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Poésie en prose
Lariviere : Fragment du crépuscule (Morceau 39)
 Publié le 15/09/08  -  9 commentaires  -  487 caractères  -  109 lectures    Autres textes du même auteur

Fragment.


Fragment du crépuscule (Morceau 39)



Et pourquoi ma tête en essorage perpétuel ne veut pas s’arrêter de ressasser des étincelles ? Comme une enclume feu tape comme des étoiles résonnent en moi mille colibris de sang explosés en morceaux…




Continuer à écrire, en étant prêt à payer le prix de ne pas être lu…

Penser brasier littérature et rêver de panthéon.



Vanités de comètes orgueilleuses, tendons du multiple et des duplicités incestueuses sur le nu pulvérisé.


 
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   Max-Louis   
15/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bon jour Larivière,

Toute écriture est-elle lisible ? L'intime de celle-ci,
A de nudité que la gêne de sa beauté au seul prix,
De se tenir cacher, s'épanouir encore et encore,
Aux yeux délicats de s'abreuver et autres de sort,
De s’aveugler sans dénoncer, à tort, un tel trésor !

Max-Louis

   Anonyme   
15/9/2008
Larivière, j'ai pas été en même temps que toi sur oniris, j'ai découvert les crépuscules en fragments bien après que t'ais pris tes distances, j'en ai lu, peu je dois l'avouer, j'ai été abasourdie par ton talent, mais je constate que ces fragments ne sont plus que miettes d'un départ annoncé.
J'adhère à "duplicité incestueuses" et cætera.

Moins à rêver de panthéon.

Je note pas, c'est juste un cri IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

   Anonyme   
24/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La question et la reponse de la première phrase sont succulentes? Non ca ma pulvérise les neurones, du concentré de moelle. Et tous ces bonne pensees de commentateur cherchant une relation cartesienne ou des diagrammes d'alexandrin ou de s'emplir la panse de mots...

La question et la reponse de la première phrase sont Magnifiques !

   Anonyme   
7/4/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un fragment pioché au hasard.
Une réflexion sur l'égo.
De bien jolis mots.
Une belle profondeur.
Simple ET percutant.

   FredericBruls   
3/5/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Tiens ! je remarque que Notrac ne dit rien à propos de ton enclume ! Communiste, va ! (lol)
Bon, blague à part, le thème de la vanité angoissée est exploité ici avec brièveté, peut-être trop !
Le prix de ne pas être lu ? Oui, sans doute, mais il est tellement doux de jouir de sa propre cervelle !(lol)

   Pat   
24/5/2009

   jaimme   
14/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
L'auteur n'a pas à s'inquiéter: moi je continue à lire!! Vais-je suffire à calmer le personnage? :)
"des duplicités incestueuses sur le nu pulvérisé.": je n'ai pas compris là. Je n'ai pas la prétention de toujours comprendre les poèmes de Larivière; assez souvent je me laisse porter, mais bon, là, pourquoi pas m'arrêter, y penser et me faire ensuite un "essorage"?
Sujet différent.
"Penser brasier littérature et rêver de panthéon": bien aimé!

   Anonyme   
2/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
5/5/2009

oh, je suis... charmée par la sensualité de ce texte cher ami...
C'est rigolo comme certaines images me parlent... une fois de plus j'ai l'impression ... non je me fais mes propres correspondances!!! (^^ WiZzZz sur les colibris)

J'aime beaucoup la force des images (la tête en essorage perpétuel par exemple... ), le choix de :

- ...ne VEUT pas s'arrêter... => la tête qui a une volonté propre, le fait de ne pas contrôler les pensées, les idées... et l'incapacité à les condenser à en faire quelque chose...(par contre je m'interroge sur le double comme de comparaison...c'est voulu? pourquoi?)...

- Continuer à écrire, en étant prêt à payer le prix de ne pas être lu…=> là on a l'acceptation... le fait de ne pas pouvoir s'empêcher parce qu'on ne peut tout simplement pas faire autrement... alors on écrit... et on rêve (de panthéon... de pléiade... peu importe)

Et la phrase de clôture...
j'aime les duplicités incestueuses sur le nu pulvérisé, beaucoup...

La forme, pour une fois que j'en parle, me semble sympa... les espaces pour laisser le temps à l'idée de se faire, aux mots de frapper...

Je ressens beaucoup de doutes, de la crainte un peu... de la non-envie, de la résignation, et de l'envie... malgré la douleur, malgré les étincelles... mais pas tant d'angoisse finalement... et j'ai du sauter la vanité... enfin... t'as compris... en réponse au com de FB (sur lequel je ne suis pas d'accord du tout)

Merci Lari, je le r&pète haut et fort :j'aime tes courts...

Alors, je dis Oui, OUi, OUI... le poète doit écrire...
Bises des States ;-))
Estelle

   jfmoods   
27/8/2018
Ce fragment se présente comme une réflexion sur l'écriture poétique.

Celui qui écrit est confronté à deux tâches presque incompatibles : d'un côté, le polissage du texte déjà produit (eau : "ma tête en essorage perpétuel") ; de l'autre, la sollicitation du texte à venir (feu : "ne veut pas s’arrêter de ressasser des étincelles"). Les comparaisons ("comme une enclume feu tape", "comme des étoiles") et l'hyperbole ("résonnent en moi mille colibris de sang explosés en morceaux") mettent en scène cette prodigieuse cacophonie intérieure.

Le poète doit, en outre, relever d'insurmontables défis (paradoxes : "Continuer à écrire, en étant prêt à payer le prix de ne pas être lu", "Penser brasier littérature et rêver de panthéon").

Le regard du moraliste se pose sans aménité sur cette ambition démesurée pour en souligner la profonde vacuité (phrase nominale assortie d'un oxymore et d'une antithèse : "Vanités de comètes orgueilleuses, tendons du multiple et des duplicités incestueuses sur le nu pulvérisé").

Merci pour ce partage !


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