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Poésie contemporaine
luciole : À l’aube
 Publié le 01/02/16  -  26 commentaires  -  423 caractères  -  614 lectures    Autres textes du même auteur

Quelques images, quelques rimes…


À l’aube



Dans la grande usine du ciel
Le jour ouvrier ponctuel
A revêtu sa blouse grise

La nuit a perdu son rimmel
Qui coule au long d’un archipel
De fins nuages couleur bise

C’est l’heure où l’aimable soleil
Cet architecte au teint vermeil
À la mine toujours bonhomme

Vient effacer d’un geste altier
Dans les roseurs de ce chantier
La lune pâle avec sa gomme


 
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   Anonyme   
2/2/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Tout en habileté et finesse, la composition de ce texte est aimable, attachante, elle propose des images insolites, puissantes par leur originalité, je suis plus qu'enthousiaste, ce poème est une petite merveille.

ce commentaire est du 08/01/2016 (j'ai apporté une correction - ce poème au lieu c'est)

   Vincent   
9/1/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Dans la grande usine du ciel
Le jour ouvrier ponctuel
A revêtu sa blouse grise

ou

C’est l’heure où l’aimable soleil
Cet architecte au teint vermeil
A la mine toujours bonhomme

bonjour

dès le premier vers

vous nous emmenez

dans un monde onirique

dès le premier vers je vous suit

à travers des images qui m'emportent

et la nuit a perdu son rimmel

notre imagination s'en va

au gré de vos mots

j'ai adoré

   Anonyme   
11/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Beau texte tracé à la plume. Tout n'est que signes que le grand ordonnateur vient effacer d'un revers de manche. Merci pour cette lecture !

   Miguel   
14/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Chacun de ces tercets est un concentré de poésie (si l'on ose cette vilaine expression) à lui tout seul ; cela rappelle le haïku. C'es plein d'images originales, de personnifications inattendues, d'une légèreté de rythme et d'une luminosité qui relèvent de l'harmonie imitative, ce procédé si rarement réussi. Cette évocation du monde du travail pour peindre l'aurore semble le chant d'une humanité active et créatrice. Cela donne presque envie de se frotter les mains de satisfaction et de se précipiter au turbin ; ce n'est pas un petit mérite.

   Raoul   
17/1/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Ce petit poème sans prétentions a un certain charme.
Dommage que par moments, le choix du vocabulaire se laisse aller à la facilité des recettes.
L'"archipel" est il bien nécessaire, si ce n'est pour la rime ? De même "bise" ou "altier" qui sont issus de la tradition poétique, certes, mais qu'on a tant lu déjà, et qui n'apportent pas grand chose d'autre que leurs rimes au texte.
L'idée de la gomme en revanche est superbe ! Idem pour la première strophe en son entier.
Pour moi, le texte est trop inégal, et hésite en permanence entre conventions et poésie.

   Francis   
1/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un tableau qui évolue au fur et à mesure que le temps passe. On passe du gris au rose, de la lune pâle au soleil altier. Les images sont poétiques et nous transportent dans l'atelier du peintre.

   Vincendix   
1/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un texte court, trop court à mon goût mais d’une forme agréable et qui illustre parfaitement ce moment de la journée, le passage de relai entre la nuit et le jour, entre la lune et le soleil..
Le mot « roseur », rare dans la vie courante apporte une jolie couleur dans cette aquarelle.
Par contre, « archipel » me semble utilisé uniquement pour la rime, j’aurais écrit « qui s’écoule en larmes de miel ».

   Anonyme   
1/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour luciole... Que tout ceci est joliment dit avec des mots simples, ce qui ne gâte rien !
Hormis le vers ultime que j'aurais préféré... La lune pâle de sa gomme... j'ai bien aimé cette aube qui se dessine dans l'usine du ciel.
Merci pour cette lecture matinale dans tous les sens du terme.

   Arielle   
1/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
La simplicité, la brièveté de ce petit poème mettent en relief la qualité de ses images précises et originales.
Le système de rimes de ces tercets leur donne une légèreté qui les lie l'un à l'autre sans même qu'on s'en aperçoive.
Une vraie réussite !

La seule faiblesse que je lui trouve c'est ce geste "altier" qui ne colle pas avec la "mine toujours bonhomme" du soleil et semble un peu trop manifestement là pour la rime

   papipoete   
1/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour luciole; ce premier texte de votre plume, est très original avec ce petit condensé ( il est très ardu d'écrire court ) de ce que peut être la nuit qui s'éteint, pour laisser la place au jour naissant. Tout cela sous les trais humains, mimes du ciel, de la pénombre, du soleil, de la lune.
4 tercets rimant à merveille, pour peindre un bien joli tableau.

   Anonyme   
1/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien
"Dans la grande usine du ciel"
"Le jour ouvrier ponctuel"
"A revêtu sa blouse grise"

"La nuit a perdu son rimmel"
" l’aimable soleil... Cet architecte"
" Vient effacer....La lune pâle avec sa gomme "
Non vraiment, toutes ces images anthropomorphiques (à mon goût) pour décrire la magie de l'aube ne m'ont pas séduit.

   placebo   
1/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Beaucoup aimé le premier et dernier tercet.
J'ai plus de mal avec le deuxième, peut être les mots qui renvoient à certaines images connues, mais aussi un manque de place pour pouvoir tout prononcer sans se hâter.
Le troisième m'emballe moins aussi, le rythme et le ton sont plus naïfs je trouve.
Bonne continuation,
Placebo

   Automnale   
1/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Notre intuition nous incite parfois à suivre de près certains auteurs encore inconnus. Pour ce qui me concerne, ce sera le cas, je crois bien, avec Luciole.

Décortiquons donc cette première publication !

Charmante idée que celle de comparer le ciel à une grande usine dans laquelle le jour, ouvrier ponctuel, a revêtu sa blouse grise.

En fait, toutes les métaphores me plaisent, que ce soit celle de la nuit ayant perdu son rimmel, celle du soleil, architecte à la mine toujours bonhomme, des roseurs du chantier, ou encore celle de la lune pâle effacée avec une gomme.

Tout ceci est très poétique et esthétique. Très visuel.

En revanche, subsiste, du moins pour ma part, un léger doute quant au verbe « couler »… La nuit a perdu son rimmel/Qui coule au long d’un archipel/De fins nuages couleur bise… Le rimmel coule, oui. Et, je le répète, j’aime beaucoup cette image nocturne. Mais, après : la nuit - ou le rimmel - coulerait de fins nuages couleur bise ? De la même façon que sont « coulés » bronze et béton, alors ?

Il n’en demeure pas moins que « A l’aube » (je ne sais comment on met un accent sur le A majuscule !) est un petit poème très prometteur. Un peu bref, à mon goût, mais, en effet, plus que prometteur.

Merci, Luciole, et à très vite, je l’espère...

   Anonyme   
1/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Ce poème me ravit et m'agace.
Il me ravit par sa musicalité, son ton sobre et pourtant très poétique.
Il m'agace par la dernière trouvaille (celle de la gomme du soleil effaçant la lune) car cette idée, je l'ai eue il y a quelques jours, et elle figure dans une ébauche actuelle.
Avouez : vous êtes médium et vous m'avez chipé cette idée au fond de mes pensées ?

nb Je ne vois pas ce que pourrait être une "couleur bise".

   troupi   
1/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est tout petit mais ça brille : ben, comme une luciole.

Comme un soleil qui efface la lune avec sa gomme, c'est joli comme trouvaille.

Cette suite de tercets est très agréable et on saurait juste lui reprocher sa brièveté.

   Sofi   
2/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Se lever et lire à l'aube. Merci pour ces images qui ont défilé dans ma tête. J'aime beaucoup cette douceur qui s'en dégage.

   Anonyme   
2/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Des images sympathiques pour décrire ce lever du jour, dans l'incipit vous dites quelques rimes et en effet ça rime, parfois peut-être on ressent cette 'recherche' de la rime, mais c'est assez équilibré et certaines images sont vraiment de jolies trouvailles pleine de simplicité et de douceur.

J'ai bien aimé cette lecture.

Cordialement

   emilia   
2/2/2016
Le don de vous exprimer avec simplicité et brièveté donne à votre tableau les qualités d’une miniature au substrat très poétique, où la nuit « démaquillée » laisse place au soleil architecte dont la tâche est de s’affairer (usine, chantier, ouvrier…) parmi un chapelet d’îles nuages, dans un espace-temps qui cerne le décor où se retrouve par réminiscence comme le geste altier d’un semeur de vie et de lumière… ; au plaisir de vous relire…

   mina   
3/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La première strophe m'a happée , l'image est originale , à retenir. Pour la suite , je ne sais pas pourquoi, je me suis sentie plongée dans un ambiance révolution industrielle fin dix-neuvième . Il y a quelque chose de désuet dans ce poème qui le rend très plaisant . ( la mine bonhomme) . Bravo à vous car vous avez su avec simplicité nous charmer par ce tableau .

   henriette   
3/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour
Je suis nouvelle sur le site et un peu maladroite pour commenter un texte . Toutefois , votre poésie sur la naissance de l'aube est tellement humaine qu'elle me touche au cœur .Les références au monde du travail régi depuis le ciel m' a évoqué la civilisation des Incas où le soleil était grand ordonnateur , et plus près de nous " il est cinq heures , Paris s'éveille". Le tempo gracieux du texte rend justice avec élégance et beauté au monde laborieux . Merci Henriette

   leni   
5/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
a Luciole
C'est un texte cool bien écrit elapoésie sonne à la lecture à haute voix
je note ces belles iimages

La nuit a perdu son rimmel
Qui coule au long d’un archipel
De fins nuages couleur bise

Bravo à vous Mon salut cordial Leni

   FABIO   
6/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
un mélange de moderne et de classique
de belles images, des mots bien choisis
un poème qui fait mouche

   Anonyme   
6/2/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
Les rimes à mon sens sont un peu trop marquées, ou prévisibles, et l'idée inintéressante au départ de personnifier les choses est dans la formulation sans réelle surprise. il y a là un petit côté 'scolaire' qui me gêne quelque peu. L'imagination présente l'est sans fulgurance. C'est agréable à lire, mais sans plus pour moi.

   Lulu   
27/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Luciole,

je découvre ce poème dont le titre m'a interpelée, aimant particulièrement ce moment, notamment dans les grands espaces, loin de la ville.

Ici, j'ai aimé votre composition de par sa simplicité. J'ai bien vu un ciel, une aube. Le pari est donc réussi.

Tous mes encouragements.

   Anonyme   
13/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,
"La blouse grise du ciel, ouvrier ponctuel d'un autre temps, le soleil architecte au geste altier, les roseurs du chantier, cette grande usine du ciel, la lune pâle effacée d'un coup de gomme."
Tant d'images douces et qui parlent comme des gens simples parleraient. Beaucoup de poésie dans ce texte qui projette et donne à cet aube rose les sentiments de celui qui la contemple. Il humanise chaque instant, chaque métamorphose de ce ciel qui passe de la nuit au jour.
" de fins nuages couleur bise vus comme un archipel" c'est vrai qu'il arrive de voir des îles dans ces océans sombres de l'horizon quand la lumière joue encore un peu à cache-cache avec les ténèbres qui s'éloignent. Des endroits magiques, magnifiques où l'on aimerait se rendre, des paradis célestes vaporeux que l'on rêve d'aborder à jamais.
C'est une aube douce, belle et bien rendue par vos mots. Un beau cadeau du jour que la vie peut faire au contemplatif qui se veut un rien matinal tout de même.
A vous relire, bien sûr.

   jfmoods   
22/7/2017
Ce poème est composé de quatre tercets en octosyllabes, à rimes suivies et embrassées, suffisantes et riches, majoritairement masculines, les féminines ayant pour fonction de clore chaque strophe.

La thématique de l'activité structure le poème (métaphore : "la grande usine du ciel", diérèse : "ouvrier ponctuel", personnifications : "Le jour... / A revêtu sa blouse grise", "Cet architecte... / Vient effacer... / ... avec sa gomme", démonstratif : "ce chantier"). Le présentatif ("C'est l'heure") marque la ligne de démarcation entre le jour, franc, industrieux, coloré ("au teint vermeil", "les roseurs"), considéré d'un oeil bienveillant (personnifications : "l'aimable soleil... / À la mine toujours bonhomme", complément de manière : "d'un geste altier"), et la nuit, fausse, maquillée (personnification : "a perdu son rimmel / Qui coule"), à l'aspect inquiétant, moribond (métaphore : "un archipel / De fins nuages couleur bise", personnification : "la lune pâle").

Merci pour ce partage !


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