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Volontaire
17/9/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour,
La notice m'a fait sourire. Pour le texte même, on trouve le poète la tête dans les mains, au bord du lit, annonant les tourments d'une vie pas prête de prendre un autre cours. Il faudrait du rêve et du feu pour ça. Et le poète n'a qu'un désespoir radical, feutré. Ma préférence va aux derniers vers, de "On pleure..." à "...sans feu." Merci de ce partage :) Bonne fin de journée, |
Lebarde
23/9/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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L'exergue nous invite à une auto-aversion des hommes envers eux-mêmes...soit... pourquoi pas, c'est un thème original ...
Mais après avoir compris (enfin je crois) que la vie des hommes "si pâles", est "sans joie", "sans larmes", "sans trace" et "sans rêve", donc sans intérêt aucun, l'énumération sans relief reste pour moi assez confuse et fourre-tout, d'autant que la présentation et les vers dissyllabiques, monotones sur des "rimes" pour l'essentiel féminines, qu'à la lecture à haute voix, on est tenté de prononcer au risque de casser l'édifice et le rythme, n'aident guère le lecteur. Dommage. je n'aurais peut-être pas dû me lancer dans le commentaire de cette poésie qui ne m'est pas destinée. Surtout qu'en EL, je dois noter! |
Cyrill
11/10/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Les vers sont si courts que la lecture se fait aisément à la verticale, et la forme évoque assez bien la chute inexorable de l'homme. Ça me fait penser aux images animées du générique d'une série visible sur la plateforme d'arte : Mad Men, dont le propos est comparable.
L’homme en tant que dominant, j’entends. Pour continuer sur la forme, j’ai l’impression d’un échafaudage qui s’écroule à peine les vers lus, un effet domino exercé par des rimes féminines pour la majorité – seuls les quatre derniers redonnent la main au masculin. Impression renforcée par le fond du texte qui emploie souvent le négatif ou la privation : « n’inonde/aucune », « à peine », « sans joie », « sans hâte »… Quant au lexique, il possède le même pouvoir d’atteinte à l’intégrité, d’effacement progressif : « se noient », « acide », « ronge », « fêle », et j’en passe. Auto misandrie me dit le chapeau, et pourtant le locuteur m’invite, m’aspire avec son « nous » dans ce constat mélancolique et dépressif. Du moment que la poésie est là, je m’y laisse tomber volontiers. Édition : la chute n'est pas verticale, comme elle m'apparaissait dans l'espace lecture, mais en escalier. Je lis donc quasiment un autre poème, qui me plait plus encore. L'effet domino me paraît encore plus évident, tandis que le vertige est différent. La lecture de la droite vers la gauche et descendante n'est pas naturelle et provoque de sacrées secousses, nauséeuses. Je salue l'audace de cette présentation, imaginative et cohérente avec le fond. Et revois ma notation vers le haut. |
Ornicar
28/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Drôle de poème qui coule son encre noire sur la page comme une larme sur la joue et qui ne me laisse pas indifférent. J'ai bien aimé la musicalité de ces vers ultra courts qui se lisent et s'enchaînent d'une traite. Il fallait bien des rimes féminines pour se cantonner à des vers de deux pieds. Il y a un petit côté "défi" ou "exercice de style" qui ne me déplaît pas car je trouve que c'est réussi dans la mesure où je n'ai pas ressenti le travail. Sur le fond, le narrateur se flagelle - et nous avec - bien comme il faut.
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papipoete
9/10/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour Laurent-Paul
Pour qu'elle ait un sens, cette figure doit représenter quelque chose ? Celui-ci ne me saute pas aux yeux, et je regarde en tous sens, que nenni ! Il n'en reste pas moins une composition, de mots de 2 syllabes, aux rimes qui sonnent sans couac au chant. NB les 4 premières zébrures ressemblent fort à ce qui signifie " misandrie ", alors que les deux dernières pourraient prêter à débat. Un homme, ça peut chouiner comme une mauviette mais aussi ça peut pleurer, de chagrin... |
Boutet
9/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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L'originalité de sa présentation est le meilleur atout de ce poème. Cette calligraphie est dure à réaliser en vérité. Après, la lecture peut être gênée par cet enchainement des vers en 2 syllabes.
Je noterai + pour le travail effectué que le contenu. |
Provencao
9/10/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Laurent-Paul,
La conscience de " Nous sommes des hommes si pâles..." m' éclaire sur la poésie, quelqu'elle soit et ne nous offre aucune promesse de traces et de rêves sans bruit... Par ailleurs, le vide dans votre texte est une provocation, un signe qui, est aussi " confession". J'aime cette éternité en votre poésie, avec ce cachet poétique portant vers la création. J'aime beaucoup. Au plaisir de vous lire, Cordialement |
Robot
9/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Je suis assez perplexe sur ce texte qui m'interroge sur sa signification.
Signification de la géométrie: Veut-elle représenter l'errance, l'hésitation ? Signification de la forme : cette suite de deux syllabes indique-t-elle le chaos venue de cette détestation ? Ou la dégradation morale par degrés. Signification du récit: J'avoue que c'est ce qui me plaît moins dans cette démonstration un peu monotone et fade. Le texte s'accorde mal avec la forme qui automatise une diction et une lecture hachées. Aboutie pour le travail de mise en forme. J'aime un peu pour le récit. |
Cristale
9/10/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un auteur qui bosse non seulement son discours mais aussi l'organisation de ses vers jusqu'à obtenir un remarquable calligramme chapeau! J'aime ça !
Ce "nous" est quelque peu frondeur car habiller tous les hommes de cette peau de chagrin désespérément blafarde est un peu culotté ^^ Mais le narrateur a raison, le Monde n'en a rien à faire de cette curieuse créature auto-destructrice. Je note + pour la présentation originale et + pour le sourire qui m'est venu au long de ma lecture... à cause du désespoir exacerbé. |
Eskisse
9/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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J'ai beaucoup aimé ce poème pour sa tonalité mélancolique et pour le choix bisyllabique qui me rappelle le rythme de la fin de Automne malade de G. Apollinaire.
Je trouve qu'il n'était pas facile de tenir cette succession de vers très courts sur la longueur mais qu'ici l'effet est probant de poésie. Bravo |
Lapsus
10/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un calligramme est toujours une interrogation. Qu'a voulu exprimer l'auteur ?
Ici pas d'objet à identifier mais une courbe rythmée, comme la fréquence cardiaque qu'afficherait un cardiogramme. Et c'est une vie désabusée, sans couleur, monotone, amère et désillusionnée qui s'affiche ici. Même les aventures féminines, sacrifiées, ne font pas/plus battre le cœur plus fort. Le constat est sévère, à l'opposé de mon appréciation de ce texte original. |
RaMor
9/10/2025
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
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Un texte lesté par la surcharge phonique où le jeu de paronomases (hâle/haleine/farde/blafardes) prend le pas sur le sens et fabrique une entrée saturée. L’anaphore du « sans » installe une monotonie martelée qui aplatit la dynamique émotionnelle. Plusieurs formules versent dans le lieu commun (« sans rêve, on crève », « les yeux sans feu ») et affaiblissent l’empreinte. La métaphore se brouille par glissements d’images hétérogènes (noyer/tâter/le vide) qui mélangent champs liquides et tactiles sans cohésion. La mise en page calligrammatique, très démonstrative, morcelle la lecture et dilue la tension au lieu de la conduire. La syntaxe, souvent filandreuse, hésite entre fragments et périodes, ce qui laisse une prosodie plate, peu articulée, où l’accumulation remplace l’élan. Enfin, la ponctuation approximative et quelques détails formels (accents, accords) perturbent l’autorité de la voix.
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Bodelere
10/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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C’est pour le moins original
On sent bien la volonté d’une image d’effondrement et de virages dans la vie comme si parfois on ne savait où aller Dans ce contexte les mots deviennent donc cohérents et plein de sens Et l’effet domino aussi qu’a cité Cyrill |