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Poésie contemporaine
kano : Et le monde tournait toujours
 Publié le 12/03/13  -  7 commentaires  -  1074 caractères  -  188 lectures    Autres textes du même auteur

Est-ce possible ?


Et le monde tournait toujours



Je me suis retiré, au profond des solitudes,
Dans les tourments glacés des étoiles sans lunes,
J’ai arpenté des jardins morts les fleurs en altitude,
Entre les racines glacées, j’en cueillis quelques-unes.

J’ai médité dans un océan d’abandon, si beau,
Vastes mélancolies où tous les masques tombent,
Près des villes hallucinées aux parfums d’échafauds,
Aussi claires que les cimetières sans tombes.

Et Blandine est partie, laissant tomber du ciel
Le fil me suspendant au-dessus de l’enfer :
D’une larme elle a coupé mes ailes ;
Et Blandine est morte, et l’ange est solitaire.

Du haut de ma tour assiégée
Où les étoiles se mêlaient à mes yeux,
Où la boue s’enfonçait à mes pieds,
J’ai observé le monde que je croyais en feu ;

Mais rien n’avait troublé la mécanique,
Les rires suivaient les larmes et les nuits donnaient des jours,
Dans une stupeur étrange et poétique,
J’ai vu avec horreur que sans moi, le monde tournait toujours !


 
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   Anonyme   
27/2/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
C'est une poésie qui ne manque pas de charme mais qui, malheureusement, souffre de trop de maladresses dans l'expression :
« J’ai arpenté des jardins morts les fleurs en altitude » (articulation étrange des mots)
« Ou la boue s’enfonçait à mes pieds » ( Ce sont plutôt les pieds qui s'enfoncent dans la boue)

On trouve également des vers obscurs, que rien ne vient expliquer : « Près des villes hallucinées aux parfums d’échafauds »

Il y a des incohérences dans les images proposées qui perturbent le message. Par exemple, dans le troisième quatrain Blandine « laisse tomber du ciel le fil » et juste après « coupe les ailes » du narrateur. Associations disparates qui rendent le propos confus, il y en d'autres.

Le regret de la séparation est bien palpable, hélas desservi par un style insuffisamment maitrisé.

   kamel   
3/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour
Je partage vivement cette interrogation du monde qui tourne sans"moi" et cette croyance de ce monde en feu.Le temps roule toujours avec "moi ou sans moi",un thème qui annonce un retrait vers les profondes ténèbres de la solitude pour évoquer Blandine morte,ainsi il lutte seul contre son destin en employant des vers libres,la rime étant un ajout dans l'accentuation phonologique donne un charme à cette mise en forme en quatrains.Coordonné depuis le début par une conjonction "et",le titre montre sa pleine continuité dans le temps définissant que les Destins sont nos maîtres.Un renoncement total de l'être à son sort.

Un beau poème écrit avec tant d'ardeur, une grande chaleur et un empressement sans fin,des images qui vous emportent à vivre cette scène émouvante et saisissante.

   brabant   
12/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Cette image d'un Léviathan existentiel vis-à-vis de qui la Très Sainte Blandine elle-même s'est comportée en antique Atropos sectionnant le fil damocléen est dessinée dans un style superbement hiératique pour une chute dérisoire qui renvoie chacun à son outrecuidant et vain égoïsme. Dure réalité :))

   Anonyme   
12/3/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
Il y a, dans votre poème beaucoup trop d'irrégularités métriques pour que je le trouve joli à l'oreille.

" J’ai arpenté des jardins morts les fleurs en altitude,"
Je n'ai pas saisi le sens de vers.
Manque t-il une virgule ?

Je trouve que vos images sont un peu tirées par les cheveux et souvent contradictoires.

Il y a ce vers ici qui m'a gênée :
"Et Blandine est partie, laissant tomber du ciel "...
Vous le débutez par " Et ", ce qui me fait penser que Blandine est partie parce que l'auteur s'est retiré au profond des solitudes.

Est-ce vraiment cela ?

Bref...je suis perdue à ce stade de la progression de votre récit.

Hum, c'est moyen pour moi.
Désolée.

   Lunar-K   
12/3/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour Kano,

Une conclusion presque étrange dans ce contexte. On s'attendrait plutôt à un "sans elle" plutôt qu'à un "sans moi". Après tout, c'est elle, Blandine, qui est morte, et non le narrateur... Celui-ci passerait du coup pour un fameux égocentrique si tout le reste du texte, assez intelligemment d'ailleurs, ne préparait ce renversement final : la descente aux enfers du narrateur, son exil, une façon sans doute de mourir lui aussi avec elle je suppose. Ce qui explique cette conclusion, sans cela plutôt inopportune à mon sens. Un thème donc, sinon original, du moins bien construit, cohérent dans l'ensemble. Pas du tout mauvais à cet égard.

Malheureusement, c'est sur la forme que ce texte se perd un peu. De fort nombreuses maladresses, déjà relevées par les commentateurs précédents. Ainsi : "J’ai arpenté des jardins morts les fleurs en altitude". Ou bien il y a quelque chose que je n'ai pas saisi dans ce vers, ou il ne veut pas dire grand-chose (non qu'il soit comme tel incompréhensible, mais tout simplement erroné selon moi). Qu'arpente le narrateur ici ? S'il s'agit du jardin, alors il manque quelque chose pour introduire les fleurs, et s'il s'agit des fleurs, le choix du verbe "arpenter" est tout à fait maladroit...

De même, pas mal de rimes plus qu'attendues : "tombent/tombes", "yeux/feu" et "jours/toujours" pour les principales. Sans compter quelques autres petites maladresses ou tournures un rien trop prosaïques qui rendent le tout assez bancal, non pas illisible mais néanmoins peu agréable à l'oreille. Malheureusement, le sujet et l'émotion qu'il veut transmettre en subissent également quelques torts ; ça ne passe pas comme ça devrait, l'empathie n'a pas vraiment lieu pour moi. Dommage donc...

Bonne continuation !

   Pouet   
13/3/2013
Je n'ai pas tout saisi je crois de ce poème et notamment qui est Blandine.
J'aime bien les deux derniers vers de la deuxième strophe.
Sinon donc j'ai eu du mal à appréhender le rapport entre le dernier vers et le reste du poème et cette Blandine dont je ne comprends pas la présence.
Il me semble que le rythme mériterait d'être revu, trop de disparité à l'oreille.

Bonne continuation.

   troupi   
16/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
très beau poème, pas facile et il m'a fallu plusieurs lectures avant de pouvoir le commenter.
Première strophe superbe malgré le troisième vers bizarrement construit mais en poésie on en a vu d'autres.
"Vastes mélancolies où tous les masques tombent". Comme c'est vrai dans les grandes douleurs.
Très belle l'image du fil, métaphore qui laisse entrevoir que dans un couple chacun tient les fils de l'autre comme un marionnettiste.
En tous cas c'est comme ça que je l'ai compris.
Les deux dernières strophes complètent bien le poème surtout le
quatrain final tellement exact.
Seul bémol je ne vois pas ce que fait le terme "poétique" dans l'avant dernier vers, si ce n'est pour la rime.


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