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Lebarde
26/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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A n’y rien comprendre en effet et puis il y a cette chute des plus surprenantes, c’est bien vu, bravo, l’idée est remarquablement bien mise en valeur en jouant sur l’évolution des modes vestimentaires devenue tellement déroutante pour beaucoup d’entre nous qui pourtant avons aussi nos singularités.
Comme l’écriture est plaisante, fluide, un tantinet humoristique et même d’une élégante poésie, je me laisse prendre par l’originalité du sujet et séduire par son traitement. Vraiment du beau travail. Il manque si peu de chose pour en faire un joli poème classique. Dommage à mon goût …mais vous l’avez voulu ainsi. En EL Lebarde |
papipoete
28/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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néo classique
Si tu savais comme ta dégaine m'afflige ? Ce look, vraiment à mes côtés, quand je t'accompagne...on se retourne sur toi et tes cheveux bleus, ta capuche et ton anneau de nez ! Et moi qui fais tout pour qu'on songe - ouais, elle assure la nana dans son pantalon moulant, son tailleur impec... et tu me désespères malgré tous mes efforts, ma soupe aux hormones, ma lingerie fine... à continuer de m'appeler " papa " NB un texte très inventif, et fort bien troussé faisant penser par moments, au film Tootsie mais aussi aux personnages de Elie Sémoun fort croustillants. C'est drôle mais cruel à la fois, avec ce portrait vitriolé au miel de ces deux personnages fantasques. Kévin me fait beaucoup rire, et me renvoie sur les trottoirs, où ce genre de tableau est légion. Le " père " lui, est très touchant dans son désespoir, d'enfin paraitre " femme " je ne sais choisir un passage particulier, tant l'ensemble est équilibré ? allez, la 3e strophe ! au 22e vers, un treizième pieds s'invite ! un très bon moment de poésie papipoète |
Mokhtar
31/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Il est essentiel de ne pas laisser passer de telles occasions de rigoler un peu. Le précieux alexandrin au service de la description du loustic me fait mourir de rire. Et la comparaison, habilement équivoque jusqu’à la fin, avec le look du…de la …géni…teurtrice, ménage une chute particulièrement très réussie.
En fin de compte, sur ce thème, je me demande si l’humour n’est pas le seul moyen de s’exprimer sans risquer les foudres des alliés prêcheurs et moralisateurs prosélytes, ou celles des puritains bien-pensants et conservateurs rétrogrades. Je me permets de faire remarquer que la forme versifiée classique apporte des « manières » qui renforcent la facture humoristique de ce texte. Merci pour ce bon moment de plaisir. Il n’y pas de soupes aux heures mornes quand, pour décrire, les dodécas dansent. Nota : il serait judicieux corriger la métrique de l’antépénultième vers. |
Volontaire
13/8/2025
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Bonjour,
Difficile pour moi de commenter la forme tant le fond m'interpelle. Ne suis-je pas après tout la fille pas épilée (rebelle assurément, et à raison je crois) qui boit des coups avec Kévin aux cheveux bleus ? Pas le-la passant-e qui observe la petite famille mais son entourage (amie, proche avant d'être alliée. Pas de tout le monde tout le temps). Le dedans du dehors de l'humour en somme. Il y a de temps un temps un texte sur Oniris qui moque "les mutants" (bien gentiment toujours il est vrai) et aucun (à ma connaissance) qui ne soit écrit de leurs (divers) points de vue. Enfin, il y en a ailleurs et à ceux-là je donne mes fleurs. Oniris est Oniris, un cercle comme un autre, avec son centre et ses marges comme les autres. Son centre est peut-être plus proche du centre que des marges qui m'accueillent tantôt par inadvertance tantôt avec joie je suppose (selon les marges, selon les centres)(quoique tout cela se superpose toujours plus ou moins gaiement dans la vie, les discours n'epuisant jamais tout à fait les beaux paradoxes de nos actes, ce qui est peut-être l'intention artistique ici). Bonne journée, |
Boutet
13/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Oui, on ne sait plus trop où on en est actuellement. C'est un fait de société.
Bon texte autrement qui donne dans l'humour. Dommage pour la soupe aux hormones. |
Myndie
13/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Que ce serait bien si toutes les news et potins people dont on noie nos écrans étaient traités de façon aussi drôlatique !
Je suis bien d'accord avec Mokhtar : comment mieux traiter ce sujet (qui ne devrait plus en être un à l'heure actuelle) sans éveiller les aigreurs puritaines ou l'anathème des zélateurs qu'avec l'humour et la dérision – avec intelligence donc ? Vous avez choisi un angle vraiment original en jouant du contraste entre l'alexandrin, respectable, solennel, et la scène décrite, le point de départ de l'anicroche, la familiarité du langage et surtout, la chute finale. Franchement, moi j’adore ce genre de poésie jubilatoire. Merci pour cette lecture qui est un régal. |
Provencao
13/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Ramana,
J'ai adoré le ton sarcastique, parfois cruel...et le style trop pertinent. Un grand merci Au plaisir de vous lire Cordialement.. |
Cyrill
15/8/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Bonjour Ramana,
Je vois que j’ai affaire à du comique de situation. Ici, le père en transition semble aussi obtus que l’ado en pleine mutation. C’est dans le dévoilement de la transition que réside le plus gros du comique, semble-t-il. Je ne m'y attendais pas. Reste que cet humour stigmatise une minorité déjà stigmatisée en abondant dans la caricature. Évidemment, après lecture de vos précisions en forum, je conçois qu’il soit d’une intention simplement bon enfant… Mais les problématiques narcissiques sont attachées, et galvaudées dans votre texte, à ces minorités et à elles seules. Assez flou pour être racoleur et se laisser apprécier par des haineux de tout poil, phobiques du transgenre ou/et de la jeunesse. J’aurais bien voulu les voir à leur tour caricaturés. Toujours est-il que je ne décèle pas de valeur poétique à ce morceau, si ce n’est un travail de pure forme. Bien à vous. édition : je pensais pouvoir noter mon ressenti sans noter l'écriture, la machine ne veut pas. Je vous le donne : je n'aime pas. édition 2 : Si je note l'écriture en fonction de la rime et de la métrique, c'est abouti. Mais par écriture, j'entends aussi valeur poétique. Je me décide donc à noter. |
nino
13/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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C'est excellent, très drôle, le décalage relevé par d'autres, né du choix de l'alexandrin et du thème de la transition est génial !
" Et rimmel à mes cils exaltant mes mirettes" J'ai choisi celui-ci pour la sonorité mais l'ensemble est de la même tenue. Vous m'avez fait sourire et la chute est parfaite. |
Ramana
13/8/2025
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Pour ma réponse à tous, avec mes remerciements. : http://www.oniris.be/forum/la-soupe-aux-hormones-reponse-a-organiris-t32546s0.html#forumpost481565
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Damy
13/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Je n'eus pas lu préalablement vos explicitations, j'eus vu de suite que Kévin n'est pas un fils de bourgeois gentilhomme, mais un fils d'un.e gars.e comme un.e autre, ou pire encore (je plaisante, faut préciser). ^^
Me trompeu-je de sens de l'histoire ? |
Cristale
14/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Son père est une femme comme les autres...
Iel critique la tenue de son fils... Eh bien oui, c'est la vie et la liberté de chacun d'être un, une, autre, de s'habiller, se coiffer, se sexualiser à son gré et selon sa nature profonde. L'hypocrisie du "bien comme il faut et ne pas sortir du rang" appartient au monde d'avant, plus au nôtre. Et c'est tant mieux. Un souriant et intelligent poème bien versifié dont on ne sent pas le travail pourtant très soigné. Bon jour er merci Ramana pour cet agréable moment de lecture. |
GiL
14/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J’adore !
C’est très bien vu, l’alexandrin classique et ses tournures datées voisine avec le vocabulaire contemporain, l’humour est omniprésent : « Et bénard déchiré sont choses que j’abhorre. » « Sûr que tes cheveux bleus ne sont pas un atout Lorsqu’à l’heure qu’il est, l’emploi se fait morose ; ». L’auto-description de la mère qui s’érige en modèle est savoureuse : « Sur les pieds et les mains, ongles couleur de lilas, […] Et rimmel à mes cils exaltant mes mirettes. » …surtout à la relecture quand on sait de quoi il retourne ! La compréhension qui se fait jour dans le dernier quatrain et la chute du dernier vers m’ont définitivement conquis : bravo ! À deux vers près, on était dans le classique mais, après tout, on s’en tape ! J’adore ! Je ne fais pas partie des haineux de tout poil, phobiques du transgenre ou/et de la jeunesse, je suis simplement bon public, je suis de ceux qui peuvent rire de tout sans arrière-pensées et sans préjugés. Et je ne m’en prive pas... Merci, Ramana. |
Vincente
15/8/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Je ne parlerai ici que du ressenti de ma lecture, sans me consoler du fait que l'intention de l'auteur, si je comprends son retour en forum, était plus "innocente" (vous dites "bon enfant" ! Allons…) que ne le laissent paraître ces lignes qui dévoilent pourtant une facture bien plus discutable pour ne pas dire plus…
Le côté alexandrins nourris de formulations mi-châtiées mi-triviales, le regard de la mère désemparée face à ce qu'elle considère une perte de repère de son fils, tout ceci procède des outrances de la caricature, soit, même si je trouve ça bien lourd dans le système proposé (c'est ça qui est agaçant, c'est lourd et comme la poésie y est de plus bien fumeuse pour ne pas dire à peu près inexistante, ça n'aide pas). Si quand arrive le contre-pied de la chute, où l'on comprend que la mère est un père en transition, d'une part le burlesque prendrait plutôt le pas sur le soupçon de stigmatisation des transgenres, cela peine malgré tout à atténuer que d'autre part le texte avoue une bien facile intrigue, bien peu attentive à la problématique difficile que rencontrent les transgenres de même que certains de nos adolescents en souffrance. Je n'ai pas aimé l'axe du propos qui entend afficher un "tout fout le camp ma bonne dame !" et pour cela espère que la forme versifiée l'aidera à cacher ses insuffisances dans le fond et la forme choisis. Je n'aime pas ce texte qui utilise, comme souvent en humour, les vulnérabilités d'un genre, d'une race, d'une classe, etc… juste pour amuser la galerie. |
Lariviere
18/8/2025
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
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Bonjour Ramana,
J'ai lu votre texte en El puis l'ai relu par la suite après avoir pris connaissance de vos explications Sur la forme, je le trouve plutôt réussi. Comme déjà dit l'utilisation de l'écriture classique qui tranche avec le ton et la thématique est une bonne idée plutôt bien exploité. Venons en au fond et à la thématique. Pour moi c'est la que se situe le problème. Comme une minorité de mes compères oniriens, j'ai été plus gêné que conquis par l'humour que vous avez utilisé ici, sur des sujets sensibles, et surtout celui sur le phénomène de transition, qui constitue la chute de cette petite scenette. Comment vous dire ? Je ne doute pas de vos bonnes intentions, mais c'est un sujet tellement complexe avec beaucoup de souffrances pour ces personnes que l'humour a ce sujet est assez périlleux, il me semble. Ici malheureusement mon ressenti est que cet humour résonne plus comme de la moquerie facile que comme quelque chose d'intelligent et réfléchi. Pierre desproges a été cité à de nombreuses reprises pour justifier en quelque sorte que l'on puisse rire avec n'importe quel sujet, mais ́humour de desproges bien que grinçant, était de haute voltige intellectuelle, et ça aidait un peu à transmettre le rire sur des sujets sensible. D'ailleurs j'ai moi même une variante sur sa célèbre phrase utilisée à toute les sauces pour justifier tout et n'importe quoi en terme d'humour. Pour moi on peut rire de tout mais tout ne fais pas rire. Voilà, je n'ai donc pas été sensible à votre humour qui me paraît trop léger sur un sujet aussi grave. Je rajoute aussi que le couplet sur le look des ados, c'est le sempiternel couplet que l'on entend dans la bouche des conservateurs et ça ne m'attire guère. Je prends donc le risque de passer pour un 'conservateur retrogrades" puisquapparemment dans une formidable inversion des rôles les gens qui ne sont pas sensibles à ce genre de saillie humoristique sont taxes de cela. Bonne continuation ! |
Yannblev
28/8/2025
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Bonjour Ramana,
Eternelle question : suffit-il de s’emparer d’un thème débattu et de l’administrer avec rigueur en alexandrins bien comptés, avec des mots plus que choisis dans un vocabulaire un peu aventureux, pour aborder la poésie ? On saluera le travail qu’indubitablement vous avez fourni pour composer ce texte qui trouvera sans doute des amateurs mais soyons honnête si on peut le qualifier de poème au sens où le profane appelle ainsi tous les bouts rimés on a quand même plus de difficultés à l’appeler « poésie ». Merci du moment |