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Poésie contemporaine
lala : Un souffle
 Publié le 13/06/15  -  16 commentaires  -  788 caractères  -  291 lectures    Autres textes du même auteur

Une île
Séductrice, puissante, sereine, mais menacée,
Un bonheur fragile.


Un souffle



Sous un nuage blanc, sous un soleil blafard,
Entourée de granit et parée de sablons,
Tu salues les marins du clin d’œil de ton phare
Et séduis les sirènes d'un vent de violon.

Couchée, évanouie, sous le feu du soleil,
Brûlée par la touffeur d'un midi estival,
Cachée sous les sapins, enivrée de sommeil,
Tu exhales encore un relent triomphal,

Inquiète des montées des avides marées,
Mais te laissant lécher avant d'être engloutie,
Des assauts incessants du ressac imprégnée,
Nacrée par les embruns des vagues en furie.

Parenthèse hédoniste et exilée du monde,
Gardienne des valeurs de force et de défi,
Inspiration de vie ou rêverie féconde,
C'est en foulant ton sol qu'on sait le paradis.


 
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   Vincent   
22/5/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Sous un nuage blanc, sous un soleil blafard,
Entourée de granit et parée de sablons,
Tu salues les marins du clin d’œil de ton phare
Et séduis les sirènes d'un vent de violon.

et puis

Inquiète des montées des avides marées,
Mais te laissant lécher avant d'être engloutie,
Des assauts incessants du ressac imprégnée,
Nacrée par les embruns des vagues en furie.

votre écriture soulève en moi

des mémoires de couleurs

des images si douces

qu'elles me vont droit au cœur

des visions des sensations

en se promenant avec vous sur cette île

j'ai beaucoup, beaucoup aimé votre texte

   MissNode   
13/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ça coule, je ne sens pas de recherche forcée de la rime.
Les images tiennent de la photographies d'art, remplie de poésie ("séduis les sirènes d'un vent de violon" "Nacrée par les embruns des vagues en furie"), on y retrouve le rythme du ressac (allitérations en "s").
Bel hommage à cette île, que d'en faire partager les paradis de cette façon ! Merci de l'escapade, Lala !

   Anonyme   
13/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je suis un adepte de l'anthropomorphisme et je vois cette île comme une charmante femme qui se laisse dorer " Couchée, évanouie, sous le feu du soleil, " et qui "salue les marins du clin d'oeil de son phare ".
J'aime beaucoup les trois premiers quatrains.
Le quatrième, que je trouve un peu pompeux, me séduit moins.

   Anonyme   
13/6/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Ah si ce poème avait été du même tonneau
que ce premier quatrain d'une magnifique beauté !
Mais hélas, il se délite inexorablement au fil de la lecture.

J'aurais mieux vu l'incipit en titre, c'eût été plus compréhensible.

Pour le vers ultime j'aurais bien vu également : qu'on voit le paradis,
ce sait ne me sied guère.

Dommage, le début me semblait prometteur avec ce clin d'oeil
du phare et ce vent de violon.

   Purana   
13/6/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Un poème imagé et sans aucune prétention.
C'est comme si l'auteur s'était simplement laissé inonder par des émotions écrasantes auxquelles il a réagi en prenant des notes rapides mais efficaces.

Bien écrit, apparemment sans aucun effort pour trop embellir le poème en y mettant des images compliquées ou des métaphores acrobatiques. Juste un doux petit tableau, agréable à regarder et à apprécier.

Bien que l'incipit ait été d'une grande aide pour ne pas tomber dans un jeu de devinettes afin de savoir qui est ce « tu », la description est si bien détaillée que l'on peut rapidement deviner de quoi vous parlez : une île jolie et rêveuse.

Merci pour ce partage.
Purana

   Anonyme   
13/6/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Une île, un paradis menacé : presque un souffle, un point dans l'océan.

Les mots pour évoquer ce fragile écosystème sont absolument sublimes.

Bien à vous,

Wall-E

   papipoete   
13/6/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonsoir lala; le voilà donc ce premier poème! Une île sous un nuage blanc, avec son phare malicieux clignant de l'oeil vers les marins, et cachée du soleil de feu sous les sapins; elle retire tels des pieds timorés, ses bandes de sable léchées par le ressac! L'homme foulant sa grève pénètre au paradis!
Charmante découverte marine, servie par de beaux vers tels les 3e et 4e.
J'aurais choisi un autre terme que " sait " le paradis?
Continuez comme cela, et nous aurons le plaisir de vous lire!

   Automnale   
14/6/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce poème ne pouvait que retenir l'amoureuse des îles que je suis.

Le premier quatrain, avec le mot "sablons" (en général assez peu utilisé) et "le vent de violon", est une irrésistible invitation.

En revanche, j'ai regretté de trouver un peu plus loin, une nouvelle fois, le mot "soleil". Et j'ai trébuché sur "relent", ainsi que sur le verbe "lécher", l'un et l'autre me semblant peu poétiques.

J'adhère totalement au dernier quatrain car, en effet, une île est tout cela à la fois : parenthèse hédoniste - exilée du monde - gardienne des valeurs de force et de défi - inspiration de vie ou rêverie féconde. Ah, l'auteur connaît bien son sujet !

"C'est en foulant ton sol qu'on sait le paradis". Oh oui, alors... Je pourrais dire cela à mon île préférée !

Je ne voudrais pas paraître indiscrète, mais j'aimerais bien savoir, Lala, quelle est cette île que vous semblez si bien connaître... Je lis dans l'incipit que ce petit paradis serait menacé... D'où le titre, "Un souffle", peut-être... Quelle est donc cette île ?

Et je trouve votre toute première publication, sur Oniris, très prometteuse... En attendant la prochaine, je vous offre, chère Lala, un bouquet... de quoi déjà ?... de sourires !

   Ioledane   
14/6/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai été prise par le charme de cette ode, joliment déclinée et bien rythmée, avec un coup de cœur particulier pour les vers 3 et 4.
Le vers final clôt l'ensemble avec grâce.
Deux éléments m'ont un peu gênée :
- la ponctuation, avec sa surabondance de virgules. Celle de la fin du deuxième quatrain notamment m'a paru curieuse, mais s'explique sans doute par le lien nécessaire avec le quatrain suivant, qui à lui seul ne formerait pas une phrase. Je n'en trouve pas l'effet très heureux.
- la tournure du dernier quatrain : après des qualificatifs relatifs à l'île, on attendrait un "tu" plutôt qu'un "c'est".
Pour le reste, un fort joli tableau.

   Anonyme   
15/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je suis agréablement surpris par ces vers de Lala, venant de je ne sais où, qui apportent une tendresse certaine à ma journée.
Sans la description, je n'aurais peut-être jamais deviné l'île de ce poème, et c'est sans doute son plus grand défaut à mon goût : la compréhension de ce poème dépend d'une prose.
Il y a l'hiatus du treizième vers qui me dérange, « et exilée », qui ne me paraît pas produire d'effet en adéquation avec le propos et qui, dès lors, ne fait plus qu'embêter mon oreille.
Il n'y a pas, à mon sens, de très grands vers qui frapperaient définitivement la mémoire, mais un mouvement d'ensemble très réussi, une composition artistement coiffée — une peinture juste et pleine de mouvements.

Il y a bien sûr une versification difficile à pénétrer à cause des synérèses et des diérèses qui ne nous préviennent pas, mais le flacon importe-t-il ?

   Michel64   
15/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Lala…et bravo

J'ai beaucoup aimé votre poème et votre île en danger de submersion mais encore paradis.
Seul le vers "Et séduis les sirènes d'un vent de violon." me parait accrocher un peu avec ses treize pieds …si-rè-nes… même si en contemporain ça passe.

"Parenthèse hédoniste et exilée du monde,
Gardienne des valeurs de force et de défi,
Inspiration de vie ou rêverie féconde,
C'est en foulant ton sol qu'on sait le paradis."

Au plaisir de vous relire

Michel

   leni   
16/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Oui une ile est provisoire et fragile Les mots pour le dire sont choisis

De jolis vers:

Tu salues les marins du clin d’œil de ton phare

C'est en foulant ton sol qu'on sait le paradis.

quelques mots me dérangent un peu:
la touffeur
avides marées

Mais c'est un détail

J'ai bien aimé l'ensemble

Merci et salut cordial Leni

   Francis   
16/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un petit coin de paradis perdu sur l'océan aux couleurs chatoyantes, aux parfums enivrants résiste à l'assaut du ressac et puis un jour disparaîtra.
Oui, les paradis meurent parfois.

   Anonyme   
16/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir lala !

Belle île ( en mer comme chanterait Voulzy )!

Comme vous l'aimez pour en parler si bien ,un peu moins friande du dernier quatrain , j'ai aimé dans l'ensemble l'image que vous en donnez!
Et j'ai envie de dire " mais où elle est cette île paradisiaque , que je puisse aller m'y reposer ! )

   Pussicat   
21/6/2015
Une belle peinture avec son premier quatrain qui emporte le morceau, c'est mon préféré... je suis moins convaincue par la suite :
"exhales" et "relent" me repoussent vers le large, comme cette répétition du son "é" qui me chatouille l'oreille "et exilée"...
j'aime bien, à bientôt de vous lire...
ah oui, je n'ai pu résister à la personnification de cette île, tout est en place pour... tous les vers ou presque le font penser...

   Anonyme   
5/7/2015
C'est le premier poème que je commente, et je trouve que j'ai eu la main heureuse.
Tout d'abord, un poème ayant trait à la mer ne pouvait que me séduire. Et puis j'ai trouvé sa formulation harmonieuse, hormis peut-être le vers 8:
Tu exhales encore un relent triomphal
J'ai eu quelque mal à trouver la bonne prononciation de la première partie du vers.
En revanche, j'ai adoré la diérèse à violon.
Tout comme le dernier vers que je distinguerai car je le trouve beau.
Merci pour cette lecture.


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