Bonjour,

Les références au Bateau Ivre et à la Bohème de Rimbaud me semblent trop marquées.

Je pense ne pas trop me tromper si je fais cette remarque à l'auteur dont on imagine qu'il est imprégné de son glorieux prédécesseur avec toutefois ce défaut de "plaquer" des emprunts pas encore métabolisés dans sa propre expression.

Ce n'est pas laid en soi mais ça donne une impression de copié-collé qui me met à distance de ce texte.

Merci de ce partage

Commenté en E.L

Bonjour,

Je trouve que votre poème aurait pu avoir sa place dans la catégorie néo-classique vu sa grand qualité prosodique et ses très belles images poétiques.

Le fonds quant à lui me laisse plus perplexe; vu le thème traité, j'aurais plutôt vu une langage plus réaliste avec des images "choc" plus parlantes., mais ceci n'engage que moi.


Bien à vous.

Bonjour,

Je ne suis pas convaincue ni charmée par ce poème.
Il ne me parait ni fluide ni harmonieux, désolée.

Est-ce un choix du narrateur, certains ponts m'ont gênée :
Le choix des temps de conjugaison, présent puis imparfait.
Le choix du vocabulaire : "implacables ....bercent" assez contradictoires, surtout suivi de "âmes frivoles...amères blessures"
Le mot "tsointsoin" ne me semble là que pour la rime.
"Flottaison" me semble incongru."Avalencheux", de même.

L'exergue annonce "un voyage vers le paradis", seuls le verbe "admirais" et "riais" peut laisser entrevoir cette situation.

L'ensemble serait à revoir et reprendre pour me charmer.

Bonne continuation,
Éclaircie

J'ai trouvé votre texte intéressant. J'ai apprécié la manière d'aborder le fond et dans une certaine mesure l'écriture. A l'exception peut être de ce changement de temps entre le 1er quatrain au présent et les suivants à l'imparfait. Je pense que le tout à l'imparfait aurait mieux servi l'ensemble.

"Tandis que mon âme frivole aux milles feux,
Prend le large des amers courants de blessures"

Ce passage m'a beaucoup plu ainsi que celui-ci:

La flottaison infusait l’océan d’alcool,

La répétition du dernier vers à chaque quatrain (procédé dont il ne faut pas abuser) est ici bien en phase avec le récit.

J’ai bien aimé l’exergue. Ces quelques phrases expliquent le poème, le sens à donner à ma lecture. Personnellement, je préfère laisser libre cours à ma capacité d’interprétation mais je sais que pléthore de lecteurs ici – et donc de commentateurs – se sentent perdus si on ne leur livre pas les clés de lecture. Une fois ce préambule posté, je reviens au poème. Il y a de l’idée, c’est ce que je retiens de ma première impression de lecture. L’emprunt à Rimbaud peut choquer quelques esprits chagrins mais je le vois plus comme une référence culturelle, une forme de clin d’œil poétique. La rime sur le vers terminant par « tsointsoin » m’a fait marrer ; je vois dans cette trouvaille la fraîcheur d’une créativité qui ne veut pas s’encombrer de la lourdeur des règles mais les respecte quand même. Et c’est ça, dépoussiérer la poésie. Oser est une qualité. Vous l’avez.

J'ai bien aimé l'originalité de votre poésie .

Pris ensemble dans ces implacables flots, le poète, vous, et votre poème, rentraient ensemble en chamboulement , et conservaient pour poursuivre votre Océan barbare singulier, une flottaison clandestine, la seule sans doute où puisse s’écouter au delà du bombardement avalancheux, la vérité du poème.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

bonjour LesSoleilsNoirs
Votre poème nous emmène au large, sur un océan barbare... et plouf, votre récit se saborde en jetant à la mer, des vers peut-être trop chargés de verres ?
Ce n'est pourtant pas du Boby Lapointe avec ce " tsointsoin ", auquel cas je dirais qu'il manque le " tagada... "

Bonjour
Suffit il d’associer des mots pour créer des images? Il faut quand même y trouver un sens qui m’échappe ou une logique que je ne trouve pas.
« La flottaison infusait l’océan d’alcool »
« Je riais, impassible, à travers le licol »
Je décroche sauf à inventer un autre sens aux mots proposés !

Je veux bien voir un rythme avec ce vers répété, et entendre une certaine musicalité.
Mais ça ne suffit pas pour me satisfaire.
Désolé
Lebarde

Bonjour,

Je trouve ce poème assez maladroit et amateur.

ça avait bien commencé avec le vers 1 qui est un bel alexandrin bien construit et prometteur, et après ça divague au niveau de la technique et de l'inspiration.

Par exemple, le vers qui est répété comme une phrase refrain fait 13 syllabes:
"Sur l’océan barbare, errant et voluptueux..."
De plus, on ne sait pas si c'est l'océan ou le narrateur qui est "errant et voluptueux".

Le vers précédent qui n'est pas en 6/6 casse le rythme:
"Prend le large des amers courants de blessures"

Au vers 2, il manque une virgule après "frivole".

"Les poches crevées mais le bleu sourire en coin,
J’admirais mon exil abîme harmonieux,"
Le premier vers, ça va, quant au second, il manque une virgule après "exil".

"Les joues et les yeux ivres de feux en tsointsoin"
"feux" a déjà été utilisé au vers 2.
"en tsointsoin" Euuuh, c'est une chanson comique? Là, vous avez fait sombrer le navire, et bien profond!

La dernière strophe est curieuse...
Est-ce une vision sous l'emprise d'une drogue?
"bombardement avalancheux" Cette association de mots est surprenante...ça n'a pas vraiment de sens.
"Je riais, impassible, à travers le licol"
On sent l'image créée pour les besoins de la rime. Le résultat est un peu monstrueux quand même...

En somme, on sent un grand manque de maîtrise aussi bien au niveau de la technique qu'au niveau du sens et des images.