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Poésie contemporaine
Lulucyfer : Orage sans âge
 Publié le 29/03/14  -  5 commentaires  -  563 caractères  -  177 lectures    Autres textes du même auteur


Orage sans âge



Plage d'images d'un mirage
Forme sur l'horizon futile,
Dont les contours sont si subtils,
Barrage d'orageux nuages.

Et le serpent du vent sifflant
Pousse d'une douce façon
Tout au fond du profond vallon
L'ombre de l'orage naissant.

Le ciel vivant de vert velours
Gronde de tonnerre et d'éclairs ;
Déchirant la voûte et la terre,
Il dessine le nouveau jour.

Et, toute fierté écartée,
Ce jour terne, morne et placide,
Laisse une sensation acide
Aux sens émus et imprégnés.


 
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   Ioledane   
14/3/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Une façon agréable et chantante de percevoir un orage. Le dernier vers évoque les « sens », on n’en trouve toutefois que deux qui sont sollicités ici : la vue et l’ouïe. Il eût peut-être été intéressant, pour que les sens soient davantage « imprégnés », d’y intégrer au moins un autre sens, par exemple l’odorat, ou le toucher.

Côté ouïe, je salue le joli jeu de sonorités sur le premier vers de chaque quatrain (et le dernier vers du premier quatrain) - bien que je l’aie moins apprécié dans le dernier quatrain, où « fierté écartée » ne me paraît pas très mélodieux.

Côté vue, j’ai bien aimé le mirage, le barrage, le serpent, le vert velours, le dessin du nouveau jour.

Le troisième quatrain me semble le plus réussi.

   Anonyme   
29/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Eh bien, je trouve que c'est une réussite. En quelques mots simples, bien rythmés, avec une belle attention aux sonorités à mon avis (les quatrième et neuvième vers, de ce point de vue, me semblent parfaits), vous dessinez un moment particulier avec sûreté. Une mention pour le dernier quatrain qui, pour moi, est tout bonnement excellent ! Il clôt en beauté.

Vraiment je suis conquise ; voilà qui montre à mes yeux qu'il n'est pas besoin d'en faire des tonnes, et que de nos jours on peut encore exprimer sans forcément vouloir renouveler le genre ! L'élégante intensité de vos vers me comble.
Un petit bémol sur le premier quatrain que je trouve moins clair que le reste ; en fait, je crois que j'aurais préféré que, comme les autres, il déroulât une phrase complète : il me semble que cette forme purement nominale, un poil ostentatoire, le place en dessous du reste.

[EDIT : Entre-temps, l'auteur m'a signalé que le premier quatrain constituait bien une phrase avec sujet-verbe-complément ; la plage d'images forme un barrage de nuages. L'absence d'articles devant les substantifs m'a trompée, et je trouve dommage d'avoir ainsi obscurci la construction de cette phrase, quand tout le reste du poème est si limpide.]

   Arielle   
29/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
S’appuyant avec bonheur sur les allitérations et les assonances, les images de votre poème acquièrent beaucoup de force pour nous offrir la sensation de cet orage que vous évoquez avec des termes simples et précis.
Les sourdes assonances en ou et on du 2ème quatrain assombrissent son ciel tandis que les sifflements du vent résonnent dans le 3ème amplifiés par les allitérations en v.
J'aime bien cette "sensation acide" que laisse sur la langue l'air chargé d'électricité après un orage, c'est finement suggéré.
Seule la répétition des sons é dans cette fierté écartée a gêné un peu la fluidité de ma lecture mais c'est un détail qui peut être aisément corrigé.

   Robot   
29/3/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La lecture de ce poème a été plutôt agréable. Cependant, à la longue, et surtout à l'oralité, les échos répétés finissent par sentir le procédé et j'avoue n'avoir pas totalement adhéré.
Mes préférés les deux derniers quatrains. Par contre, "tout au fond du profond vallon" avec ce fond - profond - vallon (fonfonlon) m'a semblé un vers bien lourd.

   Anonyme   
3/4/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le ciel... Que serait la poésie sans "le ciel" ? Témoin, acteur, écho, symbole, reflet ou miroir, arrière-plan, ... le ciel.

Belles musiques des vers (5, 6 et 9ièmes notamment). Parfois un peu exagérées ("plage d'images d'un mirage") mais "tout au fond d'un profond vallon" évoque bien pour moi le bruit sourd du vent qui gronde, perçu de derrière les volets.

Déjà signalé : le premier quatrain aurait gagné à être grammaticalement plus clair (sujet = plage, verbe = forme ?) mais je conçois que l'ajout d'un article avant "plage" l'aurait alourdi.

Une remarque : le point-virgule après "éclairs" me semble inutile compte tenu que ce sont bien les éclairs qui déchirent la voûte et le terre. (?).

Enfin, "toute fierté écartée" m'a de prime abord surpris... et puis après tout, oui, toute fierté écartée...

Beaucoup aimé votre poème.


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