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Poésie néo-classique
Lebarde : Une vie en un jour
 Publié le 28/03/21  -  13 commentaires  -  997 caractères  -  201 lectures    Autres textes du même auteur

Un passage éclair unique et pourtant tellement banal dans la chaîne sans fin de l’Humanité.


Une vie en un jour



La Vie arrive un jour à l’aurore naissante
En quittant le cocon de la rose ou du chou,
Avec le premier cri poussé par un boutchou
Qui s’apprête à rejoindre une foule angoissante.

Après vagissements et babils du matin,
Les lèvres à regret oublient les aréoles,
S’enrichissent de mots qui deviennent paroles
Et prononcent les sons du grec et du latin.

Au mi-temps du parcours, lors de la méridienne,
L’esprit a des besoins qui sont à découvrir
Et le cœur palpitant, assoiffé de plaisir,
S’embrasera c’est sûr, à la pause marienne.

Avant none les mains apprennent un métier,
Le cerveau curieux s’abreuve de science,
Y puisant un savoir doublé d’expérience
À transmettre en suivant au monde tout entier.

Le mandat s’achève à l’heure de la vêprée
Quand la clarté du jour passe à l’obscurité
Sachant que dès demain, loi de l’éternité,
Il sera le blanc-seing d’une autre méharée.


 
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   Miguel   
20/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Dommage que le premier vers du dernier quatrain soit mal rythmé. Cette vie résumée en une journée révèle la fugacité du temps et la brièveté de nos existences, dont on prend conscience à un certain âge, en constatant combien hier est loin.

   Capry   
28/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Intéressante l'idée de réduire à une journée les étapes d'une vie. Les images sont là jusqu'à la dernière ligne.

28/03
Original l'analogie avec un dromadaire noble pour parler de l'espèce humaine.

Le terme blanc-seing reste énigmatique pour moi. Votre poème est bien structuré et imagé. Les sonorités sont présentes et la lecture agréable.

   Anonyme   
28/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Dommage que ce poème débute par un vers aléatoire : la Vie
n'arrive pas qu'à l'aurore naissante, heureusement, mais toute
la journée et la nuit.
J'aime bien les 2 vers qui suivent mais pas la foule angoissante.
Si j'aime bien les lèvres qui oublient l'aréole, je ne suis pas fan
des sons du grec et du latin.
Je ne vois pas non plus ce que la méharée vient faire spécifiquement
ici.
Bon, vous l'aurez compris, un poème qui, selon moi, alterne le bon
et l'approximatif ou le moins bon.

   Anonyme   
28/3/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Lebarde

La vie, une illusion, rien de plus ! Preuve qu’elle ne mène à rien, sauf à la mort.

Ces deux vers que je trouve très beaux en témoignent :

« Le mandat s’achève à l’heure de la vêprée »
« Il sera le blanc-seing d’une autre méharée ».

Avec sa « méharée », on reconnaît bien là l’éternel voyageur : Lebarde, randonneur un jour, randonneur toujours…

Merci ! pour cette belle poésie dominicale.
dream

   Provencao   
28/3/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
"Après vagissements et babils du matin,
Les lèvres à regret oublient les aréoles,
S’enrichissent de mots qui deviennent paroles
Et prononcent les sons du grec et du latin."


J'aime bien cette vie un jour sous la lumiere de l'illusion qui semble venir de ce que l'esprit croit découvrir.... pour transmettre au monde entier.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   papipoete   
28/3/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
bonjour Lebarde
Quelle originalité que le thème de ce texte, la vision d'une vie entière en accéléré ! Des premiers mots que parent, on dit un peu gaga " dodo, menotte, bobo... " pour bien vite changer face à l'ado, quand il faut répéter, crier... et plus tard la vie se charge de sa destinée !
NB le deuxième quatrain l'emporte pour moi, avec son second vers si attendrissant !
J'aime bien cette variété de langages, qui prend ses gammes au fur et à mesure du cheminement d'une vie.
Techniquement, vous optez pour la lecture en diérèse ; au 12e vers, ( marié se dit " ma/ri/é ", mais je ne trouve pas le mot " marienne "
L'auteur me comprendra, mais je lui dis qu'il a de la chance... d'être publié !

   Corto   
28/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je la trouve bien peu réjouissante cette vie. Tout est réglé d'avance, au point de se soumettre aux rythmes religieux avec "none "et "vêprée"...
Les étapes de la vie sont du ressort de la contrainte, "rejoindre une foule angoissante"; "Les lèvres à regret oublient les aréoles" etc.
Heureusement "la pause marienne" ouvre un espace de plaisir au "cœur palpitant".
Ce résumé fulgurant donne un ton austère, voire monacal à la vie qui vient d'éclore. Quel manque d'enthousiasme !
Sur le plan technique d'autres donneront leur avis.

Vous aurez compris que ma réserve s'adresse à la philosophie émanant de ce poème.

   Damy   
28/3/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une vie qui s’écoule au fil d’une seule journée, c’est dire l’impermanence du temps qui passe parfois trop vite.
J’aime le 2° quatrain avec « Les lèvres à regret oublient les aréoles » pour apprendre à l’école « le grec et le latin », passage douloureux, délicat et laborieux.
Le passage à l’adolescence est particulièrement bien imagé avec « la pause marienne ».
Je ne comprends pas, je m’en excuse, au quatrain suivant, l’expression « Avant none ».
Enfin, quand l’heure fatale a sonné, elle laisse un « blanc-seing d’une autre méharée », voyage nomade vers des cieux incertains. l’image est très belle.
Je regrette, moi aussi, le faux rythme du 1° vers du dernier quatrain.

J’ai pris plaisir à ma lecture. Merci Lebarde.

   Anonyme   
29/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonsoir Lebarde,

Toute une existence résumée en une seule petite journée, preuve que le temps passe trop vite, et qu'on a à peine le temps de dire "ouf" que le jour laisse trop rapidement sa place à l'obscurité

Une idée originale ma foi.

Je ne comprends pas le dernier vers :

Il sera le blanc-seing d’une autre méharée.

Dommage que la césure au premier vers du dernier quatrain ne soit pas correcte.


Par contre, j'ai bien aimé découvrir "none"et" vêprée" dont j'avoue être allée chercher la signification.

   Quidonc   
31/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La banalité est banale aurait dit la Palice. MAis encore faut-il savoir l'exprimer joliment. Vous avez relever la gageure avec simplicité et élégance.
Un texte agréable à libre pour se dire à la fin; Dieu que la journée a passé vite.

Merci pour ce partage

   Donaldo75   
1/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien ce poème que je trouve soigné, travaillé, et dont la narration coule tranquillement à la lecture. La rime chou/boutchou assorti à l'image du cocon - tellement imprimée dans notre culture populaire - donne au premier quatrain un côté accessible. La suite s'enrichit au fur et à mesure du déroulement du temps et là encore c'est bien vu car cette progression dans le champ lexical va de pair avec l'âge que l'on prend et dont on apprend des choses qu'on n'appréhendait pas forcément au départ.

   Cristale   
1/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'arrive avec bien du retard sur ce déroulement de vie en cinq quatrains, de la naissance à l'enfance puis à la jeunesse et la maturité avant que finisse le chemin.
Pas facile de décrire une vie en quelques vers mais le narrateur semble avoir assez de talent pour relever le challenge avec brio.
Il m'a fallu chercher ce "avant none" et j'ai compris : "Office de la neuvième heure (vers 15 h).", ensuite il est logique d'entendre l'office du soir, "la vêprée" dans la strophe finale. Tout cela se tient bien sur l'horloge du poète. J'aurais pu entendre l'Angélus lors du premier quatrain :)

Dommage pour le vers surnuméraire...mais nul n'est à l'abris d'une erreur, quand même, c'est dommage.

Une écriture souple, une lecture aisée et beaucoup de progrès sous cette plume. Merci Lebarde.

Cristale

   solo974   
29/9/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour Lebarde,
J'ai bien aimé votre poème avec ses cinq étapes annoncées : "La Vie arrive", "Après vagissements", "Au mi-temps du parcours", "Avant none" et "Le mandat s’achève".
J'apprécie aussi que le lecteur puisse se retrouver dans chacun de ces cinq âges de la vie, avec leurs particularités respectives.
Dans la dernière strophe, le mot "mandat" a - pour moi - une consonance presque tragique qui m'a émue.
Merci pour ce partage et à vous relire !


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