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Poésie contemporaine
JYP : Ma passante
 Publié le 24/05/24  -  5 commentaires  -  708 caractères  -  110 lectures    Autres textes du même auteur

Humble hommage au grand Charles, mais avec fin heureuse.


Ma passante



Ondulant au gré des hanches, la soie légère
Révélait les galbes et la taille élancée.
Cheveux noirs retenus, soulignant la peau claire,
Pommettes hautes, cou fin au maintien racé,

L’insolente silhouette s’avançait vers moi.
Tandis que je la dévorais, figé, grotesque,
Sa grâce pure indifférente à mon émoi,
Et qu’elle se rapprochait, à me frôler presque,

Me transperça sans me voir un regard doré
Qui connaît son empire et feint de l’ignorer.
Alors, dans son sillage majestueux, de reine,

Je fus pris d’un accès béni de vanité
Qui valait promesse devant l’éternité :
Je deviendrais donc roi, puisqu’elle est souveraine.


 
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   Lebarde   
11/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Cette belle arrogante, fière, sûre d’elle, au « sillage majestueux de reine », révélant « sous la soie légère » une anatomie sublime et provocante…que l’on croit intouchable et que finalement « d’un accès béni de vanité », dont on finit par conquérir le royaume.

Beaucoup de grâce, de poésie, de jolis vers qui invitent à oser et jamais renoncer..
C’est ce que je fais ici en posant un commentaire alors que je m’étais jurer, pour un temps, de m’éloigner du « cercle des poètes « où je ne trouve plus ma place.
En EL
Lebarde

   cervantes   
13/5/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Ecriture fine et précise.
Sonrité des mots et des phrases
Progression dramatique soutenue sur un épisode difficile à raconter.
Et une chute aussi poetique que rmarquable.

Que demander de plus. Vous m'avez transpercé.

   papipoete   
24/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour JYP
Elle en imposait tant, par sa silhouette et ses gestes racés, que tout le monde admirait en baissant les yeux ; elle n'avait même pas à forcer le trait, tout en Elle était majestueux...
NB le " grand " Charles n'est pas celui de la " chienlit ", mais plutôt je pense le grand-frère des deux autres, dont un rouquin ?
Feue la Reine Elisabeth traverse ce poème, et donne enfin la parole à son fils, et par sa mort le couronne ROI.
on sent ce brin ( ou poutre plutôt ) de jalousie dans le fond du grand écologiste...
- Vous partirez bien un jour, ma Mère
le second tercet a ma préférence.
sans vouloir offenser l'auteure, je crois qu'elle débute en versification classique ? ( comme je le fus en 2013 )
- rimes féminine/masculine ( élancée/racé )
- 5e vers de 13 pieds
- 11e vers idem
- composition du sonnet ( quatrains non conformes )

   Provencao   
24/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour JYP,

Belle grâce en vos vers.
Mon passage préféré :

"Me transperça sans me voir un regard doré
Qui connaît son empire et feint de l’ignorer.
Alors, dans son sillage majestueux, de reine,"

La preuve est donnée qu’il n’est finalement pas si vain de parler de vanité...

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Yannblev   
27/5/2024
Bonjour JYP,

Le thème récurrent de « la passante » et un clin d’œil à Baudelaire qui l’a traité avec maestria. Le défi est assez de taille de le relever.
Vous vous en sortez plutôt bien d’un point de vue versification et l’évocation est de bon aloi.

Sur le fond, et je crois que c’est bien, vous avez pris un certain contre-pied avec les sensations quasi évanescentes et surtout le sentiment qui se dégagent dans le poème de Baudelaire. Votre évocation, vocabulaire et syntaxe, est plus figurative, plus directe. Mais vous préveniez en quelque sorte dans votre préambule. Exégèse que je n’avais pas vue premièrement alors que dès le titre et les deux premiers vers j’avais cerné, un peu dubitatif, votre « inspiration ».
Ce préambule me semble donc bien essentiel pour relire et apprécier votre poème avec l’œil qu’il mérite.

merci du moment.


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