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Chansons et Slams
luciole : Soir d'ennui
 Publié le 07/08/17  -  16 commentaires  -  913 caractères  -  350 lectures    Autres textes du même auteur

Comme une douleur lancinante.


Soir d'ennui



C’est la nuit
Monotone

Je bib’ronne
Du whisky
En bonbonne

Je me nuis
J’mirlitonne
Et l’ennui
Me harponne

Je crayonne

Une lionne
Ses petits

Une thonne
Son mari

Flash Gordon
Pirlouit

Ma Dalton
Ouistitis

Al Capone
Okapis

Mon ennui
Pèse un’tonne
Sans merci
Infini
M’emprisonne
M’abrutit

Dans l’ampli
Vivaldi
Quat’saisonne
Grappelli
Violone
Bon Jovi
S’époumone

C’est minuit
Je frissonne
Je frémis

Dans mon lit
Plus personne
Les mignonnes
Pour bibi
C’est fini

J’ai l’persil
Qui grisonne
Mon automne
S’assombrit

J’aplatis
Déconfit
Ma Winston

Je subis
Cette vie
Qui déconne


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Cristale   
17/7/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Dommage qu'on ne puisse pas écouter la musique et la chanson...
Mais le texte a déjà son rythme, bien balancé, cadencé sur ses trisyllabes en deux rimes.
Des petites touches d'humour parsemée de ci de là, pour moi c'est tout bon, je ne me suis pas ennuyée à la lecture de ce "Soir d'ennui".

Au plaisir,
Cristale en E.L.

   wancyrs   
24/7/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Salut !

J'aime beaucoup :

Je bib’ronne
Du whisky
En bonbonne

Mais le reste pour moi c'est un peu aléatoire. C'est sûr qu'il est difficile d'écrire l'ennui, mais si votre formule colle bien avec le fond, la forme est encore à retravailler...

C’est minuit
Je frissonne
Je frémis

Du remplissage ? Frissonner et frémir ne veulent-ils pas induire la même sensation ?

Mon ennui
Pèse un’ tonne
Sans merci
Infini
M’emprisonne
M’abrutit

... Réécrire votre texte en retravaillant des passages comme celui-ci pourrait rendre votre texte plus efficace vous ne pensez pas ?

Bonne continuation à vous !

   Donaldo75   
25/7/2017
 a aimé ce texte 
Pas ↑
(Lu et commenté en EL)

Bonjour,

Il y a beaucoup d'images dans cette chanson, je trouve, issues de la:
* Bande dessinée
* Musique

C'est artificiel à la longue, tout ça pour exprimer l'ennui ? Alors que dire du lecteur, comme moi, qui se farcit cette liste ? C'est d'autant plus dommage qu'il y a du rythme. Mais avec de tels artifices, la chanson parait trop longue, comme du mauvais Alain Souchon.

   Anonyme   
11/9/2017
Commenté en EL

Ce qui est ennuyeux dans cette catégorie est qu'une composante essentielle — et non la moindre — du slam ou de la chanson vaut par son interprétation.
Je peux toujours m'efforcer de lire ce texte à voix haute mais j'y mettrai mes intentions et non celle de l'auteur.

Je ne me sens pas en mesure de dire quelque chose de pertinent sur ce texte.

Edit : Par souci de cohérence avec mon commentaire, je supprime mon "un peu" initial qui était nécessaire en EL. Désolé pour ce texte Luciole, je ne sais vraiment pas quoi en penser.

   Anonyme   
7/8/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Cela se lit dans son ensemble assez, vite sans trop d'accrocs.
Le petit côté rythme n'est pas loin, une chansonnette a pris
forme au fil de ma lecture.

Je suis mitigé, car je n'ai pas tout aimé de votre "Soir d'ennui".
Mais sans doute parce que chacun a ses sources d'ennui,
sa manière de le visualisé, de lui faire prendre forme.

J'ai beaucoup aimé :

" Mon ennui
Pèse un’tonne
Sans merci
Infini
M’emprisonne
M’abrutit "

Il y a une belle idée, elle demanderait juste peut-être
des petites retouches, pour encore mieux le faire ressentir
ce "Soir d'ennui". Même si je perçois bien que 'l'ennui" parfois
c'est un nous un peu n'importe quoi.

   Anonyme   
7/8/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime plutôt bien cette poésie et je trouve que les références artistiques ne font pas tâche. Elles ancrent la poésie dans cette réalité, et j'imagine sans problème le décor gris et las de ce "je" qui peut être le reflet intérieur ou extérieur de chacun à un moment de sa vie.
Les sonorités sont en harmonie et accentuent le ton du texte.

   papipoete   
7/8/2017
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour luciole,
Votre poème se décompose en plusieurs saynètes où le whisky fait son effet puis s'estompe pour laisser place à l'ennui qui pèse un'tonne ; et la tristesse qui chasse les souvenirs des mignonnes dans ce lit où il n'y a plus personne aujourd'hui .
NB au début, ça déconne à plein tube ; plus loin, on voudrait s'inviter ; et finalement, on ne saurait trouver " le " mot qui rassure .
3 couleurs font de ce tableau une peinture très visuelle !

   archibald   
7/8/2017
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai vu passer ce texte en EL. Contrairement à ce que je viens d'écrire par ailleurs, je reconnais que je ne t'ai pas reconnue.
On peut juger certaines paroles un peu désinvoltes, mais cela cadre bien avec l'ambiance générale du poème.
Mais comment ne pas penser à "Black trombone" de Gainsbourg ? Une réminiscence inconsciente de ta part ?

   SQUEEN   
7/8/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'était peut-être pas le but, mais votre texte m'a fait sourire. J'ai lu une vision fataliste de l'ennui, un peu d'humour et une absence de prétention bien agréable. A vous relire.

   Anonyme   
8/8/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Luciole,

Oh, luciole en "chansons- slam", je ne pensais pas à vous trouver dans cette catégorie.

J'ai beaucoup aimé, souris et regretté que nous n'ayons pas de lien vers un "entendre" bienvenue.

Ok, je suis dans la tranche d'âge des bilans, alors plus ouverte au charme de ce texte, qui n'est pas sans rappeler le fameux "j'ai la rate qui s'dilate" de Gaston Ouvrard, au niveau de la forme cependant que tout à fait adapté à notre "siècle".

Merci !

   emilia   
8/8/2017
Deux rimes sur trois temps pour décliner la monotonie de l’ennui, son aspect lancinant vécu la nuit par quelqu’un qui subit et « se nuit » en buvant du whisky…(autre ravage de l’alcool) ; une manière efficace pour traduire le mal-être d’une vie qui « déconne » imagée par ce délire rythmé…

   Damy   
15/8/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Dommage qu'il n'y ait pas la musique, mais cela me laisse toute liberté pour la créer.
Le danger, c'est l'addiction, bien sûr, celle au whisky, pas celles au crayon, à Vivaldi, Grapelli ou Bon Jovi. J'aimerais m'ennuyer comme vous, dans une phase de célibat où il finira bien qu'une maîtresse soit séduite. Le persil grisonnant a du charme.

Moi (qui suis un homme, hélas pour vous), je suis charmé par le langage argotique, rimé, le rythme hardi qui paradoxalement me paraît joyeux plutôt que triste, ce qui me fait penser que vous avez su tourner l'ennui en dérision, qui en redemande sans déconner ! Je parierai que vous aimez vous ennuyer... et pour modifier votre état de conscence propice à la créativité, remplacez le whisky par des plantes chamaniques, c'est tout aussi efficace et moins dangereux. Pensez aussi au Lotus Bleu pour stimuler la libido :-)

Merci, Luciole.

   humbaby   
15/8/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Pas envie de commenter les écrits qui provoquent instantanément un attrait, une symbiose linguistique, une connexion fulgurante.

Juste envie de dire que j'ai apprécié cette écriture.

   Queribus   
20/8/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

J'ai beaucoup aimé l'écriture très moderne qui sort de l’ordinaire avec ces trisyllabes sautillants et qui donneraient presque un air gai au texte. Le tout est bien ancré dans notre monde contemporain où c'est pas tous les jours fête. Beaucoup de gens, et souvent, hélas, des jeunes, pourraient se retrouver dans vos mots.
À titre personnel, j'ai beaucoup aimé:

Dans l'ampli
Vivaldi
Quat'saisonne
Grapelli
Violonne
Bon Jovi
S'époumone

qui superpose habilement plusieurs époques avec très peu de de mots mais où tout est dit mais c'est la même chose pour les autres strophes.

Ceci dit, tout dépend beaucoup de l’interprétation du texte (chacun pouvant se faire la sienne), chacune pouvant donner au texte une couleur différente.

En conclusion, j'ai beaucoup apprécié votre écrit.

Bien à vous.

   jfmoods   
11/9/2017
Composé d'une suite de trisyllabes, ce poème-chanson au niveau de langue familier, à rimes embrassées, croisées et suivies, suffisantes et pauvres, majoritairement masculines, fixe par sa découpe l'étirement du temps intérieur, la fragmentation, le déséquilibre de l'univers intime. Le cadre particulier de l'évocation (présentatifs : "C'est la nuit", "C'est minuit") met en évidence l'enfermement, un comblement introuvable (gradation : "L'ennui / Me harponne", "Mon ennui / Pèse une tonne", verbes : "M’emprisonne / M’abrutit", adjectifs qualificatifs : "Monotone", "Infini", complément de manière : "Sans merci") entraînant des excès préjudiciables à l'état de santé (alcool : "Je bib’ronne / Du whisky / En bonbonne", tabac : "J’aplatis / Déconfit / Ma Winston", constat : "Je me nuis"). Le locuteur, poète à ses heures ("J’mirlitonne"), se trouve pris dans les tourments du vieillissement ("J’ai l’persil / Qui grisonne / Mon automne / S’assombrit", images du dénuement : "Je frissonne / Je frémis") et de la solitude imposée ("Dans mon lit / Plus personne / Les mignonnes / Pour bibi / C’est fini"), dressant l'amer constat d'une décrépitude en marche ("Je subis / Cette vie / Qui déconne"). Noyé sous les décibels d'une improbable playlist ("Dans l’ampli /Vivaldi / Quat’saisonne / Grappelli Violone / Bon Jovi / S’époumone"), il rappelle à lui, par le dessin ("Je crayonne"), le monde insouciant, attachant, réconfortant, de l'enfance (animaux, héros de bandes dessinées).

Merci pour ce partage !

   Alcyon   
11/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour

un régal
original
ça bouge
ça pulse
ça vit
c'est réussi
merci


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