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Chansons et Slams
Lalalaet : Tes yeux me sourient
 Publié le 02/07/22  -  5 commentaires  -  2398 caractères  -  261 lectures    Autres textes du même auteur

L'amour impossible.


Tes yeux me sourient



J’veux plus te voir quand je ferme les yeux
Sans prévenir tu m’as envoyée dans un rêve
Ta bouche me regarde sans trêve.

J’vois ton visage dans chacune des étoiles qui compose le ciel
Tu es parti et je suis vide. Douleur et Haine.
J’veux que tu sortes de ma tête, de mon corps, de mon cœur.
T’es plus là et putain j’ai peur
L’infini est bien trop grand pour t’y cacher je viendrai te chercher
Je saute du train en marche pour réparer mon cœur cassé
Je te vois sur ce nuage,
Allongée dans l’herbe humide
C’est beau et doux. Tu viens d’où ? ton regard est vide

Je change de planète et j’glisse sur cet autre qui n’est pas toi.
Ce sont tes mains que je vois, que je sens
Je cherche ton odeur dans ses bras
L’obscurité des étoiles reflète ton amour absent
Tout est vide, tout est néant, s’il te plaît emmène-moi au firmament.

Ton corps danse tourne et danse encore dans l’Éden,
Ta peau m’appelle mais tu refuses l’évidence
Cours vite que je puisse te rattraper dans cette transe
Ta course est folle comme les étoiles, tu files, tu avances
Reviens dans mon big bang,
Reviens je suis exsangue


Toi et moi on ira, toi et moi, on fera toi et moi on rêvera
J’attendrai, je t’attends, c’est lourd l’horizon à bout de bras

En moi c’est le chaos, j’te trouve toujours aussi beau.
T’es beaucoup trop loin, beaucoup trop haut
Entrelaçons-nous dans la voie lactée car toi et moi c’est acté
Cette énergie c’est la liberté, la liberté de t’aimer pour l’éternité
Laisse-toi porter par l’onde, viens voir sous ma frange
Laisse-toi porter par mon ombre celle qui foudroie les archanges.

Allez viens on s’en va, allez viens on s’aime
On sème ce bonheur à la gueule du monde
On oublie le mal qu’on s’est fait et on va voir la Joconde
Tu me l’as promis, sur cette plage, sans faire poème,
Qu’on la vivrait cette putain de belle histoire
Parce que moi sans toi c’est comme une chambre noire
Comme une lumière sans ombre
Parce que moi sans toi c’est une pellicule vide
Comme une collision d’astéroïdes

J’veux plus te voir quand je ferme les yeux
Sans prévenir tu m’as envoyée dans un rêve
Ta bouche me regarde et j’en crève
Et j’en crève


 
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   Robot   
26/6/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Une composition bien adapté au slam et qui passe bien à l'oralité. Des moments poétiques forts ressortent de la déclamation qui nous fait passer de la passion à la déconvenue.
"Toi et moi on ira, toi et moi, on fera toi et moi on rêvera
J’attendrai, Je t’attends, c’est lourd l’horizon à bout de bras"
ces deux vers résume bien l'espérance et le quatrain final la désillusion.

   Cyrill   
26/6/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Ces longs vers m’ont paru bien convenir à un slam et j’y ai trouvé de l’ingénuité et de la fraîcheur. L’expression des sentiments est hyperbolique, ça m’a beaucoup plu. Des passages que je retiens, comme :
« Entrelaçons-nous dans la voie lactée car toi et moi c’est acté »
« viens voir sous ma frange » : originale façon de traiter le regard !
« sans faire poème », bien vu aussi.
Au final, bravo et merci pour ce texte.

   Corto   
2/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L'auteur a su trouver un accord entre les images et le rythme. C'est une belle qualité pour un slam entraînant, celui qui ne laisse personne sur le côté, on participe même si ce n'est pas notre propre histoire.
Entre des phrases élaborées on remarque des expressions qui claquent:
"Douleur et Haine", "C’est beau et doux", "Et j’en crève" etc.

L'auteur fait appel à des éléments indiscutables, évidents, auxquels il donne un sens qui renforce le discours: "L’infini est bien trop grand pour t’y cacher je viendrai te chercher Je saute du train en marche pour réparer mon cœur cassé",
et surtout ce passage que j'aime particulièrement:
"L’obscurité des étoiles reflète ton amour absent
Tout est vide, tout est néant, s’il te plaît emmène-moi au firmament."

Une belle poésie que le lecteur reçoit de façon rythmée.
Du beau travail. Merci.

   papipoete   
2/7/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément
bonjour Lalalaet
" comme c'est beau ! " mais si triste de voir cette âme éplorée, qui ne voit plus son double, que fermant les yeux !
Il est là-haut, soit allongé sur une prairie trop grande pour lui, soit " assis sur le rebord du monde d'en haut ", mais ne peut en descendre, n'en descendra jamais plus !
NB pour qui jouit d'une foi immense, perdre sa moitié de corps peur se supporter, car il est ailleurs là où montent louanges, là où l'esseulé passe toutes ses communications, et reçoit des signes...à ce qu'il parait.
Mais pour la plupart des amants, que la mort sépare, un erg encombré de ronces est désormais le chemin de la vie.
la 6e strophe est mon passage préféré !
comme j'aimerais que le slam regorge d'amour comme ici, alors que bien souvent c'est le contraire...

   senglar   
2/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Lalalaet,


Je n'ai pas compris : homme ? femme ? duo ?...
"Tu es parti (homme)
...
Je te vois...
Allongée (femme)
... ((cet autre))
...
j'te trouve toujours aussi beau (homme)
...
...tu m'as envoyée (femme)"

Ce texte m'a paru un slam soft malgré parfois des mots assez forts mais contrebalancés par des moments doux.

Il y a ici la volonté de vivre une belle histoire même si l'un semble plus demandeur que l'autre qu'il s'agit en fin de compte de séduire et de s'attacher.


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