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Poésie libre
Lariviere : Dans les mines d'argent
 Publié le 17/07/07  -  7 commentaires  -  1427 caractères  -  197 lectures    Autres textes du même auteur

Ceci, est un poème que j'ai écrit après avoir vu un reportage sur les conditions de vie des travailleurs dans les mines d'argent boliviennes. Même si ce poème est vieux, mal structuré et un peu "gnan-gnan", j'ai quand même envie de le publier. Je trouve que notre littérature occidentale trop nombriliste (j'en suis le premier coupable), doit retrouver un peu d'universalisme et de compassion. À voir. Ça peut peut-être toucher un enfant...


Dans les mines d'argent



Dans les mines d’argent
Il y a des gens très pauvres
C’est là le paradoxe de notre monde
Oh ! Ils sont très riches, oui !
Très riches d’autre chose qui n’est pas de l’argent
Et qui fait très rire les gens qui sont très riches d’argent
Ces gens très pauvres
Qui travaillent dans des mines
D’argent
Ils ont des visages de cuivres
Qui se creusent comme les mines d’argent
Qu’ils creusent sans cesse
Avec leurs rudes mains rêches
Mais les plus beaux bijoux de la mine
C’est à l’intérieur de leur cœur qu’ils les sortent
Ces gens très pauvres
Ils sont très riches
De ce que la vie si dure
Leur a appris sur le monde
Ils sont très riches d’amour
Et de bienveillance pour les leurs
Un amour si intense
Qu’on pourrait le voir resplendir
Plus fort que des diamants
Si nous étions autre chose
Que des hommes
Un amour
Qui rayonnerait tellement fort
Qu’il éclairerait
D’une lumière de perle
Tout un monde d’ombre
Une lumière
Pure comme le ciel
Un jour viendra
Providentiel
Où nous pourrons faire du courant
Avec l’aura des hommes
Mais ce jour
N’est pas là
Et pour longtemps encore
Dans leurs baraques en tôles
Au milieu des rats
Et des flaques boueuses
Il n’y aura ni eau courante
Ni électricité.



 
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   Ten   
17/7/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↓
La structure du poème est très sympa mais pour que le texte devienne enocre plus intéressant, il faudrait modifier un peu le style (ou inversement).
Il change radicalement entre le début et la fin; alors qu'au départ, les répétitions donnent un effet particulier (au sens positif), la fin n'est qu'une succession de morceaux de phrases, chose que j'ai d'ailleurs, plutôt aimé. Le problème est donc à mon avis le mélange de ces deux effets.
Peut-être aurait-il fallu continuer les répétitions jusqu'à la fin?

Le tout reste néanmoins très agréable à lire, les derniers vers m'ont tout particulièrement plu.

   Cyberalx   
17/7/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Moi, je n'y changerais rien.
Mais ne nous fions pas à mon inculture en la matière, je lis, je ressens et je commente : Voilà ma méthode.

Ce que j'aime le moins dans la poésie en général, c'est le coté "petits oiseaux chantants", là, on a un message intemporel (l'esclavage autorisé) et une trame qui me semble plutôt... Poétique.

Bravo Lariviere, mais ne t'endors pas sous le rôti, il nous reste à voir tes qualités de conteur (dont j'ai ouï dire qu'elles étaient très bonnes).

Mon soutien t'es déjà acquis en tant que poète et grand mogol de l'Absurdum Encyclopediae Virtuelum.

   David   
3/12/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Larivière,

Il y a bien l'idée d'un poème, un point de vue particulier, une absurdité naïve de ces pauvres dans leurs mines d'argent. Je regrette peut être un peu trop de narration, d'explication, le jeu sur les métaux/minéraux par exemple a une valeur en soit comme image :

"Ils ont des visages de cuivres"
"Plus fort que des diamants"
"D’une lumière de perle"
"Dans leurs baraques en tôles"

J'aurais préféré ce genre de langage, même un peu obscur.

   Anonyme   
15/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien
C'est une belle idée. Et les mots font souvent mouche.
Juste une remarque: ne doit-on pas plutôt dire: c'est DE l'intérieur de leur coeur qu'ils les sortent?

   Anonyme   
2/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Non c'est à l'intérieur de leur coeur qu'ils les sortent...

J'aime toujours les mots qui sonnent juste, ici j'apprécie le retour presque entêtant des "mines d'argent" qui disparaissent vers la fin parce que l'important n'est plus là.

Alors non ce n'est pas le meilleur que j'ai lu de toi mon tout bo, non je ne suis pas fan des écrits engagés.
Mais oui. Il y a derrière ces images parfois un peu faciles, derrière ces mots qu'on peut trouver clichés ou simplistes, derrière la leçon de chose on peut trouver une véritable émotion.

Bon cohérence oblige je peux pas mettre une note exhubérante, mais j'aime ton style, définitivement.
Es

   Nilina   
16/10/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,
votre poésie est très bien je trouve et la thématique importante. C'est un sujet qui me touche aussi. Comme c'est pauvre travailleur chinois que l'on paie une misère et qui vivent dans des conditions terribles.
J'aime le "refrain" qui sonne en lisant et les comparaisons faites entre les pauvres et les riches, entre ces deux mondes. Elle se lit avec beaucoup de fluidité.
....ces pauvres travailleurs...

   FANTIN   
8/3/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il n'y a pas à se justifier de faire preuve de compassion. Rien de "gnangnan" pour moi, bien au contraire. Le paradoxe de ces vies de misère qui enrichissent les riches, si pauvres pourtant, est bien mis en évidence. Tout le poème est bâti sur des oppositions qui montrent où sont les vraies richesses et rendent hommage à ces damnés de la terre dont les "visages de cuivre se creusent comme les mines d'argent qu'ils creusent".
Une indignation palpable, des images sensibles, un travail sur les mots au début qui rappelle Prévert. Un texte qui a le mérite de s'intéresser non seulement aux pauvres mais aussi à l'homme universel.


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