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Poésie contemporaine
Lo : Lettre-océan
 Publié le 01/02/17  -  4 commentaires  -  681 caractères  -  222 lectures    Autres textes du même auteur

Prendre la Langue comme on prend la mer…


Lettre-océan



Naviguer sur les eaux et l’écrit du Langage
Lever l’encre et les mots, gréement de la pensée
Cap au sud ou vers l’heur d’une rime embrassée
S’arrimer au poème et dire le voyage

Libre de manœuvrer sur la mer insensée
Gangue douce et cruelle où plie le bastingage
Du coracle, un Noé sans famille et sans âge
Trace une ligne bleue par la houle émoussée

Sur la lettre-océan qu’amène le puffin
Sélénite à la muse aimante et désirée
Se lisent les vers blancs du poète marin

Il bande tant sa voile au vent de l’Empyrée
Que le sens et la voix s’emperlent de lumière
Elle la voit lui tend la vague cavalière


 
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   silvieta   
19/1/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Cette métaphore sur l'inspiration de l'écrivain, grand voyage sur une mer houleuse est très juste. Puisqu'il s'agit d'un voyage en mer j'aurais insisté sur les écueils.

Deux quatrains et deux tercets.
Des rimes riches.
Des alexandrins.
Un joli sonnet.

De très beaux échos sonores et lexicaux.

J'ai apprécié le jeu de mots sur "lever l'encre" ("ancre") ainsi que le symbolisme du "Noé sans famille et sans âge". (L'écrivain est solitaire lorsqu'il écrit et il a tous les âges en fonction de ceux qu'il attribuera à ses personnages, il peut même être âgé de plusieurs millénaires s'il établit des odes à la nature).

"Puffin" est un mot anglais. Se dit-il aussi en français? l'équivalent est "macareux", moins pratique pour les pieds...mais "puffin" prononcé à l'anglaise ne rime pas avec "marin".

On pourrait revoir les deux dernières lignes, je ne les apprécie guère.
"...Que le sens et la voix s'emperlent de lumière
Elle la voit lui tend la vague cavalière".
A la dernière ligne manquent des virgules, au moins une : "Elle la voit, lui tend..."

   papipoete   
2/2/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour Lo,
Je lis votre poème d'une seule traite, comme embarqué sur le navire de votre imagination ; et parvenu à destination, je jette mon regard par bâbord, par tribord et votre encre me retient sur bien des termes où je me noie !
Cela sonne bien néanmoins, comme la cloche du navire, mais son capitaine place pour moi la barre trop haut !
Simple mousse, j'arpente le pont et me dis << il parle bien Noé ! >>
NB je ne doute pas que d'autres voyageurs se laissent porter par vos rimes et métaphores, mais je vous ferai un seul reproche ; celui de ne point maîtriser la houle de votre poème par quelque ponctuation !

   Pouet   
3/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bjr,

Je viens vous laisser un commentaire parce que j'ai bien aimé votre poème dans l'ensemble mais aussi parce que je trouve que deux commentaires, en l'état, c'est bien peu.

Le thème n'est certes pas confondant d'originalité (mais en existe-t-il?), le parallèle "encre/ancre" par exemple, non plus. Je me suis toutefois laissé bercer par vos vers et j'ai finalement trouvé dans la forme de nombreux motifs de réjouissance.

"Puffin", m'a laissé dubitatif, j'ai cherché et trouvé un oiseau...

Le texte est coulant, les images agréables. Bien aimé notamment cette "lettre-océan" où "se lisent les vers blancs du poète marin".

D'ailleurs les initiales de Lettre-Océan nous donne votre pseudo... :)

Au plaisir et bonne continuation.

   Raoul   
4/2/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Pour moi, il ne se dégage de ce texte aucune poésie car je sens le système à chaque mot de la liste d'ambiance marine.
Du coup tout devient prévisible et téléphoné.
On "naviguer sur les eaux…" n'est ce pas un peu pléonastique? Les couples lever l'encre/mots, mer/insensée, vague/cavalière (avec double sens)… toutes ces images sont d'Épinal. Même les marées - pourtant à forte connotations poétiques, pas neuves, mais poétiques - sont évoquées par le truchement pour le moins émoussé des Sélénites - fussent ils puffins - …
Seule "surprise", le coup de la bandaison maritime.
Désolé, mais je suis resté sur la berge.


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