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Poésie en prose
kamel : Inspiration
 Publié le 19/02/11  -  12 commentaires  -  1758 caractères  -  199 lectures    Autres textes du même auteur

Parfois, dans ce monde, nous avons ce grand besoin de nous évader pour expliciter nos profonds sentiments.


Inspiration



Bientôt quatre ans passèrent…

Bonheur et malheur, tout s’entremêle dans cet univers. L’âme tend à s’élever. Elle s’érige vers le ciel où Dieu est omniprésent dans le déroulement de la vie des êtres humains.

Dans cette immensité, les esprits à jamais perdus ne se livrent plus à ce genre de mystère ; ils se résignent au sort qui leur est dévolu.

Faisant foi de cet étouffement, on demeure agité par la rapidité du temps qui nous accable bien qu’il nous offre le charmant paysage de journées pleines de divertissements, nous aidant ainsi à avancer à travers les âges. Nul profit n’est atteint de par la naissance que celui de l’embrassement des êtres insensibles aux situations affectives dans ce vaste espace où l’individu n’éprouve ce besoin de se confier à autrui.

Quand je pris conscience de la difficulté à comprendre les autres, tout me sembla irréel et confus. Je me battais seul avec mes idées abstraites et cherchais refuge dans la peau d’un être ayant revêtu ma nature pour lui dévoiler les moindres plaisirs.

Et je songe à demain…

Demain qui s’écoulera de la même façon que se sont écoulés les jours d’avant.

Demain qui me séparera encore un peu plus de ceux que j’ai croisés et auxquels je me suis attaché.

Si demain pouvait être aujourd’hui, je conserverais le souvenir radieux de ces moments rares qui ravivent le cœur. Je vivrais d’espoir et d’espérance, dans mon chagrin, dans ma souffrance, je garderais cet écart et m’inspirerais à jamais de son ombre gardienne.

Mais demain est un autre jour qui se lève, il mettra sans doute une trêve à mes rêves.

Et brûlent en mon cœur les longues insomnies qui s’effacent au p’tit jour.


 
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   Anonyme   
20/2/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'ai pas vraiment été séduit par ce texte malgré les intentions louables de l'auteur. Et ses états d'âme ne m'ont pas vraiment touché. Bref un ressenti plutôt mitigé.

   Marite   
11/2/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Peu de poésie dans cette prose mais de la réflexion, oui, une réflexion qui demande à être affinée.

Dans la composition d'abord, qui gagnerait à être restructurée pour une meilleure appréhension par le lecteur. La multiplicité des paragraphes (parfois d'une seule phrase) ne permet pas de bien suivre le cheminement de la pensée de l'auteur. L'entrée en matière m'a paru mystérieuse ... ne serait-il pas possible de la rendre plus comprésensible ?

Puis, au niveau du style. J'ai trouvé cette phrase longue et lourde:
"Nul profit n’est atteint de par la naissance que celui de l’embrassement des êtres insensibles aux situations affectives dans ce vaste espace où l’individu n’éprouve ce besoin de se confier à autrui."
Par contre la dernière phrase me plaît bien avec un soupçon de poésie, sauf qu'il faudrait écrire "p'tit" en entier "petit".
"Et brûle en mon cœur les longues insomnies qui s’effacent au petit jour."

Mes encouragements à l'auteur.

   tibullicarmina   
19/2/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Mais... c'est bien ! C'est même pas mal du tout ! J'avoue que je suis très agréablement surpris. Le genre du poème en prose est difficile, sans doute plus difficile encore que la poésie libre. Et l'auteur de ce texte relève le défi avec un étonnant panache.
Autre difficulté, le sujet abordé qui frise la philosophie. L'ennui, dans ce genre de tentative, c'est que les auteurs s'emmêlent souvent les neurones, et se laisse prendre au piège des mots abstraits. Ce n'est pas le cas ici. La simplicité du propos, du ton, la fluidité de la syntaxe gomme ce que le sujet pouvait avoir d'exigeant et de difficile.

Le rythme est celui de la prose. L'alternance, qui se fait dans la versification par les rimes, est ici obtenue par succession des phrases "courtes" et des phrases "longues" (ou "périodes"). Cela donne une respiration à l'ensemble du texte. Cette technique est particulièrement sensible à l'articulation entre les longues phrases, mais fluides, "quand je pris conscience", "je me battais seul" et la courte incise "Et je songe à demain..." L'effet d'alternance, et même ici de contraste est évident. Plus généralement, la première partie du texte est ainsi faite de périodes et la deuxième de membres plus courts. Et les deux moments correspondent à la variation de la pensée.

Les effets sonores sont présents (espérance/souffrance ; trêve/rêve, pour les plus évidents) mais ils ne sont pas recherchés pour eux-mêmes : nouvelle qualité.

Et bien je n'ai pas de critique véritablement négative. C'est vraiment un bon texte.

   Lunar-K   
19/2/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Pourquoi avoir écrit "p'tit jour" et pas simplement "petit jour" ? Je trouve que cette familiarité, non seulement dénote avec l'ensemble du texte, mais surtout ne lui est absolument pas nécessaire et en gâche la fin.
Le sujet est intéressant : la résignation, le repli sur soi, l'impossibilité (?) de comprendre et de se faire comprendre par quiconque ne "revêt pas notre nature", la monotonie des jours qui se suivent,...
L'écriture n'est pas mauvaise, mais sans originalité ni véritable émotion. C'est assez dommageable, pour un texte qui traite d'angoisse et d'étouffement, de ne pas les communiquer au lecteur.
J'au aussi eu du mal avec cette phrase interminable :

"Nul profit n’est atteint de par la naissance que celui de l’embrassement des êtres insensibles aux situations affectives dans ce vaste espace où l’individu n’éprouve ce besoin de se confier à autrui."

Ouf ! Il faudrait aérer, ponctuer.

Bref, un thème intéressant mais une "mise en scène" trop conventionnelle.

   Heisenberg   
19/2/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une belle inspiration pour un style de poème souvent difficile à mettre en musique. Souvent on confond la profondeur avec la pseudo-philosophie, ici l'auteur s'en empare habilement :

"Quand je pris conscience de la difficulté à comprendre les autres, tout me sembla irréel et confus."

Le texte est sombre et envoûtant, il reste suffisamment proche de nous mais garde définitivement ses distances :

" Je vivrais d’espoir et d’espérance, dans mon chagrin, dans ma souffrance, je garderais cet écart et m’inspirerais à jamais de son ombre gardienne."

Kamel chapeau bas

   framato   
19/2/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une rupture de ton géniale, ce p'tit jour qui vient ici de manière totalement impromptue introduire le registre familier...

Deux phrases aussi déjà relevées me semblent vraiment sortir d'un lot de bonne qualité (littéraire).

Monsieur Kamel, votre écriture est belle, vraiment belle.

L'âme s'y élève, l'humanité s'y révèle (je crois, dans ce" p'tit" jour, bien loin d'être innocent).

   wancyrs   
19/2/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je trouve très mal formulée la première phrase :

Bientôt quatre ans passèrent…

Je crois que "bientôt" est un adverbe qui implique le futur, alors le verbe qui suit doit forcément être au futur.

Le texte a aussi quelques lourdeurs de style qui ont été relevé par les autres commentateurs, mais ici, il faut se laisser aller à l'émotion de ces mots qui, même approximativement dites, touchent l'être au plus profond de soi.

Merci pour cette réflexion poétique, Mr Kamel

   Anonyme   
20/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Je n’ai pas l’impression qu’il s’agit ici de philosophie. D’ailleurs, l’auteur lui-même n’en fait pas mention dans son incipit, et toute sa démonstration tourne autour d’une forme d’un fatalisme stoïcien d’ordre religieux (donc plus mystique que philosophique)
« Dieu est omniprésent dans la vie des humains »
« Les esprits se résignent au sort qui leur est dévolu »
« Demain qui s’écoulera de la même façon que les jours d’avant »
Bien sûr, comme dans toutes les études sur le destin on a un soupçon de velléité de la part du libre arbitre qui aimerait bien prendre la main de temps en temps :
« Si demain pouvait être aujourd’hui… »
Mais cela reste au niveau du conditionnel pour reprendre juste après le chemin de l’inexorable et de la fatalité.
C’est une façon toute personnelle d’envisager la vie et la description qui en est faite me semble plutôt bien formulée ; Je trouve un peu dommage que cette fatalité ne soit vécue qu’avec une impression pessimiste ; « demain qui me séparera encore un peu plus », mais c’est le lot, en général, du stoïcisme en face de l’épicurisme lucrécien qui niait le destin et ne craignait pas les dieux.
En tout cas, je respecte la prise de position de l’auteur et je trouve originale sa présentation.

   Pascal31   
20/2/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Pas vraiment convaincu par ce texte. J'ai rarement lu une phrase aussi complexe et mal construite que celle-ci : "Nul profit n’est atteint de par la naissance que celui de l’embrassement des êtres insensibles aux situations affectives dans ce vaste espace où l’individu n’éprouve ce besoin de se confier à autrui." Pour moi, c'est incompréhensible ! Désolé.

   Chene   
20/2/2011
Bonsoir

Comme le commentateur précédent je me suis pas mal interrogé sur le sens de cette longue phrase : "Nul profit n’est atteint de par la naissance que celui de l’embrassement des êtres insensibles aux situations affectives dans ce vaste espace où l’individu n’éprouve ce besoin de se confier à autrui.
Je crois avoir trouvé comment l'interpréter, pour entendre assez fréquemment des phrases similaires dans un milieu professionnel, celui où l'usage du "langage corporate" est le quotidien... Surprenant de trouver dans un poème, de telles expressions plus courantes dans l'atteinte des objectifs commerciaux et le management matriciel...
Ceci dit, je m'abstiendrai d'évaluer un poème où la poésie semble posée au même niveau de langage que les résultats attendus évoqués en assemblée générale d'actionnaires...

Désolé

Chene

   shanne   
21/2/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
J'aime beaucoup: Bientôt quatre ans passèrent...projection dans le temps ? pourquoi quatre ans ?
J'ai vraiment apprécié ce texte à partir de: Et je songe à demain...le dernier vers, je le trouve génial.
J'ai lu plusieurs fois cette poésie, je peux dire qu'elle m'a touchée.
Merci à vous

   Anonyme   
22/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Ce texte donne l'impression de quelqu'un qui livre ses réflexions depuis une retraite, voulue ou pas, on ne sait trop.
C'est assez abstrait, voire même confus (mots qui sont d'ailleurs employés), comme une suite d'idées qui vous passe par la tête. je suppose que c'est voulu.
En fait, on dirait que le narrateur est "hors de lui" : en dehors de son enveloppe charnelle, ou s'en détache progressivement.
J'ai trouvé quelques phrases un peu longues, j'ai eu du mal à faire un tout de cette prose, qui m'a cependant intéressée.
Le "p'tit jour" est surprenant ! ?

joceline


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