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Poésie contemporaine
lala : L'âge gris
 Publié le 15/01/16  -  10 commentaires  -  744 caractères  -  309 lectures    Autres textes du même auteur


L'âge gris



l’automne s’essouffle en hiver
des sillons fins griffent ses joues
ses yeux parlent d’un ton sévère
que leur couleur brume déjoue

ses mains tachées qui ont touché
des joues d’enfant des joues barbues
bruissent sous des photos cachées
souvenirs d’un si loin début

si la rosée parfois ruisselle
jusqu’à son menton tremblotant
c’est qu’une fragile étincelle
a rougi son œil grelottant

ses cheveux neige se clairsèment
sous un foulard de fin tulle
des phrases que des mots parsèment
s’achèvent entre deux virgules

son corps malingre hésite à peine
une bourrasque la poursuit
et l’emporte comme une reine
sur les nuages de la nuit


 
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   Anonyme   
22/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,
J'ai lu ici de la POÉSIE.
"La couleur brume " m'a, à ma première lecture un peu gênée car j'avais du mal à l'associer à une couleur.
Mais ensuite, me sont revenus les yeux de mon grand-père et là je me suis dit: "Ho oui, c'est ça! L'auteur a trouvé le mot " que j'ai jadis cherché pour exprimer son regard ."
Autant dire que je me suis approprié votre poème.
Je ne détaille pas car chaque strophe est poésie. Beaucoup de profondeur emprunte d'une grande pudeur qui m'est allée droit au coeur.
Bravo et merci.

   Anonyme   
26/12/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Écrit octosyllabe rimé, qui hélas ne semble pas abouti, donnant l'impression que les mots se succèdent les uns aux autres, effet déplaisant, la fluidité est inexistante, la lecture est désagréable du début à la fin.

Il y a :

- un manque de ponctuation, insupportable
- un manque de majuscule en début de phrase

La forme "négligée" prend trop de place, je n'ai pas eu envie d'aller plus loin.

   papipoete   
28/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pour une fois, je veux bien faire abstraction de l'absence de ponctuation, car chaque vers se dit ligne après ligne.
Jusqu' à la 4e strophe, je crois voir grand-mère ou grand-père, puis le 14e vers nous dévoile les traits de mamie, dont " les mains tachées ont touché des joues d'enfant des joues barbues".
La 3e strophe (ma préférée) est si touchante; et la fin selon mon interprétation, me dit que mémé au ciel est partie ( son corps face à la déferlante ultime ne résiste pas, se laisse emporter sur les nuages de la nuit...)
Peinture attachante de cet "âge gris" sous " un foulard de fine tulle ".

   Anonyme   
15/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir,

Il y a de charmantes choses dans ce petit poème (assez musical) de saison : les deux derniers quatrains en particulier.
D'autres sont plus discutables : les "yeux qui parlent d'un ton sévère" ; l’"œil grelottant" (curieuses associations) ; le disgracieux "si loin début".

Dans sa naïveté (n'y voyez pas une injure sous mes doigts) il me fait songer un peu à du Maurice Carême, ce doux poète de l'Enfance, plus profond qu'il ne semble au premier abord.

A.

   Pussicat   
15/1/2016
Je sais pas ce qui se passe en ce moment, si c'est l'hiver ou l'actualité, mais franchement les poèmes sur les vieux, le temps qui passe, la mort qu'on voit en face que chaque jour fait, ça me fiche le cafard.
Alors je dis : STOP !
Pas d'accord, et vive la VIE !!!
à bientôt de vous lire,
EDITION : Et puis sur la forme, ça cloche. Pas de ponctuations alors que ce texte le demande. Pas de majuscules.
"ses joues, des joues, des joues"... manque déjoue pour parfaire la répétition excessive.
"souvenirs d’un si loin début" : ce vers est impossible à lire, pour moije
"sous un foulard de fin tulle" : sept syllabes
Le dernier quatrain est difficile à lire...

un texte à reprendre et à retravailler, je pense...

   Camlai   
15/1/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonsoir,
Il y a de la matière poétique dans votre travail.
Cependant, je suis dérangé, comme d'autres le sont, par ce surplus d'associations singulières. Bien que ceci soit mystérieux, les yeux qui parlent, la couleur brume (bien trouvé je vous l'accorde), l’œil grelottant, les cheveux neige, enfin toutes ces alliances de deux termes d'apparence incompatible, m'ont presque étouffé. Par exemple, si vous retiriez les cheveux neige, je pense que la couleur brume sera d'autant plus frappante et précieuse.
Sinon le dernier quatrain est bien maîtrisé.

   Vincendix   
16/1/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La vieillesse, un sujet qui revient souvent mais traité de façon originale et avec pudeur.
Des mots simples mais explicites, le choix de non ponctuation et l’absence de majuscules ne me dérange pas, je m’intéresse plutôt au fond qu’à la forme étant donné la catégorie.

   Anonyme   
16/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour lala. Je pense que vous avez trouvé les mots justes pour décrire cet âge gris qui nous attend... quand on n'y est pas déjà.
Le titre en lui-même est significatif de vos recherches car on entend plus souvent, pour qualifier cette période, parler de l'automne de la vie, des portes du grand âge et j'en passe.
J'aurais juste préféré "tulle fin' à "fin tulle" et tant pis pour la rime qui n'a en cette catégorie pas grande importance.
J'ai un faible pour le quatrain final...

son corps malingre hésite à peine
une bourrasque la poursuit
et l’emporte comme une reine
sur les nuages de la nuit...

et surtout pour les deux derniers vers.

J'ai bien aimé l'ensemble et je vous remercie de m'avoir offert cette lecture.

   Francis   
16/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai aimé rencontrer cette dame à l'âge gris. Au seuil de son hiver, il lui reste des souvenirs aux couleurs de ses printemps. Elle semble si fragile, si douce. Ses mains ont caressé tant de joues ! Ses yeux ont vu tant de choses ! Bientôt, elle s'envolera " sur les nuages de la nuit " mais sa présence demeurera dans ce poème et dans le cœur de ceux qui l'aimaient.

   lala   
17/1/2016


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