Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Lariviere : Maïakovski
 Publié le 11/03/21  -  6 commentaires  -  530 caractères  -  174 lectures    Autres textes du même auteur


Maïakovski



Maïakovski
Montait au ciel
Dans un nuage rouge
Ce n'était pas celui
Du drapeau
Ce 14 avril 1930
Mais celui
De son cœur explosé
D'un coup de revolver
Maïakovski
Montait au ciel
Dans un nuage rouge
Rouge de poudre
Au milieu du chant
Des étoiles allumées
Par la fée électricité
Maïakovski
Montait au ciel
Dans un nuage rouge
Espérons
Qu'il n'en soit pas
Redescendu trop vite
Comme une mèche
Toujours trop courte.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   embellie   
3/3/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
L'auteur nous relate le suicide du poète russe Vladimir Maïakovski, en insistant sur la couleur rouge qui est conventionnellement celle du communisme, comme si son geste était en relation avec le parti.
Je doute qu'il sache ce qui le conduisit à se donner la mort à l'âge de trente sept ans sans avoir pu donner toute la mesure de son talent.
Et sait-il s'il croyait au ciel ?
Je note la pauvreté de ce texte qui présente des répétitions : trois fois « Maïakovski montait au ciel
dans un nuage rouge », le reste n'étant pas riche d'informations.
La dernière phrase est pour moi énigmatique.
Toutefois, ce poème, sorte d'hommage, semble nous dire « ne l'oubliez pas ».

   hersen   
4/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne connaissais pas ce poète, je remercie donc l'auteur d'ouvrir un champ plus vaste à mes connaissances. D'autant plus que le peu que j'en ai trouvé traduit en français m'incitera à chercher plus.
la forme adoptée ici semble "typique" de celle de l'auteur, de ce point de vue, je m'y retrouve bien. Peut-être que si c'était moins "relaté", j'aurais aperçu une ouverture plus grande, mais je salue ici le travail de l'auteur pour la découverte.

merci de la lecture

   papipoete   
11/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Larivière
Comme j'essaie de " tout " lire, je promène mon regard sous votre texte, qui comme certains auteurs oniriens, m'instruit encore davantage !
Je connais à peine nos auteurs, aussi ce Maïakovski m'était-il inconnu ! Il aura eu cette vie courte de bien des " grands ", de son temps comme contemporains, y compris Jim Morisson...
NB vie éphémère qu'un coup de révolver, enverra peut-être pas en enfer, mais au paradis ( montait au ciel ) je doute qu'il y eut ici beaucoup de bolcheviques...
Mais votre poème déroule une musicalité bien rythmée

   Lulu   
12/3/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Lariviere,

J'ai hésité, bêtement, mais ça a duré à peine quelques secondes à lire ce poème, car je n'ai jamais rien lu de Maïakovski. J'ai découvert ce nom d'auteur dont j'aimerais lire, et tu me le rappelles, des textes en parcourant Marina Tsvetaïva... Merci donc pour ce rappel indirect...

Mais avant tout, et bien au-delà de ce premier sentiment, indépendamment de ton poème, je dois dire que j'ai été très touchée par ce poème que tu as écrit. Ici, sans connaître Maïakovski, l'écriture de ce poème touche de par sa construction qui ne peut qu'interpeller.

La puissance poétique de ce texte m'a fait voir autre chose qu'une mort dans un premier temps. Pourtant, les mots sont clairs "Mais celui / De son coeur explosé / D'un coup de revolver". Sans doute est-ce la force de cette répétition "Maïakovski / Montait au ciel / Dans un nuage rouge" qui m'a fait voir joliment ce qui relève du tragique.

Pour moi, ce poème est mystérieux du fait de ma méconnaissance de Maïakovski... et uniquement du fait de cette méconnaissance, car le poème m'a parlée.

Pourtant, en plus, et pour être honnête, j'ai été visuellement d'abord été gênée par le côté court - c'est idiot " des vers, moi qui aime pourtant l'écriture versifiée sous forme libre. Ces vers courts pouvaient rendre hachée l'écriture. Or, il n'en est rien... Ici, c'est juste réussi...

Les derniers mots m'ont particulièrement touchée parce qu'ils sont, comme dans l'ensemble du poème, très imagés, en plus de susciter pour ce qui me concerne, l'envie de découvrir l'auteur.

Merci pour cela.
Bonne continuation.

PS : Je crois que le plus beau mot, tu as su le trouver, en plus du sens que tu as voulu donner à ce poème... C'est le nom même de celui pour qui tu fais un hommage et que tu as retenu pour le titre.

   Atom   
13/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien
J'avais lu une anthologie de Maïakovski dont le superbe - Nuage en pantalon.
Le reste de sa production m'avait malheureusement échappé car trop ancrée (politisée) dans une époque, un contexte, une histoire... dont je ne connais pas grand chose. Mais je me souviens surtout d'une poésie à vif et nerveuse.

L'hommage ici est court et à l'air de se focaliser sur son suicide (une balle dans le coeur)
Je suppose que cette répétition de "nuage rouge" fait référence et clin d'œil à la fois à son "Nuage en pantalon", la couleur de son parti et de manière plus poétique, à l'éclat du sang lors de l'impact de la balle sur son coeur.

J'aime bien les derniers vers qui semblent vouloir mettre le feu aux poudres...

   BlaseSaintLuc   
20/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien
boum, je ne suis pas totalement certain "d'adhérer" à ce poème, Maïakovski, sa vie ,sa mort , à part une étoile "rouge " je ne vois rien qui brille la haut ,

d'ailleurs lui non plus ---> je note le "au milieu du chant ,subtile !


dixit BABELIO:

"Sa déchirure intérieure entre la poésie et le combat partisan, entre sa passion amoureuse et sa passion révolutionnaire ainsi que sa douleur de perdre sa voix prodigieuse l’empêchant désormais de déclamer ses poèmes, ont fini à créer chez ce titan un désarroi généralisé qui l’a mené à la dépression. Il se tire une balle dans le cœur."

en résumé c'est la pleine conscience du désastre soviétique qui le conduira au suicide.


Oniris Copyright © 2007-2023