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Poésie néo-classique
Lavy : L’ombre
 Publié le 07/10/08  -  2 commentaires  -  684 caractères  -  33 lectures    Autres textes du même auteur

Inspiration surréaliste.


L’ombre



Le ciel vert fleurit, les étoiles éclosent,
Ta lumière flétrit ; tes charmes moroses
S’enlisent pour toujours dans une brume de plume !
Elle était là, fatale présence,
Elle était là, plaisir épuisé,
...

Échelle éphémère vers un ver de sérénité :


Tes amandes sont vermineuses,
Tes guêpes sont devenues âcres,
Tes toiles laurées voilent l’arc-en-ciel,
Tes verdures fourrées sont vertigineuses,


Ton aube s’est noyée dans un automne éternel.


Magnifique couronne de lumière,
Orage de rayons détrônés,
Je n’y suis plus à ta portée !


Foudroie une autre chair.


 
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   spock27   
16/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'adore, tout simplement

c'est vertigineux d'originalité, c'est gai, c'est frai

on voyage à travers ce texte plein de mots de grâce !

aucun commentaire, bizarre !

une réelle inventivité sous-tend ton texte, je ne comprends pas ce manque de réaction !

alain°

   Anonyme   
5/2/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Je vous ai lu, relu et re-relu, et toujours ce même constat indéniable, votre poème pour moi, est trop hermétique.

Ce genre n'arrive pas à me transcender. Je n'ai pas encore trouvé, le moyen d'accéder à son expression éclairée, je suis complètement pour le moment dans "L'ombre", de ce phrasé.

Je n'aime pas cette formulation "Je n'y suis plus à ta portée", je la trouve maladroite.

A vous lire, je pense que ce poème vous est davantage parlant par l'utilisation de ces "Ta, Tes, Ton", il y a là un échange qui m'échappe, qui me tient en dehors de ce contact établi que j'aurais voulu partager, pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé.

Je reconnais cependant que dans l'ensemble l'écrit est fluide.


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