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Poésie contemporaine
JPM : Les premiers mots
 Publié le 22/09/20  -  8 commentaires  -  643 caractères  -  174 lectures    Autres textes du même auteur

Passage obligé avant de devenir un tribun...


Les premiers mots



Au chuchotis du vent, à l'aube qui s'efface,
Sur le sillon du jour, on entend comme un cri ;
Un enfant vient de naître et chaque instant frémit,
Comme une chair de fleur que le matin enlace.

À l'heure tendre et belle aux reflets sertis d'or,
Dans sa bulle dorée, où vogue le silence
S'ensemencent les mots qui chantent l'existence,
Que le temps fait mûrir, pour leur donner du corps.

Lorsque s'ouvre un matin sa fragile corolle
Et disparaît le voile à l'entrée du berceau,
La fraîcheur de son rire est comme un chant d'oiseau
Au plaisir d'exprimer ses premières paroles.


 
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   dream   
13/9/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Voilà une poésie douce et tonitruante à la fois, mais bien vivante, et qui transpire de bonheur à travers la naissance d’un enfant :

«Au chuchotis du vent,… on entend comme un cri ; »
« … où vogue le silence… qui chantent l’existence, »
« La fraîcheur de son rire est comme un chant d’oiseau »

Des premiers mots qui ne sont là que pour nourrir et éclairer le cœur, des mots, enfin, qui évoquent avant tout l’amour et la tendresse.

Félicitations à l’auteur pour cette bouffée d’air frais matinale.

dream en EL

   papipoete   
22/9/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour JPM
Mon enfant vient de naître ; je guette ses mimiques, attends avec impatience ses premiers " areu ".
chaque matin, je le découvre plus éveillé qu'une rose du jardin, et son rire me met en joie pour la journée...
NB qui n'a pas goûté à ces joies de l'enfant qui pousse peu à peu, ne peut imaginer ce bonheur qui jour après jour se fait jour...
( plus tard, on râlera la nuit d'entendre ses vocalises de coq à fendre le cristal ) mais ici au berceau, le petit d'homme nous en dit tant et tant sans les mots, que l'on déchiffre dans son numéro du mime Marceau...
De fort beaux vers tel ( s'ensemencent les mots qui chantent... )
Très rafraîchissant ce poème, qui nous fait oublier l'ado, l'adolescente boudeuse que bébé est devenue...
il est tôt...et je ne vois pas ce qui empêche la forme " néo-classique ? "

   Anonyme   
22/9/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

Lorsque l'enfant paraît... chantait un illustre prédécesseur.

Mais j'aime bien ce petit texte avec quelques trouvailles
rafraîchissantes comme le premier vers ou les 2 derniers.
J'aime moins le S'ensemencent les mots...

Mais j'apprécie ce poème dans son intégralité, une naissance est toujours un instant de félicité dans la vie d'un couple ou
simplement d'un être humain.

   Davide   
22/9/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour JPM,

La parole est telle une fleur, éclosant sa prime joie dans les langes de l'aurore. Mais ce ne sont sans doute pas des "paroles" qui s'exhalent du berceau, seulement des gazouillements, babils et autres chants d'oiseaux, premières graines ensemencées "qui chantent l'existence" (très belle image !), prélude à l'art de dire avec les mots.

J'ai quelques menues réserves : je n'ai pas aimé la "chair de fleur" (v4), en raison du mot "chair" qui détonne - un peu. Peut-être que "fleur de chair" ou "fleur en chair" auraient été plus appropriées (?) J'aurais toutefois été vraiment enthousiasmé par une "rose fleur...", une "fleur poupon..." ou une "fleur enfant..."

Deuxième petite réserve minime : l'écho "or" (v5) et "dorée" (v6).

Dernière chose : la belle image "donner du corps" (v8) (sous-entendu : "donner du corps aux mots", leur donner une substantialité, une réalité tangible) m'aurait plu davantage amputée de son "du".

Quoi qu'il en soit, beaucoup de tendresse ornant ces vers, un lyrisme qui chatoie. C'est joli et très touchant !

   Lebarde   
23/9/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Oui bien sûr il se dégage de ce texte une atmosphère, un ton, d’une charmante et douce poésie.
Mais les images sont certes recherchées mais tellement complexes, alambiquées que le propos en devient confus et pour moi souvent incompréhensible.
Il reste l’ambiance mais emprunte d’ une préciosité artificielle que je goûte moyennement.

Désolé mais j’aurais apprécié plus de simplicité et de naturel pour dire la même chose.
C’est mon avis mais vous êtes l’auteur et tout à fait libre de votre écriture qui ne manque pas de « métier ».
Cordialement.
Lebarde

   Ascar   
23/9/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'aime beaucoup de la description de la naissance ,de la période d'apprentissage de ces chères petites têtes blondes et de la spontanéité du premier mot qui sort.

C'est narré avec amour. Il en ressort une atmosphère fragile et délicate.

merci pour ce moment de lecture

   Provencao   
24/9/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
" À l'heure tendre et belle aux reflets sertis d'or,
Dans sa bulle dorée, où vogue le silence
S'ensemencent les mots qui chantent l'existence,
Que le temps fait mûrir, pour leur donner du corps. "

Sublime moment de douceur en vos vers, où la douceur a, avec le monde des bébés, une affinité pas seulement de nature mais également de secret.

Cette chair de fleur appartient d'abord au monde de bébé.

Elle en est le mime secret, là où l'imaginaire rejoint le réel dans un toucher qui inclut sa propre retenue.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Yannblev   
28/9/2020
Bonjour JPM,

La poésie semble toujours simple quand on évoque un moment qui débusque une émotion sans faille. Elle paraît simple parce qu’elle est évidente, immédiate. Elle est pourtant construite avec les mots choisis et mis dans une forme rigoureuse mais elle est si évidente, immédiate, qu’on s’approprie les termes et la tournure pour partager la dramatique.

Merci pour ces premiers mots reçus 5 sur 5


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