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Damy
6/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Tant que la mélancolie trouve port dans les vagues de la poésie, elle amarre.
Dieu, que l’écriture est belle ! Que l’émotion qu’elle véhicule est puissante ! Je nage dans le courent et ne me noie pas, c’est un vrai plaisir, un vrai bonheur d’atteindre vos abysses. Je crois bien que l’ataraxie est définitivement échouée dans une île déserte. |
Provencao
12/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Marceau,
L’appel du songe résonne comme l’appel à " Comme je vieillis vite..." ce bonheur qui ronge "est un sublime chemin de la pensée et du poème vers le mystère du rêve. Que demeure fort et puissant ce baldaquin de soie au cœur de l’homme, à son imagination qu’il aime le songe, s’en nourrisse, telle est la puissance et le charme les plus hauts confiés à la poésie. Belle et agréable lecture. Au plaisir de vous lire, Cordialement |
Volontaire
12/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Sur le fond: Beau poème sur le manque, m'évoquant ces quelques vers d'Hugo (pas encore vieillard) à sa fille : "Nul n'est heureux et nul n'est triomphant. L'heure est pour tous une chose incomplète ; L'heure est une ombre, et notre vie, enfant, En est faite Oui, de leur sort tous les hommes sont las. Pour être heureux, à tous - destin morose ! - Tout a manqué. Tout, c'est-à-dire, hélas! Peu de chose. Ce peu de chose est ce que, pour sa part, Dans l'univers chacun cherche et désire : Un mot, un nom, un peu d'or, un regard, Un sourire !" Mais pour Volontaire contre Hugo et Marceau, l'espoir fait vivre, alors manquons, laissons nous aller à la poésie du manque. Les formes de notre désir nous disent tant de choses sur qui nous sommes dans le monde que nous habitons. Sur la forme: Ma préférence va aux deux premières strophes (paragraphes?). Le rythme y est impeccable, et les images me plaisent (vieille pierre blanchie, planète aux chevilles=la gravité physique de la minéralité se prête bien à celle des affects). La suite me séduit moins, la multiplication des réseaux d'image embrouille mon imagination et crée une sorte de distance, ce qui aurait pu constituer quelques fortes images mentales ne restant finalement que du texte. Mais peut-être que cette multiplication (tout un monde, le manque de ce poète) participe de l'expression de la puissance, de la banalité du désir d'ataraxie. Merci pour ce partage :) Bonne fin de journée, |
papipoete
12/8/2025
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bonjour Marceau
Comment rester indifférent à ce texte, où chaque ligne renferme double ou triple sens pour dire " les choses de la vie " Façon rébus, je lis à tâtons et progresse à la vitesse d'un escargot en rut ! NB la dernière strophe comme emplie de sagesse, clôt ce récit dont j'avoue avoir sué à maintenir mon cap ! Je n'ai pourtant pas fait naufrage, mais peu s'en fallut ! Ne voulant point nuire à la bonne visite d'autres plus calés que moi, je m'abstiens de noter. |
A2L9
12/8/2025
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Comme je vieillis vite, ces temps-ci !
Je trouve que cette phrase est le texte puisque les yeux regardent alentours comme pressés et l'esprit se met à cogner de toutes parts d'où cette envie que le rêve se concrétise, un peu d'ataraxie. |
Hiraeth
12/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Malgré le thème, ou peut-être grâce à lui, vos vers sont amusants, sautillants, et souvent délicieux. J'y sens un humour subtil et beaucoup d'intelligence et d'élégance. Pas bien compris, ni même tout lu (l'heure de la nuit n'aidant pas), mais suffisamment pour dire que j'aime beaucoup. Vous savez alterner entre mystère et accessibilité. Bravo.
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Cyrill
13/8/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bjr Marceau.
On entre vite pris dans le tempo du texte, et j’apprécie les assonances et allitérations qui l’émaillent. Oui mais les cacophonies n'en sont que plus visibles : « gravis vite » = vivi. Et «ta peau lisse » = police. D’autres jeux de mots m’ont dérangé ou fait sourire : « volent en V » => « J’aire en P » (= j'ai rampé)... mmmouiii… Ou encore, écho de l’empyrée qui suit :« l’empire est ». Suivi d’un point, c’est un peu abrupt. Mais comme vous le dîtes, et que j’aime beaucoup : « et puis je monte en vrille, grimpe lourd en déconne », ou encore « patient, je tricote, verbe à l’envers, mot à l’endroit ». Ma mère remontait les mailles perdues avec minutie, c’était carrément invisible. Il en est de même pour les tricoteurs de mots. Ces accrocs à la forme, j’avoue, ont joué sur mon humeur de lecture. J’ai aimé néanmoins la tonalité douce-amère qui se dégage de votre récit. Le lyrisme côtoyant la fantaisie. Merci ! |