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Poésie contemporaine
LenineBosquet : Versagenstraße (Les chroniques de Derrick)
 Publié le 28/01/17  -  9 commentaires  -  734 caractères  -  206 lectures    Autres textes du même auteur

Librement inspiré de.


Versagenstraße (Les chroniques de Derrick)



Un intérieur bourgeois, un valet et son maître.
Les rideaux sont tirés, les velours sont tendus
Sur un salon feutré ; une ambiance rendue
Grave et sinistre de par les closes fenêtres.

Une sombre atmosphère est, là, en train de naître.
Observons la façade et ses briques fendues,
Y pend un écriteau portant mention « VENDU ».
Le richard est ruiné, il lui faut bien l'admettre.

C'est là que le bât blesse, il est anéanti.
Lui, le privilégié de toujours, le nanti,
Se retrouver ainsi l'égal de son larbin ?!

Plutôt crever mon gars ! Il attrape un couteau,
Y plante son laquais, va dans la salle d'eau,
S'ouvre, puis, de son sang, se fait couler un bain.


 
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   Anonyme   
19/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
Ah ! j'ai souri à la lecture de cet OLNI (objet littéraire non-identifié).
J'ai aimé l'ambiance rendue "une ambiance rendue
Grave et sinistre de par les closes fenêtres." C'est pour moi si proche du ridicule que cela en est drôle, est-ce l'effet recherché ?
Oh et puis, cette sombre atmosphère en train de naître, du grand art... pour le même effet comique.
Ce mot "richard", il y a tellement longtemps que je ne l'avais pas entendu, ça fait bizarre.
Et la fin, ah cette fin, enfin arrivée si j'ose dire (depuis le tout début qu'on nous met cette pression insoutenable du crime à venir), cette fin est merveilleuse de drôlerie avec son "Plutôt crever mon gars !"
Se faire couler un bain après un hara-kiri final, mes félicitations, cher auteur, pour l'originalité.
En bref, je me suis bien amusé. Était-ce le but escompté ? Je l'espère. Sinon... à moi le couteau qui doit bien traîner, là, quelque part, sur le carrelage ensanglanté de la salle de bain.
A vous relire.

Eccar

   papipoete   
28/1/2017
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour LenineBosquet,
Un riche bourgeois face au faste de son train de vie qui s'écroule, connait une " défaillance humaine ", commet l'irréparable ; il tue son laquais et par amour propre se noie dans son bain de sang !
NB ce récit me parait très farfelu, avec ce suspens " comique ", le final " grand guignolesque " ! Les tournures de phrases parfois malhabiles ;
4e vers " closes fenêtres " dur, dur !
dernier vers " s'ouvre " ?
des assonances aux 1er et 2e quatrain, légères

   Pouet   
28/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bjr,

"versagen" en allemand signifie "échouer/échec", eh oui j'ai fait allemand en première langue :), c'est donc la rue où l'on s'échoue ou la rue de l'échec.

Quoi on parle de Horst Tappert là ou de son personnage haut en couleur (un peu verdâtre...)?

Sur la forme, il me semble que pour que le quatrième vers soit "coulant" il faut rajouter un "e" imaginaire à "par" et prononcer "parE", ce qui est gênant, ou pas. Je trouve que ce quatrième vers est un peu délicat à appréhender en tout cas, les "closes fenêtres" semblent grincer un brin (si tant est que des fenêtres fermées puissent grincer, n'est-ce pas). Mais je ne suis en rien spécialiste donc vous pouvez tout aussi bien vous servir de ma remarque comme d'un presse-papier.

Pas forcément fan de l'expression "que le bât blesse" perso, mais bon ça me regarde, hein. Bien aimé en revanche que ce soit le salon qui soit feutré et pas l'ambiance.

Le dernier vers me plaît bien, c'est de l'humour bien saignant.

Dans l'ensemble je trouve cela un peu sage, un peu plan-plan (du coup ça colle bien à la série), toute cette "préparation" au final est un poil soporifique, sans surprise. Heureusement que le second tercet vient un peu nous remettre sur les rails! Je pense que pour ma part, cela ne suffit pas réellement à me convaincre, je reste un peu sur ma faim, mais pas sur ma fin! (uh uh)

Cordialement.

   Anonyme   
28/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bon ! L'originalité réside dans le fait que c'est un suicide 'jumelé'.
Mais l'ensemble ne m'a pas véritablement séduit.
Cette fois ce n'est pas, pour ma part, du meilleur LenineBosquet.

" Il attrape un couteau,
Y plante son laquais "
Cette tournure me surprend.
Cela voudrait dire (en fonction de la précence du "Y") Il attrape un couteau, plante son laquais dans le couteau ?? ?
Je verrais plutôt: il attrape un couteau, il (ou et) plante son laquais....

   Anonyme   
28/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Une anecdote sinistre, pour laquelle, je trouve, la forme de sonnet est bien appropriée : elle présente un flash, quelque chose de subit, comme une mini-nouvelle. Je crois que j'eusse préféré une forme de vers classiques complète pour apporter un contraste maximal entre une forme rigoureuse, maîtrisée, et le chaos de la violence évoquée...

Quelques vers me plaisent moins :
Les rideaux sont tirés, les velours sont tendus (la répétition de "sont" m'apparaît comme une cheville)
Grave et sinistre de par les closes fenêtres (même remarque pour "de par")
Une sombre atmosphère est, là, en train de naître. (un peu lourd à mes yeux)
C'est là que le bât blesse, il est anéanti. (répétition de la même idée... bon, avec une progression, je l'admets)

En résumé, je pense que, en épurant davantage la forme, vous auriez obtenu un poème plus intéressant ; tel quel, il me déçoit un peu.

   Anonyme   
28/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir LenineBosquet,

Je n'ai pas plus accroché que ça sur ce poème, contrairement à vos précédentes oeuvres. Toutefois, il serait injuste de dire que je n'aime pas ou que ce sonnet n'est pas bon.

Bien sûr, le titre m'a fait penser aux fameuses "Chroniques de Riddick", qui n'a strictement rien à voir avec le sujet, mais le jeu de mots est là et je n'ai pu m'empêcher d'y faire référence.

Bon, il doit plutôt s'agir de l'inspecteur Derrick, que nous connaissons tous - je pense - et des nombreuses affaires que celui-ci a résolu, mais le nanti de l'histoire s'est suicidé et je n'y vois nulle affaire à résoudre, mis à part la mort du laquais.

Je ne vois pas plus d'intérêt que ça au poème et regrette que vous vous soyez un peu éloigné de votre registre habituel.

Cordialement,

Wall-E

   LenineBosquet   
30/1/2017

   Ioledane   
31/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Intriguée par le titre, je suis venue me plonger dans cette atmosphère que l'on devine, dès le début, aussi glauque que bourgeoise.

Le premier quatrain est assez réussi, hormis le dernier vers au rythme peu naturel (la césure tombe mal entre "de" et "par").

Ensuite, le décor se précise au second quatrain. Je n'ai pas trop aimé le mot "richard" et ce "il faut bien l'admettre" qui jurent un peu trop avec l'atmosphère plantée ; pour autant, cela introduit une suite plus acérée, plus caustique.

Effectivement, les deux tercets nous ouvrent les pensées (et les actes) du "richard" en question, qui préfère "crever" qu'assumer sa ruine - et faire crever son domestique, pour faire bonne mesure !
Au passage, "Il attrape un couteau, Y plante son laquais", il fallait l'oser (et pour l'acte, et pour la formulation !). Le bain de sang, au sens littéral, est assez osé aussi.

Au global, j'ai plutôt bien aimé ce récit grinçant qui évolue progressivement d'un sombre décor bourgeois à un crime mesquin décrit façon humour noir.

   Gounis   
15/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Derrick aura là une enquête facile car le meurtrier s'est suicidé dans son bain après son acte.


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