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Poésie néo-classique
Jules : L'amour à la tronçonneuse
 Publié le 17/07/10  -  27 commentaires  -  1269 caractères  -  587 lectures    Autres textes du même auteur

Tranche de vie…


L'amour à la tronçonneuse



Remisés les violons, sortie ma tronçonneuse !
Je t’avais mon chaton entièrement trop aimée.
Ma totale effusion, mes attentions gâteuses
Ont fait fuir tes regards à mon cœur abîmé.
Mes griefs rassemblés en un bouquet hunnique,
Un peu d’huile de chaîne, une essence deux temps,
Le chef-d’œuvre passionné de l’action mécanique
Fit de toi, mon unique, un doux éparpillement.

VRAOURRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR !!!

Ta tête sur le buffet, me fait un drôle d’effet
Disposée, tu m’écoutes d’un air attentionné
Entre écran 16/9ème et service à café,
Je te retrouve enfin après toutes ces années.
Sur la table de nuit, tes seins me font la fête
Quand tâtonne l’envie de mes insomnies.
Tes fesses au frigidaire furent la défaite
D’une idée de départ de soins raffermis.

Le glacé de ton cul m’a rappelé la totale !
La complète, la sévère qui m’avait tant déçu.
Quand les soirs déserts, l’ennui devient létal
Et que les souvenirs m’inventent des sangsues,
Nostalgiques bébêtes qui vrillent ma cervelle
Je cède ainsi, encore, à l’appel du froid
Et par morceaux entiers, alors te décongèle
Au fond de mon grand lit, mon amour, aglagla !


 
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   Raoul   
6/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien
;-)
Moi, ça me fait penser à du Alphonse Allais dégoupillé à la coke par Bret Easton Ellis! C'est truffé d'idées et d'images morbido-goguenardes, très alléchantes. Bon, Il y a bien quelques vers un chouya (unité de mesure auvergnate) bancals, certes, mais je trouve l'exercice réjouissant, guilleret, et truculent jusqu'au gore.
Une bonne nature morte originale écrite avec la morgue qui lui sied!

Au plaisir de vous relire!

   Arielle   
8/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
J'aimerais beaucoup cette tranche d'humour si les déraillements de la chaîne ne venaient pas constamment troubler les délices de la dégustation, à commencer par le titre dans lequel manque un R.

Je ne connais pas le sens de l'adjectif hunnique

La clarté de certains passages ne me paraît pas évidente :

Tes fesses au frigidaire furent la défaite
D’une idée de départ de soins raffermis.
ou
Le glacé de ton cul m’a rappelé la totale !
La complète, la sévère qui m’avait tant déçue.

Je regrette enfin que le rythme soit trop approximatif. Même si vous classez votre texte en poésie libre, vous avez manifestement voulu faire des alexandrins. L'humour, en poésie ne tolère pas, selon moi, de défaillances dans la forme. j'ai l'impression qu'avec un peu plus de travail vous auriez pu réussir un savoureux carpaccio.

   brabant   
8/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Chef-d'oeuvre d'humour noir !

" Tranche de vie", effectivement ! Mais aussi ""Tranches de vie"" !

"entièrement trop aimée" est savoureux, maintenant il faut passer au (haut) débit...
Le "doux éparpillement" est un modèle d'euphémisme.

- A mon avis, "VRAOURRRRR..." n'est pas nécessaire, c'est la première faute de goût de ce poème. L'ellipse eût été tellement plus élégante !

Bien, l' "air attentionné", on a envie de dire ""réenfin !""
Les "seins" et "tâtonne" vont de pair(e)... et les fesses sont désormais dignes d'une luge.

"Le glacé de ton cul" me paraît la seconde faute de goût; je sursaute, mais... glissons !

"aglagla !" enfin résonne sublimement, il est d'un timbre digne d'Alphonse Allais.


J'ai adoré ce poème totalement décalé. Je reprendrai volontiers de cette glace-là, feu sous les cendres: omelette norvégienne ou Eyjafjallajokull ?

   Marite   
10/7/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Il y a dans ce texte beaucoup de mots qui n'ont rien de poétique mais sont plutôt vulgaires. Désolée, même s'il est devenu banal de les utiliser, c'est un genre qui ne me séduit pas. Pourtant certains vers sont intéressants, je pense donc que l'auteur pourrait s'adonner à un autre genre sans problème.

   bulle   
10/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Je vais oublier ce Vraouuuuuurrrr exclamatif, qui m'a gênée à chaque lecture..

Mais alors, j'ai trouvé l'ensemble cruellement ficelé.^^
Cet humour détaillé en tranches est plus que jouissif.

"Ta tête sur le buffet, me fait un drôle d’effet
Disposée, tu m’écoutes d’un air attentionné
Entre écran 16/9ème et service à café"

Un bon délire que j'ai apprécié.

   jaimme   
17/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Hilarant!
J'ai adoré le "entièrement trop aimée", le "hunnique", "un doux éparpillement"!
Comment "vraourrrrrrrrrr"? Pourquoi pas: "vraoummmmmmmm"? Faudrait ouvrir un forum à ce sujet, réservé aux mecs, bien sûr!
Bon, hors le fond qui m'a bien fait marrer, la forme a dégelé trop vite dans les deux dernières strophes (sauf le aglagla, que j'aurais écrit: ah glagla!). Dommage.
Merci pour cette tranche de rigolade!

   Cyberalx   
17/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Voilà exactement le genre de poésie que j'aime, celle qui ne me donne pas l'impression d'avoir été déclamée par un barde en collants moulants.

Pour la technique, je ne sais pas, mais c'est moderne, drôle (et vraiment, moi, j'ai ri), c'est cela que j'aime dans l'écriture poétique, lorsque ça ne sent pas la naphtaline !

Même le "VRAOURRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR !!!", il me plait, c'est dire.

   Anonyme   
17/7/2010
Ave, Jules ! Puisque le néo-classique est un genre où l'on ne tient compte ni des rimes, ni de la métrique (ici, on navigue allègrement entre 11 et 13 syllabes), ce texte a effectivement sa place dans la catégorie précitée.
Bien qu'ayant, pour ma part, trouvé plus de vulgarité que de poésie dans ces quelques vers, je tenais quand même à vous féliciter pour l'emploi de l'adjectif "hunnique" que vous me fîtes découvrir pour l'occasion et dont j'espère un jour faire bon usage.
En vous souhaitant une bonne continuation... Cordialement. Alex

   Anonyme   
17/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
ho l'humour noir...
un style sombre et loufoque dont ont lit rarement ici, et ça fait du bien.
bon j'avoue que j'ai bloqué sur le "vraourrrrrrrr!!!", je le trouve inutile, mais je comprends que c'est pour accentuer le côté comico-trash poésie...
le " aglagla" m'a trop fait rire.
c'est bien écrit, c'est fluide, j'aime le contraste entre le ton léger du narrateur et la situation morbide.

un bon moment de lecture.

   marogne   
17/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Il ne manque que la consommation pour arriver à une fusion totale avec l'aimée...

Un peu trash, mais suffisamment "distanciée" pour que ce soit l'humour qui reste à la surface. Amusant en fin de compte.

Et puis mettre les frigides au frigidaires, même moi, celle-là, je l'ai comprise.

   Margone_Muse   
6/9/2010
Si si, je commente une poésie, j'y crois pas moi même ^^

J'ai été intriguée par le titre (prometteur d'originalité) qui revenait souvent dans les récents comm (en page d'accueil).

Je suis venue, j'ai lu.
J'ai compris et j'ai ri.

Les mots sont simples, courants. Les phrases sont construites comme des phrases normales. Je m'explique : sujet-verbe-complément le plus souvent.
Franchement, pourquoi chercher compliqué ?

Cette poésie (ou poème pour notre ami Marion Touviel) est accessible, c'est ce que j'apprécie le plus.
Je n'ai pas du relire les vers 10 fois pour comprendre le sens du dit vers.
Je n'ai pas du me creuser le cerveau 10 heures pour trouver de quoi ça parlait.

C'est quasiment une petite histoire, une petite "nouvelle".

Et l'humour noir, j'adore, ce qui ne gâche rien donc.

J'ai trouvé vraiment sympa le premier paragraphe. Trop délicieux, il m'a fait sourire et j'ai aimé les terme comme "chaton" pour parler de la fille, "passionné" pour dire que le mec il fait les choses à fond et avec le coeur lol, "doux éparpillement", juste génial.

[Edit : avec un langage clair, le champ lexical est en complet décalage avec l'action, et ça fait tout, j'adore.]

Et ensuite, je ne m'attendais pas à ça : on en vient à ce qu'il a fait des morceaux au final (j'ignore ce à quoi je m'attendais).
Et là, j'ai pas souris, j'ai ri.
Une excellente idée, déjantée et bien écrite, sans fioriture inutile.

Le texte n'est peut être pas une réussite poétique pour certains (ceux qui s'y connaissent, contrairement à moi), mais c'est une réussite.

Merci de m'avoir rendue moins fâchées avec le genre ^^

J'irai lire tes prochains textes Jules :)

Margone

   alex2   
17/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
- Un "VRAOURRRR" plus que dispensable.
- Des images déconcertantes, dans le mauvais sens du terme ("La glace de ton cul, etc. ... Non, quoi !)
- Et la vulgarité antipoétique auxquelles elles sont associées.

De l'humour noir, peut-être. Je n'ai pas repéré grand chose qui me plaise ici, n'ai pas trop aimé.

   aldenor   
17/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Humour noir si l’on veut. Mais quand même un poème d’amour. De déception amoureuse. Amour noir finalement.
D’un coté c’est génial, plein de finesses et de trouvailles, d’un autre ce n’est pas suffisamment fignolé, ça manque de musicalité, ou de rythme, je ne sais pas, de quelque chose. Certaines tournures sont bien bancales : trop d’inversions et d’approximations ou de non-sens pour amener la rime.
« Ont fait fuir tes regards à mon cœur abîmé. » « …la défaite
D’une idée de départ de soins raffermis. » : Charabia pour moi.
« Disposée, tu m’écoutes d’un air attentionné
Entre écran 16/9ème et service à café,
Je te retrouve enfin après toutes ces années. » : Il faudrait une virgule après attentionné, mais la phrase est tordue en tous cas avec cette inversion.
« Ta tête sur le buffet, me fait un drôle d’effet » est saisissante comme image à ce moment du poème (ici il ne fallait pourtant pas de virgule).
Le Vraourrr, j’aime beaucoup, ça tranche bien le poème : Avant et après l’acte.
La dernière strophe se tient bien et la conclusion en aglagla est superbe.

   Automnale   
18/7/2010
 a aimé ce texte 
Pas
J'aurais bien voulu que ce texte me fasse rire... J'ai vraiment essayé, en le relisant plusieurs fois... Je n'ai même pas souri. Quel dommage !

Lorsque je lis "16/9ème", ou "tes fesses au frigidaire", ou encore "le glacé de ton cul m'a rappelé la totale !", je me demande s'il s'agit bien de poésie... Mais sans doute.

- Réussir à évoquer les "Huns" dans un texte intitulé "L'amour à la tronçonneuse", il fallait y songer...
- "La totale" ? Qu'est-ce que cela signifie ?
- "Entièrement trop"... Bizarre comme expression.
- Quant à "mon chaton", je le placerais entre deux virgules.

Désolée, Jules. Ce genre de récit n'est probablement pas fait pour me plaire.

   silene   
18/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je trouve dommage qu'un texte qui aurait de très sérieux atouts du fait de cette énumération imperturbable soit autant desservi par l'approximation de la métrique ; j'en parle d'autant plus librement que je trouve cela difficile, et que j'en comprends chaque fois mieux pourquoi Brassens mettait tant de temps à peaufiner ses textes, jusqu'à ce qu'ils "tournent" comme un joli mécanisme d'horlogerie.
Le thème est jouissif, quoiqu'un peu salissant, mais les vers bancroches gênent vraiment la lecture, qu'il est habile de faire à haute voix : les césures intempestives se dévoilent sans fard.

   shanne   
19/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,
J'ai lu plusieurs fois et j'ai bien ri. Le titre attiré mon regard et la présentation, j'aime : tranche de vie...
J'adore le glacé de ton cul m'a rappelé la totale ! et les deux derniers vers et surtout, au fond de mon grand lit, mon amour, aglagla !
Il faut beaucoup de courage pour décongeler le tout, mais heureusement, le temps actuellement peut être d'un grand secours..
Merci pour cette lecture

   RLatent   
20/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Humour très douteux... Mais j'aime beaucoup ! L'intention du moins est remarquable... Un peu faible sur la concrétisation hélas. J'y trouve quelques vers bien placés et expressions assez originales, surtout :

"entièrement trop aimée" et "Entre écran 16/9ème et service à café"

A coté de cela, certains vers tombent plutôt plats, me paraissent maladroits :

" Tes fesses au frigidaire furent la défaite" sans parler bien sur du très génant : "VRAOURRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR !!!"

Au final donc, un poème plein de bonnes intentions mais qui a tendance ci et là à se ramasser...

   Anonyme   
20/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai a-do-ré ! ^^
Merci pour le vent de fraicheur au milieu de cette canicule, Jules ! Autant de dérision, d'humour, de "je ne me prends pas au sérieux du tout" manié avec autant de talent aussi, Alexandrins si je n'm'abuse, fait tellement de bien !
Moi, je ne suis pas loin de penser que lorsque l'on est capable de créer un petit bijou pareil, bah, on peut tout faire.
Merci encore, vraiment, je n'avais pas autant ri en lisant quelque chose, depuis longtemps, "c'est frais, ça s'mange sans faim" comme disait Anémone... Et puis ce "Aglagla" d'une simplicité humoristique désarçonnante vous ne pouviez pas trouver mieux !

   Lechat   
21/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Jules

Idée très originale. Ce n'est pas la beauté du style qui est visiblement recherché mais le côté surprenant des images et c'est réussi ! L'idée de départ conduit à un développement bien maitrisé jusqu'à la chute finale.

J'aime bien le VRAOURRRR du début. On sent encore davantage l'investissement de l'auteur du massacre dans ce texte comico-horrible.
J'aime moins les alternances de vers de 11, 12 et 13 pieds qui hachent le rythme. La lecture devient moins fluide. L'expression "Tes fesses au frigidaire" est excellente mais le passage dans lequel elle s'insère n'est vraiment pas clair.

   framato   
22/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Bien aimé le thème, mais je pense qu'il y a de sacrés troubles rythmiques. Lecture manquant de fluidité, de petits trucs qui écorchent... tant au niveau de la césure parfois mal équilibrée que du nombre de syllabes qui varie entre 12 et parfois 10...

"Quand tâtonne l’envie de mes insomnies."
"Tes fesses au frigidaire furent la défaite"
"D’une idée de départ de soins raffermis."
"Quand les soirs déserts, l’ennui devient létal"
"Je cède ainsi, encore, à l’appel du froid"
Dans chacun de ces vers il y a un rythme qui achoppe au minimum à l'oral.

Un grand dommage tant le fond est marrant. Mais à haute voix, ça passe pas, même à la tronçonneuse. C'est trop haché, maladroit à ce niveau là.

Pour le reste, le cynisme est souriant !

   karminator   
27/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Fabuleusement écris, sans faiblesse (à mon oeil), pourtant, ça ne m'a pas coupé (héhé) le souffle.

Peut-être trop simple, malgré les images merveilleuses, les vers comme "Je t’avais mon chaton entièrement trop aimée." Je sais pas.

Pourtant, La tronçonneuse Violente au Tiers du Poème, Wouaw!

Aussi, l'écran wide, bien glissé, coulant, bravo.

Ne lâche surtout pas, j'ai adoré te lire, malgré ma déconnexion et le manque d'émotions en te lisant, tu y arriveras, parce que ta plume est bien aiguisée!

- PV

   Anonyme   
28/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Ce "poème", pour moi, n'en est pas un : c'est une chanson. On a envie de fredonner ce texte, et pas de le réciter. Le rythme est trop irrégulier, trop approximatif (comme on le dit plus haut), trop cahotique, pour que je le considère comme un poème.
Du reste, cet humour noir, brutal, cruel, sanglant, m'a ravi.

Je vois un clin d'oeil à Jack the ripper dans ce vers : "Sur la table de nuit, tes seins me font la fête"

Déposer le sein tranché d'une victime sur sa table de nuit était, ce me semble, une habitude de cet assassin.

   jasmin   
1/8/2010
Disposée, tu m’écoutes d’un air attentionné

J'ai bien aimé.
Le sujet lugubre est traité avec un humour léger bien dosé.
Le style est excellent, le rythme est bon.
Au plaisir de vous relire.

   Anonyme   
30/11/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bel humour ça s'enchaîne,ça se déchaîne (de tronçonneuse) et ce n' est pas de la langue de bois d'amourette !
Cet "hunnique" qui interroge d' aucuns, il est bien propre (si l'on peut dire ) aux Huns, et donc le bouquet plus ravageur que romantique ?

Seule gêne , par ailleurs relevée, la présence de vers de 11 syllabes parmi les alexandrins. Le poème s' apparentant à une chanson,on peut couper (à la serpe) les e muets qui feraient des vers de 13 syllabes:
"Ta têt'sur le buffet me fait un drôl' d'effet" ,
et même
"Je t'avais mon chaton entièr'ment trop aimée"
Cela va avec le ton massacreur du poème.
Mais
"Je cède ainsi encore à l'appel du froid" rompt le rythme,avec l' élan du scieur : on a envie d' ajouter une syllabe, de prononcer encor-e, mais derrière il y a un a !
Peut-être serait-il possible d' écrire:
"Voilà que je cède encore à l'appel du froid"
ou
"enfièvré je cède encore à l' appel du froid"
De même plus loin:
"Quand par les soirs déserts, l'ennui devient létal"
et "D'une idée de départ de soins trop raffermis"?

Ce la fait limite cheville, mais le rythme du bûcheronnage est préservé.

   Coline-Dé   
18/12/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
L'idée est drôle, il y a des trouvailles, mais c'est un poil débraillé, et -même si je ne suis pas aveugle- ça m'a gênée !

   PierreLune   
30/12/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjours Jules... Tiens! Une poésie sur fond d'humour noir comme un autre Jules...Laforgue sauf que il y a un peu trop de vulgarité à mon goût. C'est vrai que les comiques d'aujourd'hui ne font rire que par des mots salaces. Je sais bien qu'un chat s'appelle un chat même quand on le met au féminin...
A part cela cette lecture a eu le mérite de bien me faire rire.
En plus au rythme de la tronçonneuse...

Enfin ne découpez les femmes qu'en poèmes car sinon ce serait plus de la composition mais de la décomposition...
Amicalement.

   David   
24/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Jules,

Je trouve cela très chantant et j'ose à peine imaginé la mélodie scabreuse qui pourrait porter ses vers, avec en tout cas en refrain bien sûr, un authentique rugissement de scie mécanique. Insomnies/raffermis et froid/aglagla sont un peu plus forcés sur la fin de la première et la seconde strophe, ça doit être difficile de maintenir son sérieux tout au long de l'écriture, mais le résultat est bien honorable.

"Je t’avais mon chaton entièrement trop aimée."

J'espère juste qu'aucun animal n'a été blessé à l'occasion de ce texte ;)


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