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Poésie classique
Lebarde : Palette céleste [Sélection GL]
 Publié le 09/08/25  -  8 commentaires  -  713 caractères  -  94 lectures    Autres textes du même auteur

À travers le prisme des gouttes d’orage.


Palette céleste [Sélection GL]



Le rouge de Carmen et des tissus garance
Habille élégamment la gorge des oiseaux.
Le soleil couchant teint d’orange les roseaux
Qui lors des soirs d’été frémissent en silence.

Le jaune dans le parc exhale sa fragrance
Quand les iris en fleur éclaboussent les eaux
Et que les boutons d’or caressent les museaux
Sur le vert des pâquis pendant la transhumance.

Dans l’éventail du bleu, l’indigo, l’outremer,
Colorent la méduse aux reflets de la mer.
Discret le violet se fond dans le nuage.

L’orage disparaît, l’instant est irréel :
Un céleste pinceau trace un arc dans le ciel
Avec les sept couleurs, comme un heureux présage.


 
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   Cristale   
28/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
En voici une jolie palette de couleurs que nous offre la nature. Il n'est plus beau cieux et paysages que lors d'un orage d'été. Idéal pour des photos sublimes, bien mieux qu'un ciel bleu et un sol brûlé de soleil sans relief.

J'aime bien l'idée "Quand les iris en fleur éclaboussent les eaux"

Un sonnet bien composé et des couleurs chatoyantes en ce jour d'été où l'orage n'est pas loin, que demander de plus à la poésie ? Rien, cela me convient.

   papipoete   
30/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
classique
De sa palette céleste, le " très haut " nous peint la Terre, de flamboyantes couleurs. Il n'est que regarder les habitants du jardin, d'un parc ou sur l'eau à la plage, pour s'en émouvoir...
NB c'est fort bien écrit, et le sonnet classique est le meilleur support, pour montrer ces délicates teintes. J'ai pourtant une crainte, celle que l'on lui trouve un côté trop narratif, à ce magnifique tableau ? Je le goûtai souvent à mes dépens ! mais moi, j'aime !
les alexandrins sont sans faute.
la seconde strophe, avec son 4e vers particulièrement est mon passage préféré !
papipoète

   Damy   
30/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Si vous maniez le pinceau aussi bien que vous maniez la poésie, alors vous êtes un artiste comblé. 
Chaque couleur est une note mélodieuse qui s’harmonise avec la nature et qui élève vers la paix, le calme, la sérénité, la méditation.

Cependant j’ai trouvé ce vers « Le soleil couchant teint d’orange les roseaux » quelque peu dissonant à l’hémistiche et j’ai perçu « museaux » et « méduse » comme des fausses notes.
Le premier tercet donne un peu le vertige, passant en seulement 3 vers de l’écosystème sous-marin à l’écosystème céleste sans transition.

J’ai admiré vos « Nymphéas » et j’ai écouté en silence votre « Pastorale ».
Merci.

   Cyrill   
1/8/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
L’élève studieux a rempli les cases numérotées selon la règle édictée, sans déborder. Les crayons ont juxtaposé leurs couleurs pour, ô miracle, aboutir aux sept obligées de l’arc-en-ciel. Mais je ne vois rien qui me suggère un tableau. La poésie s’est fourvoyé dans la contrainte et additionne les termes d’un champ lexical.
La contrainte : pourquoi pas, si elle est la mèche qui allume l’inspiration, et si elle se fait oublier dans l’exposition.

   Donaldo75   
1/8/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Ce poème se contente de décrire des scènes naturelles avec des couleurs, mais il manque une tension, une émotion forte ou un message profond. A la lecture, je reste sur l’impression d’une contemplation esthétique sans véritable enjeu poétique. Trop impersonnel, il n’y a pas de voix, pas de “je”, pas de regard singulier. La lecture donne une impression de neutralité qui rend le texte fade ou générique. Le dernier tercet évoque l’arc-en-ciel comme “heureux présage” — une image déjà vue et convenue. Cela affaiblit la conclusion, qui aurait pu surprendre ou émouvoir davantage.

Bref, en résumé, il manque de "drive" et reste ancré dans l'exercice formel.

   Boutet   
9/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J'aime bien ce tableau d'un instant, il est joliment peint comme chez les impressionnistes. Et tous les éléments participent à cette palette de couleurs.
Oui, une bien belle peinture en poésie, la rime n'est pas forcée et pour moi tout s'écoule assez naturellement pour qu'on s'attarde sur ce poème.

   Provencao   
9/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Lebarde

"Dans l’éventail du bleu, l’indigo, l’outremer,
Colorent la méduse aux reflets de la mer.
Discret le violet se fond dans le nuage."

Mon préféré. J'aime cette ouverture presque symbolique de cette palette, dans laquelle ressentir, vibrer et accueillir trouvent leur délicieuse dimension et vibration les plus parlantes.

Votre poésie est l’ouverture à la fois concrète et symbolique d’un milieu, dans lequel exister, penser et agir trouvent leur dimension la plus entière et la plus parlante.
Nous ne possédons pas cette Palette céleste, nous sommes uniquement à son écoute, à son éveil.

Je me suis sentie traversée par cet eveil offert par cet eventail de bleu, ce celeste pinceau... cela me permet d'être soutenue dans mon propre décentrement, mon propre manque...

Véritable passionnée de peinture, et là vous m'avez comblée...

Au plaisir de vous lire,
Cordialement

   Laurent-Paul   
9/8/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Bonjour,
je ne suis pas très à l'aise avec les commentaire critiques ; je préfère d'habitude ne pas commenter quand je n'aime pas. Mais ici, il me semble non pas nécessaire mais utile de vous donner mon humble point de vue.
"Je n'aime pas" (comme l'indique le ressenti de l'appréciation) votre poème car, en le lisant, je n'ai pu m'empêcher de sourire en songeant à une chanson du grand Jacques Brel qui disait "pleurer du Rimbaud"...
Je m'explique : vous commencez en fanfare, invoquant la passion avec Carmen. Puis vient cet adverbe "élégamment" et toute une suite de lieux communs déjà lus et entendus : les roseaux, les oiseaux, les fleurs... Par ailleurs, je sens le travail, l'obsession non pas d'utiliser les règles pour produire un effet mais la seule volonté de s'y conformer, avec par exemple ce "nuage" au singulier pour rimer avec ce "présage" unique. Je compte les syllabes, avec des "lors", "Et que" et "avec" destinés à allonger le vers jusqu'à l'alexandrin.
Bref, l'émotion que vous ressentez devant ce soir d'été ne me touche pas, je ne vois que des artifices.
Désolé, en espérant ne pas avoir été cuistre ou bêtement violent ;
au plaisir de vous lire.


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