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Poésie libre
LeopoldPartisan : Éparses Éparges
 Publié le 05/04/10  -  9 commentaires  -  896 caractères  -  182 lectures    Autres textes du même auteur

Texte un peu conçu comme un livret d’opéra, avec un prélude, 3 mouvements et un épilogue.
En voici le prélude.
Musique : http://www.youtube.com/watch?v=WWMDfJEkQDs


Éparses Éparges



(Prélude)

Une aube pailletée de murmures
Un appel suivi d’un cri
Il y a des fragrances que l’on n’oublie pas
Des fragments non plus

Était-ce le jour de la déclaration de guerre
Le lendemain peut-être
L’appel avait été suivi d’une longue
Très longue acclamation

Il revoit encore ses yeux clairs
Parsemés de particules de lumières
De son doux parfum émanaient
Des effluves de lilas et de mimosa

Il regrettait maintenant
D’avoir échangé leur consentement
À proximité des massifs
De dahlias, d’aconits et d’acanthes

Une aube tavelée de rumeurs
Un appel suivi de cris, de supplications
Pour les uns c’est l’orée de la délivrance

Une aurore tachetée de remords
Un rappel suivi de heurts et d’imprécations
Pour les autres c’est l’orée de la pestilence


 
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   Garance   
18/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai lu plusieurs fois ce poème ; il reste encore obscure, partiellement.
Sans doute garde t-il des zones d'ombres pour que le lecteur puisse se faire une mise en scène perso, mais j'aurais préféré avoir plus d'indices.

   Anonyme   
20/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème fort et une jolie maîtrise. Un message précis qui est délivré. Que dire ? Ça m'a plu.

   Anonyme   
21/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime beaucoup les insertions de fleurs, je trouve que ça va bien dans le sens et l'inclinaison du poème. Je n'ai pas grand chose à en dire, parce que j'ai trouvé que c'était plutot bien foutu.

Merci.
Au plaisir de te relire.

   David   
23/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Les Éparges est une commune de la région de Verdun, la majuscule dans le titre aurait pu aider. Je n'ai pas recherché aussitôt après ma lecture et j'ai laissé ce point de côté, mais le thème de la guerre, la première guerre mondiale, est assez clair, surtout à la fin.

L'époque de la "fleurs au fusil" imagée à travers ce jeune fiancé, le narrateur, évoquant les derniers temps de paix, est assez bien trouvé. Le parallèle entre les yeux de la belle et l'aube de ce jour là aussi :

"Une aube pailletée de murmures"
"Il revoit encore ses yeux clairs
Parsemés de particules de lumières"

Celui de la fin est presque un peu trop voyant :

"Pour les uns c’est l’orée de la délivrance"
"Pour les autres c’est l’orée de la pestilence"

Mais bon, porteur de sens.

Je compte deux virgules, je ne comprend pas cette ponctuation incomplète, ça n'aurait rien enlever au texte.

   Chene   
25/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour

J'en suis à plusieurs lectures, espacées sur deux semaines au moins et j'en reviens toujours à la même perception : celle d'un texte introduisant un récit sur fond de guerre de 14-18.

Mais également un texte comme il m'est arrivé d'en écrire à plusieurs mains pour illustrer des "sons et lumières", faits pour être "déclamés"... D'ailleurs, le lien fourni en accroche de ce texte nous propose une vidéo musicale dont, si j'ai bien perçu l'intention de l'auteur, est de l'utiliser en fond sonore (la musique de Sigur Ros" est intéressante).

Ceci étant, outre le titre et l'allusion au site des Eparges qui fut un des pires lieux des charniers de 14-18 près de Verdun, pour autant ce texte a-t-il un côté poétique ?

L'expression est certes bien imagée, agréable, fluide, cependant, le phrasé est uniquement descriptif et introductif. Il est donc particulièrement délicat de se prononcer sur un tel texte hors contexte de son usage...

Chene

PS : l'absence de ponctuation (à deux exceptions près) ne m'a pas gêné car le découpage en vers suis une certaine logique de sens et de phrasé.

   pieralun   
6/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai aimé ce texte; il m'a fallu relire l'explication qu'en donne David pour en compléter le sens.
Cela est pet-être du à moi, mais j'y vois, là également (un autre texte), l'extrait d'un livre qui ferait référence à cette époque là, ou qui aurait été écrit au début du 20eme siècle.
Une belle écriture, toute en douceur, en odeurs, en nostalgie.
Pour moi, ce ne sont pas réellement des vers, aucun ne peut être isolé du reste, mais l'ensemble est beau. Je dirais magnifique s'il n'y avait pas les 2 tercets; nécessaires peut-être, mais dommages.
Enfin, les 4 quatrains vous absorbent immédiatement dans le relief vécu et décrit par l'auteur; l'imprégnation est absolue.

   Anonyme   
6/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Pour ma part, je n'ai guère été sensible à "l'aspect poétique" du texte.
J'ai lu ici une description plus ou moins obscure.
Le rythme et les sonorités ne m'ont pas convaincu non plus.

Une prochaine fois.

   Automnale   
7/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'ai aimé ce poème parce qu'il nous raconte une histoire, du moins son prélude...

"Une aube pailletée de murmures"... C'est très doux, très joli, frais.

"Etait-ce le jour de la déclaration de guerre / Le lendemain peut-être"... Là, uniquement là, j'ai eu l'impression que le narrateur trouvait son inspiration à la vue d'une vieille photographie... Pourquoi pas ? J'ai apprécié cette façon de situer la scène.

En peu de mots, quelques images, le décor est planté : un départ pour la guerre, les yeux clairs d'une jeune fille, des effluves de lilas et de mimosa... Compte tenu du contexte (reviendra-t-il ?), le soldat regrettait d'avoir (selon une très juste formule de l'époque) échangé leur consentement.... Tout ceci me plaît bien. En revanche, à la lecture de la phrase (et en chipotant), le lecteur peut se demander si le regret vient de la proximité des massifs de dahlias, d'aconits...

Je pense que l'auteur a sciemment répété les mots "aube" et "appel".

Excellente idée d'accompagner cette poésie d'une jolie musique. Excellente idée également - et probablement - d'écrire ce récit à la manière d'un livret d'opéra... Lirons-nous les trois mouvements, l'épilogue ?

Merci, Léopold, pour ces "fragments" auxquels je vais repenser, me semble-t-il.

   shanne   
16/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Très touchée par ce poème, j'ai lu et te relu plusieurs fois toujours avec le même plaisir.
J'aime particulièrement: il y a des fragrances que l'on n'oublie pas,des fragments non plus
Que dire de plus, sinon un grand merci à vous


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