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Poésie contemporaine
Lensinard : La complainte du Roucas
 Publié le 22/05/22  -  8 commentaires  -  1006 caractères  -  91 lectures    Autres textes du même auteur

Hommage au rocher de l'Hauture en Arles.


La complainte du Roucas



Enfants de la Cité, promeneurs et grivois,
Vous qui tant déployez boulevards et cortèges,
Quand vous complairez-vous enfin à mon endroit ?
N’entendez-vous pas résonner mes florilèges ?
Je ne demande pas, ni photos, ni gravures,
En moi n’est point de gloire, ni de Principauté,
Mais les âmes bénies fredonnent sur l’Hauture
Les hymnes éternels de l’Arlésiannité.
Vous n’imaginez pas le soufre des flibustes,
Le clopin des sabots dévalant les calades,
Le destin tourmenté des martyrs et des justes,
Qui font mes sédiments, mon esprit, ma pléiade.
Je suis la fondation, l’histoire des calvaires
Et des félicités qui firent nos blasons.
Au faîte du rocher, La Major, Saint-Césaire,
Me gratifient de sonnailles et d’oraisons.
Allons, mes tout-petits, longez-moi, bordez-moi
Simplement, saluez le front de mes veinures.
Vous pourrez voir, alors, sur ma vieille paroi,
Une larme de joie qui descend de l’Hauture.


 
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   inconnu1   
2/5/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour,

Commençons par ce qui fâche : vous revendiquez la forme classique, mais beaucoup trop de manquements : des rimes au singulier qui riment avec des rimes au pluriel, des e muets non élidés et des césures parfois mal placées. (par exemple 4ème vers). Quelques erreurs grammaticales (je ne demande pas, ni..., ni...)

J'aime tout de même beaucoup votre poème par sa force, son vocabulaire, la personnalisation de la montagne. Ceci dit, il est vrai que votre poème aurait gagné en rythme si les césures avaient été mieux marquées

Bien à vous

   Anonyme   
22/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

C'est l'office du tourisme d'Arles qui va être drôlement content. Vous rendez un vibrant hommage à ce rocher d'Hauture (je suis allée voir à quoi ça ressemblait sur la toile, je ne connais absolument pas cette région, c'est très joli.)

J'ai noté quelques belles tournures.

Hommage sympa à ce quartier qui a l'air de vous tenir à cœur

Bravo !

Anna en EL

   Vincent   
22/5/2022
il y a dans tes veines, un Vincent torturé
allant comme un corbeau au fond de son trou noir
qu'il est cher à mon cœur, ce chemin tout tracé
labyrinthe tordu, menant au désespoir

   papipoete   
22/5/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Lensinard
" vous qui passez sans me voir, venez au moins le soir, me saluer d'un bonsoir !"
Oui, Hauture en Arles je sais, ne suis pas au coeur de la cité, ce rocher qu'il faut grimper, le coeur de la ville recèle tant de joyaux... qu'il faut absolument visiter, mais ne m'abandonnez pas, sinon je pourrais bien disparaître...
NB un cri du coeur pour un endroit de pierre, que les dépliants touristiques, ne semblent plus considérer qu'un simple caillou ; pas de quoi mériter le détour.
L'auteur tire sur la fibre amoureuse des vieilles pierres, des gens qui pourraient passer leur chemin ; pourtant cet aïeul ne prétend pas rivaliser avec tous ses célèbres frères de la Terre !
ni Monaco, ni Gibraltar, ni le Pain de Sucre, pas de chichi ni honneurs, rien qu'un arrêt au pied de sa Hauteur.
les deux ultimes vers ont ma préférence
au 6e vers celui-ci s'est senti pousser un 13e pied

   Miguel   
22/5/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un beau poème au souffle lyrique, jailli du coeur d'un amoureux de sa belle ville. Une prosopopée des lieux, qui révèlent leur magie, soit quand on les découvre, soit quand on lit ce poème. La seule faiblesse me semble être cette prosodie approximative, qui gâte un peu la musicalité du texte. Quand on n'écrit pas en classique ou en néo, il vaut carrément mieux les ressources du vers libre.

   Vert-de-Gris   
22/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne sais pas si c'était voulu, je ne sais pas non plus si ça n'est pas simplement contingent à quelque fantasme de ma part, mais j'ai lu votre poème comme un chant de marin ! :-D

En tout cas, ça ma plu ! J'ai trouvé ce poème assez frais, bien que je ne sache pas de quoi il s'agit (j'ai visité Arles une fois mais en passant :-D)

Je trouve les vers assez heureux pour être honnête, excepté peut-être celui-ci : "N'entendez-vous pas résonner mes florilèges ?" qui vient à mon sens rompre le petit chant que j'avais dans la tête.

Au plaisir de vous lire à nouveau !

   Provencao   
22/5/2022
Bonjour Lensinard,


"Une larme de joie qui descend de l’Hauture."

Merci infiniment pour cet hommage, si je puis dire ainsi, l'Hauture mérite véritablement cette délicatesse....( clin d'oeil à ma Provence)


Pour moi, votre composition est de tous les instants, pourvu que l'attention l’ajourne là où rien ne la laisserait pressentir.

J'ai bien aimé ce destin tourmenté dans la rencontre des félicités qui ne cessent de nous ébahir.

De cette complainte, naît ce sublime texte, où s'invitent" Les hymnes éternels de l’Arlésiannité.
Vous n’imaginez pas le soufre des flibustes,
Le clopin des sabots dévalant les calades,"
Des mots, des sons du vrai et de l'imaginaire qui font echo au décodage qu'est l'écriture en poésie.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Donaldo75   
23/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne connais pas le site en question mais j’apprécie cet hommage bien tourné ; il ne sonne pas comme une brochure de l’office du tourisme local – je préfère le souligner parce que c’est souvent le cas ici – et donne une touche « à l’ancienne » aux vers. De plus, même si j’y ai pensé au début, il ne ressemble pas trop – je veux dire par là que si c’est le cas, il n’y a pas que ça dans la forme – à un exercice d’atelier d’écriture poétique. La personnalisation – l’usage de la première personne du singulier – est intéressante car justement elle rompt avec les défauts usuels que j’évoque au début de ce commentaire.

Une ballade sympathique.


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