ! En laquelle il n’est point
De respect ou d’honneur à desserrer le poing ?
Regardez aujourd’hui le bonheur de la Ville…

Elle porte en son sein des familles sans peurs
Avec des enfants nés de soleil et de pluies.
Ainsi l’aube rapporte aux vies épanouies
Sa beauté véritable ! Au lieu d’avis trompeurs…




Joey – 14-08-2011


 
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   Anonyme   
24/8/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Dans la première strophe, j’ai trouvé surprenant l’emploi du passé antérieur au vers 4. C’est peut-être juste, mais j’ai du mal à voir comment. La deuxième strophe indique un langage précieux. Peut-être trop sur le « quelque unique », mais la fluidité est là. Ne manque-t-il pas de virgule à la fin du vers 5 ? J’ai bien aimé l’entrée en matière de la troisième strophe : « Alors ! » qui redonne vigueur au texte. Par contre, le « dessous » des lampadaires me semble mal employé. (à mon sens, dessous le lampadaire, c’est sous la terre)
Pour le fond, j’ai eu du mal à faire un lien entre le préambule, le titre et le texte. Certaines métaphores m’ont échappé « lampadaires, Ville » et plusieurs points me sont encore obscurs : « Devons-nous donc mentir et mourir répudiés ? » qui me semble être la phrase clé du texte. Mais répudiés par qui ? Moins que la frontière, ce sont les deux entités qui la forment que je ne devine pas. Plus loin, on trouve « à l’ancienne coutume » qui pourrait éclairer sur la culture, mais qui, hélas, n’est pas plus explicatif.
Il reste toutefois l’impression que le sujet doit s’appuyer sur l’actualité, et, au final, le seul ressenti qui surnage reste celui de la migration, en prenant « Ville » dans son sens strict. Mais en ce cas, le ton employé me semble inapproprié (bien que le choix de partir ou rester peut être cornélien), et le point de vue final très incertain.
C’est dommage parce qu’on sent qu’il y a un gros travail derrière ce texte, mais je crois qu’en voulant le suggérer le sens général a été étouffé.

   Charivari   
4/9/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Un style précieux que je trouve un peu ampoulé, et un message hélas beaucoup trop flou pour toucher vraiment.

Sur le premier vers, j'ai été étonné par le terme "quand" répondant à "lorsque", on a l'impression d'un cheveille pour obtenir le nombre voulu de syllabes.

Je n'ai pas trop accroché, en général, aux images poétiques de ce texte, avec trop d'apostrophes, de pronoms relatifs qui nuisent à la fluidité et à la simplicité du discours, par contre j'avoue adorer l'image suivante "les enfants nés de soleil et de pluie" (je ne sais pas trop pourquoi).

C'est dommage, le sujet (l'exil, la guerre) était très intéressant, et je sens qu¡'il y a vraiment du travail derrière tout ça, mais le résultat selon moi n'est pas concluant. Une autre fois ?

   LeopoldPartisan   
6/9/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
mitigé quant à la sémantique de ce texte. On a par trop l'impression que l'auteur s'adressant l'idéal féminin classique, tourne un peu au tour du pot pour véritablement donner un avis qu'on sent quelque part n'être pas "politiquement corect".
On sent aussi que sous un vernis par trop lisse, veut s'exprimer une colère, une rage, une rancoeur ?

Il faut parfois oser ! C'est mon sentiment qui hélas ne veut pas être suivi.

   Lariviere   
7/9/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonjour !


Je salue le travail de l'auteur, mais je n'ai rien ressenti à la lecture de ce texte et je m'en excuse auprès de l'auteur.

Pour moi, cette façon de poétiser est particulièrement difficile à mener lorsqu'il s'agit de toucher le lecteur au delà de la réalisation (difficile !) qui concerne la forme. Mis en superposition avec l'époque, il existe, pour moi, un problème frappant de "concordance des temps artistiques" dans le style employé. Celui-ci, selon moi, n'apporte rien de nouveau ou de poétique. Malgré les intentions, le fond de ce texte reste flou et ne sonne pas "actuel" : je ne retrouve notre monde commun ni dans le traitement, ni dans le thème, ni dans l'esprit, et encore moins dans les mots employés. Je suis désolé, mais je ne vois dans ce texte qu'une copie bien faite d'un temps d'expression révolu.

Je souhaite à l'auteur une bonne continuation malgré tout, car cet avis n'est que le mien et n'engage que moi...

   Jlem   
11/9/2011

   Anonyme   
11/9/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Jlem ! J’ai lu ce texte plusieurs fois en EL sans arriver à le commenter car le sens m’échappait. Je crois avoir (enfin) compris de quoi il s’agit… L’auteur déplore la tiédeur de sa compagne qui hésite à franchir le pas face à leur amour « interdit » par des traditions et/ou religions différentes… Un sujet très actuel auquel bien des jeunes sont confrontés.
Reste la forme ! Le premier quatrain est de qualité si ce n’est ce « j’eus bercé » qui nous arrive comme un cheveu sur la soupe ; pourquoi pas « j’ai bercé ».
Le troisième quatrain est vraiment maladroit (à mon avis), surtout pour ce qui est de ces dessous de lampadaires. Il existe évidemment d’autres solutions ô combien plus poétiques !
Le quatrain final est plutôt bien tourné mais pourquoi ce point d’exclamation après véritable ?
J’aurai préféré « Sa beauté véritable au lieu d’avis trompeurs…», un joli vers de chute à peu de frais.
Il y a là matière à bâtir un très bon texte en remettant celui-ci sur le métier…
Un dernier mot, je trouve que ce titre Frontières est très judicieux tant sont parfois difficiles à franchir ces barrières entre cultures différentes…
Bon dimanche et merci…

   brabant   
11/9/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Jlem,


Ce que j'ai compris : L'amour se doit d'échapper au poids de la tradition pour survivre (...des traditions pour vivre). L'homme ne doit pas craindre de desserrer le poing, il faut rejeter la vision machiste et figée du couple (fort ?) qui consiste à respecter scrupuleusement un code de l'honneur préétabli.

aimons-nous sans nous soucier des préjugés...

Ma lecture est probablement réductrice ; pour l'ouvrir, je devrais me référer au titre et à l'exergue. Sinon le texte à lui seul est sibyllin, sans doute trop codé, façon code secret.


Le vers est solide, très, à mon avis, trop.

Le sujet est sévère, voudrait s'ouvrir sur une vision conduisant à l'optimisme sur la fin, mais ne parvient pas à se dérider.

Le tout me semble hiératique, guindé (lol). J'ai envie de dire : Détendez-vous.

Ceci dit, il y a de beaux vers :
"Lorsque le jour se tait, quand la ville s'endort,"
"Avec des enfants nés de soleil et de pluie"
et de belles images : strophe 3 : Ah ! Marcher sur des larmes dessous les lampadaires. j'aime cette image !

Mais que le vocabulaire est dur : "tourments/maux/mentir/
mourir/répudié/châtier/servile/trompeurs" Brrr !...

Je reste sur une impression de martèlement, de désespérance.

Faut que je sorte de cette semi-neurasthénie comateuse :
" Fais-moi du couscous, Chérie !... Je débouche une bouteille de Sidi-Brahim rosé...
Quoi "Beauf !" ?
Bof !"

(lol)

   Anonyme   
9/1/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
D'ordinaire j'aime assez un vocabulaire élaboré, mais là, je dois reconnaître que dans ce poème, celui-ci lui donne une tournure trop empesée, et le sens devient du déchiffrage laborieux.

Je vous ai lu et relu, et j'avoue ne pas avoir pris un grand plaisir à vous lire, pour le fond, cependant la forme est soignée, recherchée, mais hélas elle empiète bien trop sur l'idée voulue, énoncée.

La dernière strophe m'a laissée une bonne impression, elle semble plus légère dans sa formulation :

" Elle porte en son sein des familles sans peurs
Avec des enfants nés de soleil et de pluies.
Ainsi l’aube rapporte aux vies épanouies
Sa beauté véritable ! Au lieu d’avis trompeurs… "


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