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Poésie néo-classique
Lebarde : Au bord du gouffre [concours]
 Publié le 22/12/19  -  10 commentaires  -  1507 caractères  -  372 lectures    Autres textes du même auteur

Reflets oniriques d’une réalité sans nuance d’horreurs et de beautés.


Au bord du gouffre [concours]



Ce texte est une participation au concours n°28 : Un vide vertical... de toutes les couleurs
(informations sur ce concours).





Un vide vertical dont la crête s’effrite,
L’aspire vers le bas pour son dernier envol.
C’est l’heure du bilan, il va quitter le sol.
Ses pieds glissent déjà, le temps presse, il hésite.

Un tourbillon fatal l’arrache du rocher,
Le jette au fond du trou, sur l’ubac le fracasse.
Il se broie, rebondit et rejoint la caillasse.
Son corps quitte ce monde, il n’a pu s’accrocher.

Dans sa chute pourtant la brise le soulève,
À l’ombre d’un nuage il plane, est-il sauvé ?
Sur l’horizon doré son regard est rivé,
Un souffle parfumé lui promet une trêve.

Mais un grain scélérat à nouveau l’engloutit
Dans un gouffre fangeux où sont pris dans la nasse
La misère, la faim, la guerre et la mélasse,
La fureur et les cris qui chassent l’appétit.

Un dernier soubresaut, l’aube fraîche s’invite,
Un enfant souriant offre l’éternité.
Il flotte un court instant dans la sérénité,
D'une peau de satin, pour finir il profite.

Il sait que c’est un rêve. Un soleil de douceurs
Repousse dans la nuit la rafle de la trombe.
Verra-t-il se poser sur les fleurs de sa tombe
Un joli papillon de toutes les couleurs ?


 
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   pieralun   
1/12/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Je ne sais pas si la prosodie classique est respectée dans ce poème, mais la poésie elle ne l’est pas.
Pardonnez- moi, puis ce n’est que mon avis, mais que vient faire: « c’est l’heure du bilan » dans un poème?
Le 4ème quatrain ???????
En revanche, j’ai aimé les 2 derniers vers, comme on goûte un apaisement.

   Alfin   
9/12/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Au bord du gouffre, une fin de vie cabossée et douloureuse. Avec rebondissements (gare à la rechute) je trouve le tout plutôt amusant, les souffrances sont sans nombres et le sort s'acharne.
Le début m'a fait espérer avoir trouvé mon lauréat... Chute dès le v2 ou si l’opposition est plaisante, ici elle est un peu lourde dans le texte.
Pour le reste j'aime beaucoup la phrase "Repousse dans la nuit la rafle de la trombe" même si je n'en comprend pas le sens.

merci pour cette chute et au plaisir de vous lire

En EL

   Vincente   
22/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Le rêve annoncé qui oscille entre cauchemar et félicité est bien au rendez-vous. La narration est de belle tenue, et puis cette chute, la finale celle-là pour le lecteur, apporte un savoureux et salvateur recul sur l'expérience introspective et onirique. L'écriture ne souffre pas de la rigueur de sa forme, elle est alerte et suffisamment ironique et détachée pour ne pas plonger le lecteur dans quelque doute métaphysique.

Ma préférence va sans conteste à la dernière strophe, elle est intéressante par toutes ses orientations : elle justifie ardemment tout le "délire" qui précède, elle se lit plaisamment, et elle "ouvre" le poème vers une réalité à la fois bien réelle mais aussi d'un surréalisme ambitieux et poétique.

   papipoete   
22/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour concurrent ( e )
Je tombe du haut de cette falaise, et me fracasse à ce roc qui dépassait ; je me reprends et je vole et je dégringole à nouveau vers ce fond qui n'en finit pas ! viendra-t-il au bout de tout cela, ce petit papillon se poser sur ma tombe ?
NB onirique oui et non, car ce scénario se joue assez souvent, au cours de ces nuits où l'on pressent que Morphée ne nous bercera pas ! On tombe, s'écrase sans que cela fasse mal, et le Ciel nous prend par des pincettes comme le feraient des cigognes d'Alsace, pour nous déposer... nulle part !
la strophe finale est ma préférée, quand IL... sait bien qu'il rêve !
J'aime bien les " rebondissements " si je puis dire, quand on croit la fin venue et hop, ça repart pour de nouvelles aventures !
Il y a de tout dans ce texte, du merveilleux, de l'horrible, on plane comme sur Led Zeppelin... de tout !
techniquement, les dodécasyllabes tiennent bien la cadence du " néo-classique " !

   Anonyme   
22/12/2019
Un rêve-cauchemar qui vient casser une série de textes moyens.

Bien que la crête du vide reste à définir, et que ce --Chassent l'appétit --- est malvenu, le texte est subjectif. Un cauchemar qui finit en rêve.
Les quatrains 2 3 5 6 sont de très bonne facture.
Il est des textes qui "sentent" l'urgence, la précipitation. Sans doute le cas, ici, pour frustrer le lecteur d'un très joli poème, car la plume a les dispositions pour beaucoup mieux faire.

Un vide vertical impéri-euse invite,
L’aspire vers le bas pour son dernier envol.
C’est l’heure du bilan, il va quitter le sol.
Ses pieds glissent déjà, le temps presse, il hésite.


Mais un grain scélérat de nouveau l’engloutit
Dans un gouffre fangeux où sont pris dans la nasse
La misère, la peur, la guerre qui menace
Autant de désespoir dont son âme pâtit

   Anonyme   
24/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,

Un poème à l'écriture soignée, harmonieuse.

Ce "vide vertical" n'est pas sans courants ascendants, descendants et le rêve est finement tracé. Quelques touches de couleur parsemées lors de la chute ou l'envol émaillent le texte préparant le final.
Cependant, ce final ne me convainc pas vraiment. L'évocation de la tombe, ce papillon ne me semblent pas en phase avec le poème.
Plus la tombe que le papillon, dont le vol peut rappeler celui du rêve décrit.

J'ai aimé :
"Le jette au fond du trou, sur l’ubac le fracasse."
".....un grain scélérat....."

Merci du partage,
Éclaircie

   plumette   
24/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Le premier vers m'a déroutée ! Comment le vide peut-il avoir une crête?

Et puis entamer un poème en annonçant un bilan est vraiment très prosaïque !

Passons, parce que la suite avec ce ballotement entre chute et envol m'a beaucoup plu . J'ai vraiment pris plaisir à découvrir les quatres quatrains suivants.


Je trouve qu'il y a quelque chose d'abrupt à évoquer la tombe alors que le cauchemar se termine en rêve. dans le dernier quatrain, je sens un peu trop le côté "fabriquation."

   Donaldo75   
26/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Il y a du mouvement dans ce poème et ça lui donne de l’ampleur, un plus très appréciable. Les images sont poétiques et la forme néo-classique n’en inhibe pas la tonalité. J’ai bien aimé cet ensemble qui a été et demeure agréable à lire.

Bravo !

   Lariviere   
30/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

C'est un poème que j'ai pris plaisir à lire, car je l'ai trouvé très fluide, très bien découpé et très rythmé....

J'ai trouvé les images de très bonnes qualités, les vers collant parfaitement au propos et à son expression de ton sur le fond et au rythme et ces césures sur la forme.

La construction vers le final est réussie. La trame de progression sur les intentions sont parfois assez onirique (tant mieux pour un poème!) mais elle est bien présente :

"Un dernier soubresaut, l’aube fraîche s’invite,
Un enfant souriant offre l’éternité.
Il flotte un court instant dans la sérénité,
D'une peau de satin, pour finir il profite.

Il sait que c’est un rêve. Un soleil de douceurs
Repousse dans la nuit la rafle de la trombe.
Verra-t-il se poser sur les fleurs de sa tombe
Un joli papillon de toutes les couleurs ?"


C'est un joli final, mais le reste est fort joli aussi.

Mon bémol, ne concerne absolument pas le travail et le rendu dans l'absolu sur ce texte, mais bien mon ressenti personnel ... concrètement, ce qui m'a manqué ici à ma lecture, c'est un peu plus de folie et de fantaisie dans le traitement, peut être un peu d'incarnation également, mais ça, je n'en suis pas certain.

En tous cas, peut être que l'aspect "philo" du discours en filigrane et la construction narrative qui l’accompagne un peu trop prosaïque sur certains éléments (verbes, expressions, pronoms+++), ont été privilégiés volontairement ou non dans la réalisation pour la bonne fluidité de l'écriture au détriment en l'état de l'impact brut purement poétique.

En conclusion, c'est un texte cohérent, plaisant à lire même si avec un zeste de fantaisie, celui-ci pourrait être encore meilleur à mon avis.

Merci pour cette lecture et bonne chance pour le concours !

   BernardG   
20/1/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

J'ai été déstabilisé en lisant votre poème.

Déjà, il est difficile d'imaginer "un vide vertical dont la crête s'effrite".

Ensuite, et peut-être suis-je trop prosaïque, mais il est étrange de voir votre "héros" s'écraser pour ensuite planer dans le 3ème quatrain.....même si la fin du poème, nous apprenons qu'il s'agit d'un rêve.
Le mot "caillasse" qui, techniquement, est tout à fait approprié à quand même pris une signification un peu particulière à notre époque avec un aspect familier d'où le verbe caillasser. Pour ma part, il "casse" un peu le quatrain.

En continuant j'ai trouvé que ça partait un peu dans tous les sens avec la faim, la guerre, l'enfant qui sourit, etc.

Je ne suis pas fan comme on dit maintenant mais le travail d'écriture
est évident avec des rimes bien choisies qui ne prêtent pas à questionnement pour ce qui concerne la compréhension.

Cordialement

Bernard G.


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