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Poésie néo-classique
lorghi : Le Couronnement d'Ila
 Publié le 30/10/09  -  7 commentaires  -  1418 caractères  -  92 lectures    Autres textes du même auteur

Sous le regard du Crawak Noir qui dirige une confédération d'étoiles dans la constellation d'Orion, Ila, la princesse bien-aimée, est intronisée Reine d'Arcor.


Le Couronnement d'Ila



Le Crawak Noir ferme les yeux,
Corbeilles d'or, gerbes de feu.
La horde se met à rugir,
On entend les chevaux hennir.


Le Crawak Noir courbe les ailes,
Franges de nuit, manteau de grêle.
L'éclat vermeil d'Héliothir
Sur le palais vient de jaillir.


Le Crawak Noir ferme les serres,
Étaux d'acier, boucles de pierre.
Le vent que l'Arkam fait rugir
Au pied du Trax vient se blottir






Le Crawak Noir ouvre les yeux,
Iris d'amour, regard de Dieu.
La forêt se met à fleurir
Et les ruisseaux à tressaillir.


Le Crawak Noir étend les ailes,
Tente d'azur, dentelle frêle.
Un diadème de saphir
Éclôt soudain tel un zéphir.


Le Crawak Noir ouvre les serres,
Noeuds de satin, bagues de verre.
Le son joyeux de l'élithyr
Vient à présent de retentir.






Alors s'entrechoquent les glaives,
Arceaux brûlants, vibrante sève.
Le Crawak Noir prend son essor,
Ila devient Reine d'Arcor.


Elle apparaît, minute brève,
Blanche vapeur, perle de rêve.
Entre ses doigts coule l'Efré
Élixir de l'Eternité.


L'oracle meurt, le jour s'achève,
Dans le lointain, Théla se lève,
Un halo serti de rubis
Entoure Ila qui resplendit.


 
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   Marquisard   
30/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Sympa, l'atmosphere fantasy bizaroïde est agréable, marrante.
Néanmoins le côté chevaleresque est un peu trop prononcé en rapport d'autres textes que j'ai pu lire de l'auteur. Pour moi tout du moins.
C'est qu'avec le niveau de certains, ça place la barre assez haut et crée une attente assez particulière chez le lecteur.

   Anonyme   
30/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Inattendu.

Ce poème, on pourrait le trouver dans un roman héroic fantasy. C'est ce qui fait son originalité.
On est directement transporté dans un autre monde et je trouve l'idée intéressante.

Autrement, ce qui reste déconcertant c'est le décalage avec des vers somme toutes banals (la forêt se met à fleurir, et les ruisseaux à tressaillir, par ex) et ces noms de personnages et lieux imaginaires.

En fait, mon avis est très partagé après cette lecture.

   jaimme   
30/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Le contexte (car il y en a un, j'ai vu ton site) manquant au nouveau lecteur, il y a trop de mots, de références sans signification (Arkam, Trax...)
Je ne suis pas réfractaire à la fantasy, au contraire.
Et justement je trouve qu'il ne se passe rien dans ce poème: le Crawak noir, dirigeant suprême (?), ailé, s'envole et "Ila devient Reine d'Arcor". C'est tout il me semble.
Pas transporté par un poème qui illustre justement un registre que j'aime beaucoup. Et qui utilise la grandiloquence sans me faire rêver.

   Anonyme   
31/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je ne connais pas l'univers évoqué, mais j'ai apprécié la lecture de ce texte. Les personnages y prennent vie grâce à des images fortes, riches d'ombres et de lumières ...
J'aime beaucoup la manière dont les quatrains sont construits, avec cette structure récurrente ... et j'en apprécie aussi la rythmique.
Bel écrit !

   brabant   
31/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime bien! C'est beau, c'est clair, c'est net, c'est bien fait. A la ligne noire avec des couleurs pures, contrastées, brillantes et glacées. Séduisantes. Glacis sur couleurs vives.
Bel effet que de scinder le deuxième vers de chaque strophe:
"Corbeilles d'or, gerbes de feu"
"Franges de nuit, manteau de grêle"
Etc...
Avec la métrique respectée cela donne un effet bien particulier, scandé et altier.
Texte noble.
J'aime la répétition de "Le Crawak Noir" et les images associées reprises par leur contraire.
Très visuel: "Le Crawak Noir étend les ailes"!
J'aime les vers:
"La forêt se met à fleurir
Et les ruisseaux à tressaillir."
Bien vu: "L'oracle meurt, le jour s'achève". De l'allure!

Voilà l'Heroïc Fantasy posée sur son piédestal en poésie. Bravo, j'ai vibré au son de son métal! Sobre, ça n'est pas un alliage! Ou alors inconnu des Terriens et magique! Pas évident pour moi dans cette catégorie où vous m'avez finalement intronisé, "en dépit de mon plein gré"...

   Anonyme   
3/11/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Pasdésagréable à lire en soi. C'est plutôt bien tourné, la forme est là.

Mais je suis plus dubitatif sur le fond: c'est un peu trop grandiloquent à mon goût, même si je reconnais que faire ce genre d'épopée est un sympathique travail.

Il y a pour moi un des défaut majeur de l'héroic fantasy: la multiplication de mots inconnus, ce qui rend le texte un peu trop complexe.

Bref, pas désagréable mais je n'accroche pas.

   David   
5/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Lorghi,

Depuis le cyborg en larmes à la fin de Blade runner poésie et science fiction font bon ménage pour moi. Je regrette un peu le verbe dans :

"Et les ruisseaux à tressaillir."

C'est la 4ème strophe, l'idée je crois, c'est ce qui apparaît au lévée du jour, comment ce ruisseau se détache de l'obscurité. La vision du mouvement viendrait plutôt des premiers reflets de lumière, "tressaillir" ne parle que du mouvement, pas de la lumière.

Et bien sûr, il manque des notes en bas de page pour au moins huit mots - non, je rigole - J'ai vu par ailleur qu'il s'agit d'un extrait d'un travail plus large où les détails, ces mots inventés, prennent de la profondeur.


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