une larme et un doigt qui l'efface.
ce texte propose une image douce,sensible, intime.Un petit geste qui dit beaucoup et un poète qui le dit bien.
j'ai bien aimé le rythme, avec cette alternance de vers à 7 et 3 pieds.

une petite réserve pour les répétitions "perle, belle perle" et également " le temps, tout ce temps"

Merci!

néo-classique
Un mot troublant ou un regard, a détaché de ton oeil une larme, qui lentement traverse ton visage .
Mon doigt " mouchoir " épanche cette pluie de toi, et faisant fi de mon grand âge, j'embrasse cette joue si douce, j'aime ta pluie ...
Un poème délicat pour une femme, pour un enfant, pour un être chéri, résolument .
NB les vers découpés en 7/3 s'enchaînent régulièrement .
au 13e vers, j'aurais choisi un synonyme au lieu de bisser " perle ", par exemple ( cette larme, belle perle )
papipoète

Ce que j'affectionne par dessus tout dans cet écrit, c'est sa délicatesse. La très belle tendresse qui s’en dégage m'émeut beaucoup.

Les mots créent l'émotion dans chaque strophe, toute plus attendrissante l'une que l'autre. l'attrait pour cette "Petite pluie" nous trace des pensées légères, attentives, sensibles et vaporeuses.

Tout m'a plu dans ce poème, la forme soignée, qui est un très bel écrin à ce poème plus que charmant.

J'aime bien ceete image d'une larme assimilée à une "petite pluie ".
Des images délicates et tendres pour la décrire.
" Lorsque doucement mon doigt
Au creux de ta joue l'assèche "
" Quand se glisse sur ta peau, .... Mon doigt sur ce lent cadeau. "

Bonjour

Joli poéme chantant comme une ritournelle.

Les vers courts donnent une belle impulsion pour les vers suivants.

Je préfère, peut-être la troisième strophe mais l'ensemble
est bien délicat comme un petit bijou d'orfèvre.

J'avoue:
je viens de lire le commentaire de Papypoète et il est si bon et intelligent que j'en fais mon miel!!!

la dernière strophe me va direct au coeur moi qui ai l'age de cette petite larme et de cette caresse, je sens ce petit remuement délicieux à la lecture...ce petit remuement qui me signale, sans se tromper, que la poésie est parmi nous!

"En découvrant ce nuage
J'oublie l'âge,
J'oublie le temps, tout ce temps,
Qui, sur mon être, s'entasse
Quand j'embrasse
Ta blanche joue, imprudent.

Bonjour LJB,

j'ai trouvé l'image globale de votre poème très belle. Elle se décline comme une belle scène cinématographique... où la douceur l'emporte sur la tristesse.

Ce que je n'ai guère aimé dans ce poème, c'est ceci :
"J'oublie le temps, tout ce temps, / Qui, sur mon être, s'entasse" ; il y a à la fois la répétition inutile de "temps", puis l'expression "tout ce temps" qui est trop prosaïque... et il y a le verbe "s'entasse" que je trouve peu élégant.

Le reste du poème est chouette de par sa simplicité.

Bonne continuation.

Un petit poème intimiste délicat et agréable à lire.
J aime la comparaison petite pluie/ larmes : très sensible !
Une belle lecture. Merci.

Bon. je dois bien le dire, il m'agace, ce poème.

Parce que c'est tout à fait ça !

Parce que vous, l'auteur, voyez mes larmes comme de la poésie pendant que moi, je fais tout ce que je peux pour les retenir. Et vous n'avez pas idée comme c'est épuisant !

Pleurer pour un "rien", c'est à dire ce qu'on ne dit pas, en être réduite à ce mode d'expression (les larmes) comme une gamine, c'est vexant et on en reste souvent mortifiée.

J'adore votre mot "revêche" dans ce poème, le seul qui dise ma honte, ou ma gêne, de craquer.

Mais la superbe dernière strophe efface tout et soudain, je n'ai plus trop envie de me retenir.

Merci

Cette forme en 7/3/7 est plutôt rare dans la poésie française. On la trouve chez Hugo ("Sarah la baigneuse" - Odes et ballades -), chez Verlaine aussi, ailleurs sans doute... C'est très musical, dansant même. Comme d'autres commentateurs, je regrette un peu les répétitions de "perle" et de "temps", sans doute voulues par l'auteur, mais est-ce si judicieux ?
En tout cas, j'apprécie que l'on sorte de temps en temps des sillons tracés par ces alexandrins dont, à mon sens, on a trop tendance à (ab)user.

Bonsoir LBJ,

Une délicatesse de perception et d'évocation émouvante perle de votre poème.

Le rythme des vers 7/3/7, très à propos et très agréable, relevé par les autres lecteurs me donne une raison pour comprendre cette sensation qui emporte avec vous dans vos belles images. Toutefois ce phrasé gracile m'interroge, j'y sens un envoûtant monologue où l'auteur (le narrateur ?) déploie sa consolation/séduction, mais qui bute sur un obstacle :
"Me dévoile tout ton charme / C'est ton arme / M'emprisonnant sur ton seuil."
Est-ce celui-ci qui le tente (l'obstacle) ? Quelle est cette retenue qui bloque la rencontre des deux coeurs ? D'où viennent ces pleurs ? Cette proximité qui permet de rassurer cette "pluie fine" pour la calmer est-elle filiale, amicale ? Et pourquoi l'âge est un problème pour l'avènement de cette relation ?

Il y a trop de questions pour que je puisse adopter l'ensemble de ce poème.
Une petite dernière cependant : est-ce que l'incipit nous donnerait quelques réponses ? Si ce devait être le cas, à défaut du texte complet de "Bleu Amour", il eût été sympathique d'en donner quelques bribes à votre lecteur.

Edit : "Et enfin ... d'inquiéter ?" cette phrase de mon commentaire, un brin provocatrice, n'apporte rien, je la supprime, désolé...

Très beau, ça chante, c'est rythmé !
Les images me plaisent.
"J"aime ta petite pluie" où l"on met un petit "doigt".

je retrouve ce poème avec plaisir. je l'aime beaucoup !

Tout en tendresse, on verserait bien sa petite larme aussi !