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Poésie contemporaine
Lagomys : Mon enfant, ma douleur
 Publié le 27/02/12  -  11 commentaires  -  1079 caractères  -  329 lectures    Autres textes du même auteur

Pathos… assumé !
(Et mes excuses à Ch. Baudelaire.)


Mon enfant, ma douleur



Mon enfant, mon cœur,
Qui bat ma mesure,
Et qui fait de chaque heure
En ma vie la césure.

De toi, en tout je crois ;
Ton sourire est ma foi,
Ton cœur mon Élysée ;
Du chapelet brisé
Où j’égrenais mes joies
Ton martyre est la croix.

Mon enfant, mon leurre,
Ivresse promise,
Qui offrit au malheur
Sa compagne soumise.

Ô ma triste hirondelle,
Où sont donc tes merveilles ?
Tu as éteint les cieux !
Puisqu’on a dans tes yeux
Échangé les soleils
Pour de pâles chandelles.

Mon enfant, ma peur
Que d’un aujourd’hui
Au prélude trompeur
Naisse l’aube de nuit.

Je clouerai au totem
Charmes et talismans ;
J’irai même prier !
Pour ensuite crier,
À ce Dieu qui nous ment,
Les plus odieux blasphèmes.


Mon enfant, ma douleur,
Ouvre tes blanches mains :
Quel que soit le chemin
Vert ciel est sa couleur.

Mon enfant, mon enfant,
Mon enfant…

Mon espoir !


 
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   Miguel   
13/2/2012
 a aimé ce texte 
Bien
J'entends bien un cri de détresse, de douleur et de révolte, mais je ne parviens pas à comprendre ce qu'il advient de cet enfant : souffre-t-il, n'est-il plus là ? Peut-être n'est-ce pas le plus important de le savoir, le mot "espoir" qui clôt le poème étant ce que je retiens le plus.
Beau texte, émouvant, mais très proche de la poésie libre (ce qui n'est pas un reproche).

   Anonyme   
17/2/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Cette mort infantile est bien énoncée. Je regrette la fin:
Mon enfant, mon enfant,
Mon enfant…
Mon espoir !
Cela confine cette poésie à une lamentation maladroite, répétitive. Comme une insulte à la douleur décrite. Dommage!

   Anonyme   
27/2/2012
Je suis perplexe face à ce poème.

En l'état je ne le trouve pas très bon, avec un vocabulaire assez plat, sans vraie énergie, sans envie d'accrocher le lecteur je dirais.

Mais le sujet est tout de même la souffrance de l'enfant, réelle ou imaginaire, il semble difficile de le dire, mort ou survivant, la difficulté est la même.
Et ce sujet est tout de même assez sensible je dois dire.

Je crois que ce texte mériterait plus de fougue, de force, plus de clarté aussi, comme si la hargne, l'envie de crier étaient plus présentes.

Je ne note pas.

   fredericprunier   
28/2/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
j'aime bien la musique
mais au sens des mots je m'interroge...

qu'en est-il de cet enfant

il bat sa femme, il est souteneur de prostipute ?
...Ivresse promise,
Qui offrit au malheur
Sa compagne soumise....

mais alors... pourquoi TON martyre est la croix ???


et ... tu as éteint les cieux ?... (atteindre ?) ou éteindre... la lumière ...?

pareil pour la fin
les blasphèmes aux dieux, c'est parce que cet enfant fait des conneries ou c'est parce qu'il est mort ou parce qu'il n'a pas de chances, il est malade ??? ... les blanches mains... il serait donc innocent ???

pourtant
la poésie, dans sa musique est là
et ...pour cela , c'est une réussite

   Charivari   
28/2/2012
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Ce texte ne m'a pas plu. Du tout... Désolé...

Il y a certes quelque chose dans le ton, entre prière, révolte et plainte, plutôt intéressant.... Mais hélas très mal exploité, je pense, et assez mal assumé, contrairement à ce qui est affirmé en préambule.

Bon, mes reproches seraient les suivants :

2. Au niveau de la forme, je trouve certaines tournures très artificielles, alors que l'intérêt était ici de faire simple. Le fait d'intervertir les adjectifs et les noms, par exemple ("tes blanches mains", ou "vert ciel est sa couleur"), ou de malmener la syntaxe, (par exemple : "fait de chaque heure en ma vie la césure", "De tout en tout je crois") ça alourdit, rend l'ensemble très peu naturel, précieux...

Quant à : "Que d’un aujourd’hui / Au prélude trompeur / Naisse l’aube de nuit", j'avoue que je n'ai RIEN compris, ni niveau sens, ni niveau construction syntaxique, sans même parler de "l'aube de nuit", un oxymoron que je trouve vraiment très exagéré.

3. Mais ce que j'ai le moins aimé, c'est le fond. J'ai un vrai problème pour cerner l'objet du poème... Et du coup, toute cette émotion tombe complètement, l'empathie est absente, parce qu'on ignore totalement pourquoi ce narrateur pleure.

S'agit-il de la mort d'un enfant ? Effectivement on a "mon enfant", mais dans cette strophe, ce n'est vraiment pas évident, et on se demande si ce n'est pas un amour perdu :
Mon enfant, mon leurre,
(...)
Qui offrit au malheur
Sa compagne soumise.
-> La compagne soumise ? Pardon, hein, quoi, comment ?
d'autre part, quand il est dit "ton martyre est la croix", même chose, j'ai du mal à comprendre de qui il s'agit...

D'ailleurs, en parlant de croix, ce mélange d'athéisme et d'éléments religieux ne m'a pas du tout convaincu. On peut à la rigueur comprendre qu'il s'agit de quelqu'un qui doute de l'existence d'un dieu juste et bon face à la perte d'un être cher (mettons, un enfant), mais je trouve le tout mal assumé... Sans doute parce qu'on ne comprend pas qui est la victime ni le contexte de cette perte. Alors évidemment, ça n'aide pas...

Il s'agit peut-être ici d'un texte très personnel de l'auteur qui, par pudeur, a voulu "dissimuler" l'objet de sa peine... Mais à mon avis, si on a les larmes mais pas la raison des larmes, on ne peut rien éprouver nous-mêmes, on assiste juste à quelqu'un en larmes, et ça nous paraît exagéré... La définition du pathos, quoi, un pathos qui n'est peut-être pas si bien assumé que ça.

Désolé.

   brabant   
29/2/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Lagomys,


"Pathos...", c'est que le poème va être (exagérément) triste.
"assumé !", c'est le choix de Lagomys (il enfonce le clou). Serrons les dents !

Mais ces excuses à Ch. Baudelaire ?... Si la douleur était chère à ce dernier et pour tout dire indispensablement familière, ce dernier n'aimait guère les enfants...

Excuses pour associer (tendrement :"Mon/mon") dans le titre les mots "enfant" et "douleur", la douleur ne se satisfaisant pas de cette compagnie-là ?


Des formulations heureuses :

"Et qui fait de chaque heure
En ma vie la césure"

"Du chapelet
Où j'egrenais mes joies
Ton matryre est la croix"


Cette enfant est une fille :

"Qui offrit au malheur
Sa compagne soumise
...
... hirondelle,
..."

chez qui la vie s'éteint :

"Puisqu'on a dans tes yeux
Echangé les soleils
Pour de pâles chandelles"

Et la peur est là d'espérer :

"Que d'un aujourd'hui
Prélude trompeur
Naisse l'aube de nuit"

Qui va triompher, de la mort ou de la vie ?


Et voilà que l'on est prêt à tout, même à prier !


Mais "Quel que soit le chemin", quelque compromis qu'il soit, l'enfant vivra, trois fois il vivra !
"Vert ciel" ou 'vers (le) ciel', l'auteur ne voudra lire que l' "espoir".
Ce poème célèbre l'Acte de Foi.
En l'occurrence le plus bel acte de foi qui puisse être célébré !

   funambule   
29/2/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Le pathos ne m'aura point dérangé, il ne semble pas gratuit... en revanche il s'articule sur un lyrisme qui lui ôte retenue et pudeur. J'aurais aimé un minimalisme maîtrisé qui aurait sans doute porté plus loin l'émotion, un peu de limpidité n'aurait pas nuit. Il y a cependant de jolies tournures, des idées que je trouve très créatives... mêlées à d'autres plus convenues.

   LeopoldPartisan   
1/3/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime que l'on puisse s'assumer et aussi assumer ses contradictions. Il faut quand même un sacré courage pour écrire un texte pareil, qu'il soit réel ou fictif.
Le titre est génant parce que presque racoleur du style mon fils, ma bataille etc... Pourtant dès les premiers vers, il y a dans le ton une véritable vérité qui s'en dégage et qui m'a accrochée:

Mon enfant, mon cœur,
Qui bat ma mesure,
Et qui fait de chaque heure
En ma vie la césure.

pour la strophe suivante, j'aurai assumé carrément :
Ton martyre est "notre" croix, c'est vrai quoi au fond, y a pas que les dieux qui puissent souffrir de nos péchés ...


j'ai tout particulièrement apprécié aussi ces vers:
Je clouerai au totem
Charmes et talismans ;
J’irai même prier !
Pour ensuite crier,
À ce Dieu qui nous ment,
Les plus odieux blasphèmes.

   Lagomys   
8/3/2012

   silvieta   
16/1/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Trop pompeux, un choix de mots et de dispositions de phrases trop artificiel pour évoquer efficacement la douleur causée par la perte d'un être cher, ou la douleur, tout simplement.

Il est vrai qu'il n'est pas toujours évident d'exprimer ce que l'on veut en rimant.

Ce poème m'a laissée insensible.

Peut-être aborder le même sujet mais sous forme de poème en prose?

   Anonyme   
23/2/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Là, je lis un beau texte, au phrasé se voulant soigné, cependant il ne parvient pas à me toucher, il est bien trop grandiloquent, comme empesé.

Tout ce discours m'a tenu à distance, je ne suis pas arrivé à ressentir une quelconque émotion. Quelque peu absente, la simplicité profonde, surtout lorsqu'il s'agit de : "Mon enfant, ma douleur". Il y a surenchère dans la manière de l'exprimer.

Dans l'ensemble la forme est convenable, mais se profile un petit bémol comme "Qui bat ma mesure, et qui fait ..." cette succession de "qui" de plus ce "et qui", n'est pas très beau à lire, le "puisqu'on" non plus.

"Vert ciel est sa couleur", cette phrase en sa tournure peu élégante, m'a posé problème. L'inversion de l'adjectif est parfois délicat.

Une lecture un tantinet décevante, je m'attendais à plus de mouvement, de sensibilité.


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