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Poésie libre
Lariviere : L'orgueil
 Publié le 26/06/20  -  18 commentaires  -  331 caractères  -  470 lectures    Autres textes du même auteur


L'orgueil



Monde de sel
Âpre levain
Où sang et ciel se confondent
Et où les rires
Et les mirages
Des rivages lointains
Sont parfois les seuls mets profitables
Que l'on partage...

Au lieu-dit des gens simples, il y a toujours un couvert, un pain, et un couteau ouvert, pour poignarder l'orgueil...


 
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   Anonyme   
11/6/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,

Un court poème percutant par sa sobriété, ses images.
Sur un format si court, les petits défauts sautent aux yeux.
"Et où les rires
Et les mirages" -> la sonorité "et/ou" n'est pas très harmonieuse, la répétition du mot "où" est un peu gênante, comme celle des deux "Et".
Même si l'intention est sans doute d'appuyer le propos.

J'ai aimé ce "couteau ouvert, pour poignarder l'orgueil".

Merci du partage,
Éclaircie

   Vincent   
26/6/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour,

J’adore tout

l'ensemble au tempo

les détails, les sons, les couleurs

j'adore surtout le suspens pour aboutir à la fin

et puis cet orgueil il faut bien s'en débarrasser

cette scène est magnifique, bravo

   Anonyme   
26/6/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Larivière,

J'aime beaucoup ce poème qui convient bien à mon approche personnelle de cet art difficile.
En revanche, si je puis me permettre une remarque concernant le vers suivant :

"Et où les rires",

en toute sincérité, je crois qu'il eut été profitable de faire l'économie de ce "Et" qui me semble tout à la foi lourd et inutile pour la compréhension du propos et pour le rythme même de la lecture.

Ce sera tout, :)

Merci pour ce partage

Tout comptes faits, je crois préférable de noter "passionnément" !

   Bossman   
26/6/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
À mon avis, ce texte sonne comme la promesse d'un recueil ou d’un texte plus long. Seul il semblerait presque hors-contexte, à moins de le comprendre comme la métaphore filée de l'orgueil, d’un orgueil particulier, celui des peuples pauvres qui vous accueilleraient malgré leurs maigres ressources (le sel est un met que l’on offre à l’étranger en guise de bienvenue).
Les sonorités sont rudes et sèches et renvoient à l’image d’un désert. Une menace latente se dessine dans ce paysage où les rires et les mirages sont plus éloignés encore que des rêves auxquels vous auriez renoncés.
Le vers final, éclatant, accentue la menace. Ce sang et cet orgueil peuvent aussi bien être les vôtres.
J’aime beaucoup.

   Stephane   
26/6/2020
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,
Je n'ai pas réussi à rentrer dans cette poésie où rien n'a su me convaincre ni m'animer d'une quelconque émotion, et je le regrette amèrement.
Le traitement aurait pu être un peu plus fourni et le style énumération ne m'a pas emballé.
Une autre fois peut-être.
Stéphane

   Anonyme   
26/6/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
C'est court, surtout lorsque l'on connaît l'auteur ^^, mais tellement percutant.

J'aime passionnément ces images qui parlent de sang et de ciel et de gens.

Superbe image "Au lieu dit des gens simples'' et aussi celle du couteau pour poignarder l'orgueil !

Contrairement à d'autres avis, je me suis laissée enroulée par les ''et'', qui m'ont emportée dans leur spirale déliée, comme pour mieux m'imprégner de leur souffle...

Je conseille, pour qui veut, une lecture en totale lâcher prise pour déguster comme il se doit. ^^

Merci Larivière, pour cette belle envolée.


Cat sous le charme

   Corto   
26/6/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
L'audace du court pourrait être encore plus prononcée.
Pourquoi ne pas garder uniquement la dernière phrase ? A mes yeux elle est la seule à apporter sens et piment dans ce poème.

Je l'aime bien cette phrase
"Au lieu-dit des gens simples, il y a toujours un couvert, un pain, et un couteau ouvert, pour poignarder l'orgueil..."
Elle est pleine de sens, de juste constat. Elle appelle le partage et qui ne serait pas d'accord afin de garder "un couteau ouvert, pour poignarder l'orgueil..."
Le changement de focale permettrait à l'auteur de faire un gros plan sur l'essentiel.

Bonne continuation.

   Provencao   
26/6/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
J'ai beaucoup aimé cette poésie courte où vos mots simples engendrent un orgueil, une immodestie et une impertinence qui accueillent les reflexions avec la force que suscite leur lien, pour les protéger de l'efficace obédience du poème.

" Des rivages lointains
Sont parfois les seuls mets profitables
Que l'on partage..."

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Anonyme   
26/6/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Larivière,

C'est difficile à expliquer mais ce que j'aime aussi dans la poésie, c'est tendre l'oreille à un poème qui me parle de loin. Votre poème me parle de loin mais sans hurler, comme s'il savait que j'allais l'entendre, l'écouter. Bon ça ne fait pas avancer le chmilblique, tant pis.
Merci.

   Lebarde   
26/6/2020
Faudrait il aimer parce que c’est court, libre, laconique et réservé à des intellects au dessus de la moyenne?
Pourquoi ici les répétions ou hiatus, voulus ou pas , ne feraient ils pas grincer les dents?
La dernière phrase-maxime qui met en scène l’orgueil dans une idée communément admise, me convient bien et je la retiens.

Lebarde

   hersen   
26/6/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce qui frappe, attire dans ton poème, c'est l'originalité.
Cette façon de "présenter" l'orgueil est, je pense, un travail souterrain de longue haleine. Car l'orgueil, c'est quoi ? un concept, puisque chacun en aura sa vision, on se demande bien d'ailleurs pourquoi on le trouve toujours chez les autres, jamais chez soi.

Alors tu t'armes d'une dernière phrase... celle qui tue. Qui demande de se replacer, de redescendre un peu. (je sous-entends à ma lecture "d'où l'on vient", mais je le prends en option :)

Sans orgueil et pas non plus pour te casser les pieds, je supprimerais les deux "et". C'est un court très réussi, c'est dommage de l'encombrer.

Merci de ce poème qui offre tant en matière de recherche en poétique, de l'épure.

   Anonyme   
26/6/2020
Rire+rivage=> mirage
le levain et le sel
le sang et le ciel
Ce n'est pas mauvais, c'est un peu court, et l'ensemble reste succinct.

   Myo   
27/6/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Je reste sur ma faim ...
Il y aurait eu tant à dire sur le sujet.
Mais là, je ne reconnais pas "l'orgueil" dans ces quelques lignes
si ce n'est dans les 2 premières, l'aridité d'une terre salée, et l'inefficacité d'un "âpre levain"

Désolée

   Vincente   
27/6/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Deux termes phares cadrent ce poème : "orgueil" qui s'affiche ici sans complexe, et son contraire, à même hauteur, "humilité", mais qui dans sa modestie constitutive se fait discret et s'invite en creux. Ceint des frontières de leurs points de vue respectifs, un champ de vie, monde où ils se manifestent et s'expriment.

J'ai trouvé l'installation de la problématique investie bornée de façon concise, précise, disons sobre, d'ailleurs le parlé est simple, les images discrètes, presque furtives.

J'ai bien aimé la prégnance évocatrice puissante des trois premiers vers :

" Monde de sel
Âpre levain
Où sang et ciel se confondent
"

Ce sont mes préférés et ils placent "l'attente" du lecteur que j'ai été bien haute. Ma déception aura su un peu attendre, car la fin de la première strophe garde une présence signifiante, elle prolonge ainsi l'appréhension du "monde de sel" dans toute sa complétude, mais aussi dans toutes ses ambiguës adversités. Non, ma déception viendra dans son final, modeste… mais peu convaincant. Si j'y entrevois l'humble ("gens simples"), qui, par ses dispositions ordinaires, sans prétention, garde la tête claire, sachant ainsi la bonne marche des choses, je trouve que le fait qu'il "poignarde l'orgueil" est à la fois excessif et à la fois peu consécutif.

Le poème tente à mon sens de montrer combien les valeurs simples peuvent "annihiler" les postures abusives et détestables de certains penchants regrettables de la nature humaine, soit ! Mais en quoi la modestie qui, comme elle est narrée ici, est un acte de rébellion ou de défense. Suggérer que les composantes "ordinaires" des petites gens forment un tout qui est une arme contre la suffisance me semble un raccourci imagé plutôt "raccourci". Ainsi, je crois que le problème est plus compliqué, si complexe que je n'arrive pas à me satisfaire d'un final qui affirme dans une considération purement poétique.

   David   
27/6/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Larivière,

Comme cela arrive parfois, ce poème m'a rappelé un souvenir, d'une chanson étrange, c'était une reprise contemporaine, que j'ai fini par identifier comme étant "le couteau" de Théodore Botrel. C'est un peu long pour la copier ici, je la poserai dans un coin du forum.

Poignarder ne serait pas d'un meurtre ici aussi, comme dans la chanson, les deux jouent de cette chute : le couteau se plante, mais dans un pain simplement. L'arme et l'ustensile se confondent avec la même intention qui fait titre et mot de la fin, l'orgueil.

Il y a le "péché d'orgueil" et la "fierté", le refus de la charité, les deux concepts sont voisins, irréconciliables... le poème dit bien que ce qui peut se partager, s'offrir aux uns les autres, ce sont des rires et des mirages, des poèmes des chansons des rêves, mais pas du pain, il faut le prendre, il y a un couteau pour ça.

Aujourd'hui, par exemple moins métaphorique, on peut donner des jours de congés, si on en a, à un collègue en charge d'un enfant handicapé.

Est-ce qu'on peut leur offrir un couteau ?

Pour leur épargner l'orgueil...

   Pouet   
27/6/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Slt,

L'orgueil, or-gueule en toc, orgue-oeil posé sur sa petite musique.

L'espoir entre le fromage.

Les gens simples pourtant peuvent être compliqués, l'orgueil en toute simplicité sait prosp-errer je crois, amateur de chemins de traverse.

Dire un lieu c'est le faire exister, le taire ne soustrait rien, seul le silence entre les mots qu'on ne dit pas, comme une empreinte qui dégouline, une miette de peut-être.

Les villes aussi terrent les simples. Les compliqués peuvent pendre aux arbres.

Si les songes se partagent comme un bout de pain sec.

L'acier refermé.

La rouille aussi,

la rouille

tentation d'un regard, se mirer sans se voir.

   papipoete   
29/6/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour Larivière
Le lointain du ciel profite à tous ; même les mirages traversent la tête des gueux... or, tout cela ne coûte rien de partager !
A la table, une place vide pour ne pas fâcher l'augure ; que vienne à frapper à la porte l'affamé, il s'assoira ici aux côtés de la maisonnée.
NB gageure que d'écrire " court " ; ça passe ou ça casse !
Là, tout est dit ; mais le vers final " couteau ouvert " qui poignarde l'orgueil, me laisse dubitatif. Ce hère qui trouve ici le couvert, a peut-être sa fierté, mais pas forcément de l'orgueil ?
au 4e vers, la sonorité " et/où " est dommageable.

   Anonyme   
1/7/2020
Bonjour Lariviêre,

La fierté, montée en graine, portée à l'excès, infante de l'orgueil... c'est un fait.

Faut il y voir un apanage de gens simples pour autant ?

Je ne pense pas. La complexité d'un être, même humain, porte en elle les germes de biens des complexes, peu importe leur orientation, supériorité... infériorité... c'est du pareil au même.

L'humanité reste reine, alors, rangeons les poignards et partageons les rivages lointains.

Dugenou.


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